Yannick Neuder était accompagné de Philippe Sans, président de Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes, de Florence Agostino-Etchetto, directrice générale de Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes, du Professeur Bruno Lina, directeur duCentre National de Référence de la grippe et chef du laboratoire de virologie du CHU de Lyon, du Professeur Yazdan Yazdanpanah, président de l’Anrs MIE, directeur de l’Institut d’immunologie, inflammation, infectiologie et microbiologie à l’INSERM et chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital Bichat à Paris, et d’Alexandre Mérieux, président-directeur général de bioMérieux.
La crise Covid-19 a mis en lumière la vulnérabilité de notre système de santé face à l’arrivée de nouvelles maladies infectieuses et la nécessité de préparer et repenser l’ensemble de la filière santé pour lutter plus efficacement contre des possibles futures crises sanitaires. Berceau historique du vaccin et du diagnostic, la région Auvergne-Rhône-Alpes concentre des atouts et acteurs majeurs – tant académiques qu’industriels – dans le domaine de l’infectiologie humaine et animale. Elle s’est naturellement portée candidate pour accueillir le biocluster dédié à l’immuno-infectiologie visant à anticiper les profils des 10 prochains virus.
La crise Covid-19 a mis en lumière la vulnérabilité de notre système de santé face à l’arrivée de nouvelles maladies infectieuses et la nécessité de préparer et repenser l’ensemble de la filière santé pour lutter plus efficacement contre des possibles futures crises sanitaires. Berceau historique du vaccin et du diagnostic, la région Auvergne-Rhône-Alpes concentre des atouts et acteurs majeurs – tant académiques qu’industriels – dans le domaine de l’infectiologie humaine et animale. Elle s’est naturellement portée candidate pour accueillir le biocluster dédié à l’immuno-infectiologie visant à anticiper les profils des 10 prochains virus.
Apporter une réponse collective, efficace car anticipée
Sur la base des premiers jalons posés en septembre 2021, le pôle de compétitivité Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes – impliqué dès le début du projet aux côtés de la Région – a réuni un groupe mixte composé d’experts académiques et industriels pour définir un premier contenu scientifique cadrant thématiquement le périmètre d’action de ce biocluster ainsi que les modalités de travail pouvant être mise en œuvre.
L’ambition centrale du biocluster est la suivante : dépasser l’ancrage régional pour créer à Lyon – sous la forme d’un campus dans le biodistrict de Gerland - un écosystème d’excellence en immuno-infectiologie qui permettra de préparer la lutte contre les maladies infectieuses de demain.
En effet, bien qu'implanté à Lyon, ce biocluster compte d’ores et déjà des acteurs parisiens parmi ses parties prenantes et a vocation à devenir un lieu privilégié de développement de l’innovation en matière de maladie infectieuse à dimension internationale.
Les thématiques prioritaires qu’il adressera sont des enjeux majeurs de santé publique : les virus émergents et réémergents, les maladies respiratoires et l’antibiorésistance. Comme l’a précisé le Professeur Yazdan Yazdanpanah, les enjeux sont multiples : comprendre les mécanismes (action, diffusion), détecter le plus précocement possible une épidémie et dynamiser l’innovation technologique et thérapeutique afin d’apporter une réponse collective, efficace car anticipée.
L’ambition centrale du biocluster est la suivante : dépasser l’ancrage régional pour créer à Lyon – sous la forme d’un campus dans le biodistrict de Gerland - un écosystème d’excellence en immuno-infectiologie qui permettra de préparer la lutte contre les maladies infectieuses de demain.
En effet, bien qu'implanté à Lyon, ce biocluster compte d’ores et déjà des acteurs parisiens parmi ses parties prenantes et a vocation à devenir un lieu privilégié de développement de l’innovation en matière de maladie infectieuse à dimension internationale.
Les thématiques prioritaires qu’il adressera sont des enjeux majeurs de santé publique : les virus émergents et réémergents, les maladies respiratoires et l’antibiorésistance. Comme l’a précisé le Professeur Yazdan Yazdanpanah, les enjeux sont multiples : comprendre les mécanismes (action, diffusion), détecter le plus précocement possible une épidémie et dynamiser l’innovation technologique et thérapeutique afin d’apporter une réponse collective, efficace car anticipée.
Rendre plus concret le concept de « One Health »
Derrière cette ambition, le biocluster poursuit différents objectifs sous-jacents :
• Apporter une capacité d’amplification à des projets existants ;
• Sortir d’une approche en silos pour développer de nouvelles modalités d’action. Comme l’a souligné Alexandre Mérieux, le décloisonnement est un sujet clé pour face à ces enjeux – et c’est d’ores et déjà une grande force de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il a également confirmé l’engagement des industriels en disant qu’ils se tenaient prêts à contribuer et à mobiliser des équipes pour travailler sur les futurs projets qui seront portés dans le cadre de ce biocluster ;
• Faire émerger l’innovation en France, et la concrétiser en produits et solutions. Le Professeur Bruno Lina a en effet pointé lors de la conférence la nécessité d’un continuum entre la recherche académique, le monde hospitalier et industriel pour mettre rapidement à disposition les innovations aux patients ;
• Favoriser les collaborations pluridisciplinaires privé-privé ou privé-public ;
• Attirer des académiques, start-ups et PME engagés sur cette thématique sur le territoire.
« Après plusieurs mois de travail et de co-construction : nous sommes prêts ! Nous avons conçu ce projet de biocluster comme un outil pouvant être efficace immédiatement, avec un noyau dur de partenaires et d’experts (noyau appelé à s’étendre pour associer d’autres compétences et des approches nouvelles). Ce projet permettrait de favoriser une recherche de rupture pour mieux faire face aux prochaines pandémies, en structurant différents types d'initiatives et en réunissant en une seule unité et communauté d'actions les acteurs engagés pour préparer les outils de prévention, de diagnostic et de traitement. Il offrirait également la possibilité de rendre plus concret le concept de « One Health » : cette approche intégrée, systémique et unifiée de la santé publique, animale et environnementale, centrale dans la lutte contre les maladies infectieuses », déclare Philippe Sans, président de Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes.
« Première région industrielle de France et 5ème région européenne en recherche public-privé en matière de santé, Auvergne-Rhône-Alpes bénéficie de l'écosystème le plus à même de porter ce projet de biocluster européen d’immuno-infectiologie, indispensable pour anticiper et relever les défis que poseront les prochaines épidémies. La qualité et la complémentarité des intervenants présent lors de cette conférence de presse démontrent que les acteurs académiques, cliniques et économiques ainsi que les collectivités, sont pleinement mobilisés pour son succès. La Région s'attachera par ailleurs à mobiliser l'ensemble de ses leviers d'action en matière de développement économique et de soutien à la relocalisation, d'enseignement supérieur, de recherche et d'innovation, de soutien numérique et enfin bien sûr en matière de santé. Avec son président Laurent Wauquiez, la Région Auvergne-Rhône-Alpes fera donc tout pour convaincre l'État du bien-fondé de cette démarche et de l'excellence de ce projet », conclut Yannick Neuder, Vice-président du Conseil régional délégué à l'enseignement supérieur, recherche innovation, numérique et fonds européens à la Région Auvergne Rhône Alpes.
Plus d'informations sur le site du Lyonbiopôle.
• Apporter une capacité d’amplification à des projets existants ;
• Sortir d’une approche en silos pour développer de nouvelles modalités d’action. Comme l’a souligné Alexandre Mérieux, le décloisonnement est un sujet clé pour face à ces enjeux – et c’est d’ores et déjà une grande force de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il a également confirmé l’engagement des industriels en disant qu’ils se tenaient prêts à contribuer et à mobiliser des équipes pour travailler sur les futurs projets qui seront portés dans le cadre de ce biocluster ;
• Faire émerger l’innovation en France, et la concrétiser en produits et solutions. Le Professeur Bruno Lina a en effet pointé lors de la conférence la nécessité d’un continuum entre la recherche académique, le monde hospitalier et industriel pour mettre rapidement à disposition les innovations aux patients ;
• Favoriser les collaborations pluridisciplinaires privé-privé ou privé-public ;
• Attirer des académiques, start-ups et PME engagés sur cette thématique sur le territoire.
« Après plusieurs mois de travail et de co-construction : nous sommes prêts ! Nous avons conçu ce projet de biocluster comme un outil pouvant être efficace immédiatement, avec un noyau dur de partenaires et d’experts (noyau appelé à s’étendre pour associer d’autres compétences et des approches nouvelles). Ce projet permettrait de favoriser une recherche de rupture pour mieux faire face aux prochaines pandémies, en structurant différents types d'initiatives et en réunissant en une seule unité et communauté d'actions les acteurs engagés pour préparer les outils de prévention, de diagnostic et de traitement. Il offrirait également la possibilité de rendre plus concret le concept de « One Health » : cette approche intégrée, systémique et unifiée de la santé publique, animale et environnementale, centrale dans la lutte contre les maladies infectieuses », déclare Philippe Sans, président de Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes.
« Première région industrielle de France et 5ème région européenne en recherche public-privé en matière de santé, Auvergne-Rhône-Alpes bénéficie de l'écosystème le plus à même de porter ce projet de biocluster européen d’immuno-infectiologie, indispensable pour anticiper et relever les défis que poseront les prochaines épidémies. La qualité et la complémentarité des intervenants présent lors de cette conférence de presse démontrent que les acteurs académiques, cliniques et économiques ainsi que les collectivités, sont pleinement mobilisés pour son succès. La Région s'attachera par ailleurs à mobiliser l'ensemble de ses leviers d'action en matière de développement économique et de soutien à la relocalisation, d'enseignement supérieur, de recherche et d'innovation, de soutien numérique et enfin bien sûr en matière de santé. Avec son président Laurent Wauquiez, la Région Auvergne-Rhône-Alpes fera donc tout pour convaincre l'État du bien-fondé de cette démarche et de l'excellence de ce projet », conclut Yannick Neuder, Vice-président du Conseil régional délégué à l'enseignement supérieur, recherche innovation, numérique et fonds européens à la Région Auvergne Rhône Alpes.
Plus d'informations sur le site du Lyonbiopôle.