« Nous nous félicitons de la prise de conscience générale sur la nécessité de réformer le système de santé français et de donner de nouvelles impulsions qui ont largement fait défaut ces dernières années, que ce soit sur la prévention, la réforme des financements, sur l'innovation, etc. Il est également crucial de rétablir la confiance avec tous les acteurs de santé qui œuvrent ensemble, chacun avec ses spécificités et ses points forts, au service de la santé des Français », affirme Lamine Gharbi, président de la FHP, qui regroupe 1 030 cliniques et hôpitaux privés.
Les cliniques accueillent chaque année 9 millions de patients, dont 2,3 millions dans les 130 services d'urgences privés et 25% patients « précaires » (CMU, CMU-C, AME). Elles participent aux missions de services publics que les pouvoirs publics veulent bien leur confier, comme la permanence des soins, les urgences, l'accueil des précaires, la formation des internes et des infirmiers, etc.
Si l'hospitalisation privée représente 25% de l'offre de soins sur le territoire national, elle réalise 34% de l'activité de soins et ne reçoit que... 17% des financements du budget hospitalier (environ 77 milliards d'euros en 2016).
« C'est dire si l'hospitalisation privée est aujourd'hui un acteur non seulement incontournable du paysage sanitaire français mais également efficient du point de vue médico-économique. Nous sommes donc particulièrement attentifs aux programmes des candidats et à la place qu'ils envisagent pour notre secteur », souligne Lamine Gharbi.
Les cliniques accueillent chaque année 9 millions de patients, dont 2,3 millions dans les 130 services d'urgences privés et 25% patients « précaires » (CMU, CMU-C, AME). Elles participent aux missions de services publics que les pouvoirs publics veulent bien leur confier, comme la permanence des soins, les urgences, l'accueil des précaires, la formation des internes et des infirmiers, etc.
Si l'hospitalisation privée représente 25% de l'offre de soins sur le territoire national, elle réalise 34% de l'activité de soins et ne reçoit que... 17% des financements du budget hospitalier (environ 77 milliards d'euros en 2016).
« C'est dire si l'hospitalisation privée est aujourd'hui un acteur non seulement incontournable du paysage sanitaire français mais également efficient du point de vue médico-économique. Nous sommes donc particulièrement attentifs aux programmes des candidats et à la place qu'ils envisagent pour notre secteur », souligne Lamine Gharbi.
Les points d’intérêt et d’inquiétude
La FHP a noté avec intérêt par exemple qu'Emmanuel Macron, candidat du mouvement En Marche! souhaitait ouvrir les Groupement hospitaliers de territoire (GHT) au privé afin de bâtir une meilleure organisation de l'offre de soins sur les territoires.
De même, la FHP salue la volonté de François Fillon, candidat Les Républicains, de donner toute leur place aux établissements de santé privés dans notre système de santé. Elle note avec intérêt sa proposition pour parvenir à un reste à charge pour les patients le plus proche possible de zéro, grâce à un partenariat renouvelé entre la Sécurité sociale et les organismes complémentaires. Proposition qui rejoint celle de la FHP d'un reste à charge zéro en milieu hospitalier, alors que par définition l'hospitalisation reste un moment heureusement rare au cours d'une vie mais le plus souvent grave. De même, la FHP salue son appel à une meilleure coordination des soins et à une pertinence accrue de ceux-ci.
Quand à Benoit Hamon, candidat du PS, si certaines de ses propositions en matière de prévention et de lutte contre les perturbateurs endocriniens, les pesticides et la pollution vont dans le bon sens, d'autres ne peuvent que susciter l'inquiétude, comme le déconventionnement des médecins qui s'installent en zones sur-dotées, qui ne réglera pas le problème des déserts médicaux, ou son plan d'embauches massives à l'hôpital public qui ne saurait être le seul remède à un besoin de réorganisation.
De même, la FHP salue la volonté de François Fillon, candidat Les Républicains, de donner toute leur place aux établissements de santé privés dans notre système de santé. Elle note avec intérêt sa proposition pour parvenir à un reste à charge pour les patients le plus proche possible de zéro, grâce à un partenariat renouvelé entre la Sécurité sociale et les organismes complémentaires. Proposition qui rejoint celle de la FHP d'un reste à charge zéro en milieu hospitalier, alors que par définition l'hospitalisation reste un moment heureusement rare au cours d'une vie mais le plus souvent grave. De même, la FHP salue son appel à une meilleure coordination des soins et à une pertinence accrue de ceux-ci.
Quand à Benoit Hamon, candidat du PS, si certaines de ses propositions en matière de prévention et de lutte contre les perturbateurs endocriniens, les pesticides et la pollution vont dans le bon sens, d'autres ne peuvent que susciter l'inquiétude, comme le déconventionnement des médecins qui s'installent en zones sur-dotées, qui ne réglera pas le problème des déserts médicaux, ou son plan d'embauches massives à l'hôpital public qui ne saurait être le seul remède à un besoin de réorganisation.
Un meilleur remboursement des soins ?
« Ces différentes idées doivent prospérer car elles sont en phase avec les attentes des Français, qui sont légitimement inquiets pour l'avenir du système de santé, et notamment sur le nouveau de remboursement des soins », souligne le président de la FHP.
À cet égard, la FHP estime qu'il est tout à fait possible de mieux rembourser les Français pour leurs besoins de santé. Pour cela, elle s'engage à bâtir avec les autres acteurs de santé un consensus pour mettre en œuvre les quelques réformes indispensables et de bon sens qui permettront de générer des gains d'efficience et une meilleure allocation des ressources.
« La politique du rabot a montré ses limites. Nous devons mettre en œuvre de vraies réformes pour moderniser notre système de santé selon des principes de vérité et de solidarité. Nous sommes convaincus que nous pouvons continuer à bien soigner, non pas en coupant dans les dépenses, mais en dépensant mieux », assure Lamine Gharbi.
Il ajoute : « Nous invitons les différents candidats à venir sur le terrain à la rencontre de nos établissements, qui mettent en pratique ces logiques de qualité et d'efficience ».
Toutes ces idées correspondent d'ailleurs aux attentes des Français comme l'illustre l'enquête Harris Interactive pour la Mutualité française publiée mardi, alors que la moitié d'entre eux estiment que le système de santé s'est dégradé au cours des cinq dernières années.
À cet égard, 89% des personnes interrogées estiment que la réduction du déficit de la Sécurité sociale passe en priorité par une meilleure organisation du système de santé et une meilleure coopération entre les différents acteurs de soins. La FHP entend y œuvrer, et appelle les candidats à miser plus que jamais sur ce rassemblement des acteurs.
À cet égard, la FHP estime qu'il est tout à fait possible de mieux rembourser les Français pour leurs besoins de santé. Pour cela, elle s'engage à bâtir avec les autres acteurs de santé un consensus pour mettre en œuvre les quelques réformes indispensables et de bon sens qui permettront de générer des gains d'efficience et une meilleure allocation des ressources.
« La politique du rabot a montré ses limites. Nous devons mettre en œuvre de vraies réformes pour moderniser notre système de santé selon des principes de vérité et de solidarité. Nous sommes convaincus que nous pouvons continuer à bien soigner, non pas en coupant dans les dépenses, mais en dépensant mieux », assure Lamine Gharbi.
Il ajoute : « Nous invitons les différents candidats à venir sur le terrain à la rencontre de nos établissements, qui mettent en pratique ces logiques de qualité et d'efficience ».
Toutes ces idées correspondent d'ailleurs aux attentes des Français comme l'illustre l'enquête Harris Interactive pour la Mutualité française publiée mardi, alors que la moitié d'entre eux estiment que le système de santé s'est dégradé au cours des cinq dernières années.
À cet égard, 89% des personnes interrogées estiment que la réduction du déficit de la Sécurité sociale passe en priorité par une meilleure organisation du système de santé et une meilleure coopération entre les différents acteurs de soins. La FHP entend y œuvrer, et appelle les candidats à miser plus que jamais sur ce rassemblement des acteurs.