Ces résultats éloquents ont donné lieu à un colloque sur le thème « Soigner les professionnels de santé vulnérables » qui s’est déroulé le 3 décembre dernier. Au cours de cette journée, les spécialistes ont confirmé la nécessité de développer, pour les soignants en grande souffrance, un parcours de soin dédié, sans mixité avec les autres patients, dans un endroit éloigné de l’environnement de travail.
Comme l’a rappelé Pierre Carayon, professeur émérite de médecine à l’Université de Franche-Comté, « nous sommes une profession à risque, pour elle-même et pour les patients, avec ses spécificités. Pour ces raisons, j’insiste depuis toujours sur la nécessité de créer des structures dédiées pour une prise en soin parfaitement adaptée ».
Comme l’a rappelé Pierre Carayon, professeur émérite de médecine à l’Université de Franche-Comté, « nous sommes une profession à risque, pour elle-même et pour les patients, avec ses spécificités. Pour ces raisons, j’insiste depuis toujours sur la nécessité de créer des structures dédiées pour une prise en soin parfaitement adaptée ».
En 2015, près de 50% des professionnels estiment être ou avoir été concernés par le burnout, 14% par des conduites addictives
Parmi les 1905 professionnels de santé ayant répondu à l’enquête, 1383 sont médecins, issus en majorité du secteur libéral (moyenne d’âge : 54 ans).
Sur le total des répondants, près de 50% sont et/ou ont été en situation de burnout ou à fort risque de burnout.
Concernant les situations de dépendance, ils sont 7% à être et/ou avoir été dépendants ou à fort risque de dépendance à l’alcool (environ trois fois plus d’hommes que de femmes), 8,5% aux psychotropes/anxiolytiques. Au final, 14% sont et/ou ont été concernés par des problèmes d’addiction.
Sur le total des répondants, près de 50% sont et/ou ont été en situation de burnout ou à fort risque de burnout.
Concernant les situations de dépendance, ils sont 7% à être et/ou avoir été dépendants ou à fort risque de dépendance à l’alcool (environ trois fois plus d’hommes que de femmes), 8,5% aux psychotropes/anxiolytiques. Au final, 14% sont et/ou ont été concernés par des problèmes d’addiction.
Pour leur prise en charge, ils sont 80% à préférer aller dans une structure dédiée aux professionnels de santé, éloignée de leur lieu d'exercice
Seul un quart des professionnels de santé accepterait d’être pris en charge dans les structures actuelles, celles destinées à leurs patients. Ils sont, en outre, un peu moins de la moitié à souhaiter aller se soigner dans un centre spécifiquement réservé à leur seule profession.
En revanche, la grande majorité, soit 80%, préfèrerait être prise en charge dans un centre dédié aux professionnels de santé, au sens large. Ils sont également 80% à préférer un lieu d’accueil éloigné de là où ils exercent.
Ces choix peuvent être interprétés comme le souhait de ne pas croiser les patients dans leur parcours de soin et de ne pas rester trop confiné entre représentants d’une seule et unique profession.
Enquête réalisée gracieusement par Stéthos en novembre 2015 via Internet, avec l'implication du Centre National des Professions Libérales de Santé (CPNS) et des syndicats de professionnels de santé qui ont activement sollicité leurs adhérents. Enquête totalement anonymisée par Karapace, une société “tiers de confiance”.
En revanche, la grande majorité, soit 80%, préfèrerait être prise en charge dans un centre dédié aux professionnels de santé, au sens large. Ils sont également 80% à préférer un lieu d’accueil éloigné de là où ils exercent.
Ces choix peuvent être interprétés comme le souhait de ne pas croiser les patients dans leur parcours de soin et de ne pas rester trop confiné entre représentants d’une seule et unique profession.
Enquête réalisée gracieusement par Stéthos en novembre 2015 via Internet, avec l'implication du Centre National des Professions Libérales de Santé (CPNS) et des syndicats de professionnels de santé qui ont activement sollicité leurs adhérents. Enquête totalement anonymisée par Karapace, une société “tiers de confiance”.