Connectez-vous S'inscrire

Le magazine de l'innovation hospitalière
Pharmacie

Oubliés du Ségur de la santé, les pharmaciens du privé lancent l'alerte


Rédigé par Rédaction le Mercredi 28 Octobre 2020 à 12:21 | Lu 2555 fois


Le Syndicat National des Pharmaciens Gérants et Hospitaliers publics et privés (SNPGH) s'est allié à la Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP) pour alerter le Ministre de la Santé sur les revendications des pharmaciens du privé, oubliés lors du Ségur de la Santé, afin de réparer cette injustice. À lire ci-dessous, le courrier transmis à Olivier Véran et co-signé par Lamine Gharbi, président de la FHP, et Florence Compagnon, présidente du SNPGH.



Monsieur le Ministre,

Tous les pharmaciens, et notamment ceux exerçant dans des établissements de santé, ont été très fortement sollicités durant la première vague Covid. Leur présence en cellule de crise journalière au sein des hôpitaux a été indispensable et unanimement reconnue et citée par le Président de la République dans ses allocutions pour gérer cette première phase épidémique. Ils ont permis de monter, d’armer de nouveaux lits de réanimation et d’organiser la reprise des activités chirurgicales et médicales lors du déconfinement, dans une situation de pénurie de produits de santé aggravée comme celle que nous continuons à connaître. Les pharmaciens sont toujours présents et très mobilisés aujourd’hui pour endiguer cette deuxième vague sanitaire très difficile.

La situation des pharmaciens du privé reste particulièrement critique. Nos postes souffrent d’un manque d’attractivité en grande partie dû au niveau de rémunération, malgré de lourdes responsabilités qui ne cessent d’augmenter. Les pharmaciens des établissements du privé et du public sont solidaires, partageant le même métier et une vision commune de notre profession et de la sécurité sanitaire des patients. Pourtant, l’écart de rémunération entre la grille des praticiens hospitaliers publics et des pharmaciens du privé est très significatif.

Depuis le décret n°2017-883 du 9 mai 2017, qui a révisé les conditions d’exercice et de remplacement au sein des pharmacies à usage intérieur (PUI), en accroissant les compétences par l’internat en pharmacie, les pharmaciens du privé attendent la reconnaissance salariale de leur exercice en PUI. La situation n’est plus tenable pour les 2 248 pharmaciens du privé.

Les pharmaciens du privé sont tous salariés de leurs structures et, à ce titre, s’étonnent d’avoir été exclus du Ségur de la Santé. Nous demandons qu’ils puissent bénéficier de la revalorisation du Ségur.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de ma respectueuse considération.


Lamine GHARBI, Président de la FHP                  Florence COMPAGNON, Présidente du SNPGH
 
 







1.Posté par ROS le 04/11/2020 17:25 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Merci pour votre démarche , problème qui existe au moins depuis que je travaille soit 30 ans !
J AI PRIS UN AVOCAT EN CLINIQUE
MAINTENANT JE NE FAIS QUE DES REMPLACEMENTS
QUID DE L ORDRE DES PHARMACIENS ?
BIEN A VOUS

2.Posté par Alexandre DERIOU le 26/11/2020 16:44 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Bonjour,
L'Ordre ne traite que des questions de santé publique. Les négociations salariales ne sont pas leur mission, c'est celle des syndicats professionnels.

Néanmoins je suis d'accord, c'est une nouvelle injustice du gouvernement LREM.
Pire, quand on voit que les pharmaciens du public vont avoir droit à cette revalorisation salariale, c'est juste discriminatoire, humiliant.

Pourquoi ne pas revaloriser les salaires du public "et même temps" ceux du privé" ? Nous faisons le même travail, avons des équipes plus restreintes pour une activité pas forcément inférieure (loin de là !) et des salaires moindres...
Encore une mesure qui ne pas aider les pharmaciens arrivant sur le marché de l'emploi à s'intéresser à l'exercice dans le secteur privé.
Nous n'avons pas fini de pleurer pour trouver des remplaçants.
Cordialement

3.Posté par Burel guillaume le 15/01/2021 08:08 (depuis mobile) | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Bonjour, qu’en est-il il des négociations SÉGUR afin que les pharmaciens hospitaliers du secteur privé puissent bénéficier d’une équité de traitement et non d’une injustice ? Merci pour vos retours.
Bien à vous

4.Posté par Michel FREIERMUTH le 26/01/2021 12:52 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Bonjour a toutes et tous
Allons nous être les dindons de la farce?
Nous effectuons le même travail que nos confrères du public et nos salaires sont bien moindres. Eux vont être revalorisés et le privé va continuer a tirer la langue. Lamentable et honteux.
Lorsque je remplis les indicateurs CAQES, je travaille pour l'état une bonne partie de l'année, mais le salaire (3120 € nets /mois, impôts déduits) n'est pas celui d'un PH de la fonction publique.
Je saurai me souvenir du gouvernement Macron lors de mon prochain passage devant une urne électorale.
Très cordialement

5.Posté par jean louis trinquard le 10/02/2021 16:16 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Bonjour,
effectivement ce SEGUR est très injuste et le gouvernement va finir par nous démotiver.
Aucune reconnaissance et considération.
Je ne tiendrai plus très longtemps dans ces conditions d'exercice.
cordialement

6.Posté par Benoist Templar le 17/03/2021 20:22 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

C’est une injustice totale.
Je suis le seul de mon établissement à n’avoir eu aucune reconnaissance et pourtant!!!
On sait nous trouver pour
- le Caqes, que je vais boycotter
- les certifications
- le RSMQ de la PCM dont je vais démissionner
- le référent en antibiothérapie
-Les vaccins
-Les tests salivaires
- les audits, les bilans....
Tout ce que nos chers administratifs sont prêts à nous demander.
Cette année je ne paierai pas ma cotisation au conseil de l’ordre
Qui m’aime me suive!!!

7.Posté par Chauveau Élodie le 01/04/2021 21:14 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Bonsoir
Entièrement d'accord avec le commentaire précédent
Comment motiver dans ces conditions un remplaçant (déjà très rare ! depuis les modifications réglementatires) pour venir dans une clinique à but lucratif où déjà le salaire est inférieur à celui de l'hôpital et qui ne bénéficie pas de la revalorisation du Ségur alors que es cliniques à but non lucratif oui!
A la question à l'ordre " je ne trouve pas de remplaçant pour les vacances, comment faire ?"
Réponse :"vous fermez la PUI!!!!;"
La encore on voit combien L'ordre est déconnecté du terrain !!!
Trop de différence , on se sent vraiment des "Sous Pharmacien" .
Métier peu attractif au regard du travail et des responsabilités qui ne cessent de croître !!

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter