Le 3 juin dernier, l’hôpital Saint Vincent de Paul a mis en place l'éco-nettoyage au sol. Basé sur l’utilisation d’une frange microfibre, ce procédé permet de supprimer l’utilisation de produits chimiques dans l’entretien des sols du bâtiment. Autre bénéfice : ce procédé permet de réduire drastiquement la consommation en eau. En effet, la solution microfibre nécessite 2 fois moins d’eau pour effectuer l’entretien des sols. Aussi, la frange microfibre utilisée, issue du recyclage des bouteilles en plastique, est plus fine qu’un cheveu. Ainsi, l’entretien des franges microfibre nécessite moins de machines à laver - passage obligatoire pour éliminer les bactéries, que les solutions de nettoyage classiques plus volumineuses. Enfin, autres atouts : la réduction d’utilisation d’eau permet aux sols de sécher plus vite et donc de limiter les risques de chute. Le tout, en allégeant fortement les chariots des professionnels, comme le besoin en eau est moindre. De plus, l’utilisation unique de l’eau permet de diminuer l’inhalation des produits détergents COV (Composées organiques volatiles) pour les équipes et les patients.
En termes d’efficacité, il a été prouvé scientifiquement en laboratoire que la microfibre était plus efficace que ses congénères nécessitant l’emploi de produits chimiques. Pour valider son utilisation, le produit Microfibre a été mis en test depuis l’été dernier aux urgences pédiatriques et en chirurgie pédiatrique avec des résultats très positifs. En plus de briller davantage, les sols sont débarrassés de toute irrégularité, excluant ainsi les possibilités d’installation de colonies de microbes et de bactéries.
En termes d’efficacité, il a été prouvé scientifiquement en laboratoire que la microfibre était plus efficace que ses congénères nécessitant l’emploi de produits chimiques. Pour valider son utilisation, le produit Microfibre a été mis en test depuis l’été dernier aux urgences pédiatriques et en chirurgie pédiatrique avec des résultats très positifs. En plus de briller davantage, les sols sont débarrassés de toute irrégularité, excluant ainsi les possibilités d’installation de colonies de microbes et de bactéries.
Une nouvelle étape, qui s’inscrit dans une démarche plus globale engagée par la maternité en faveur d’une activité écoresponsable
L’équipe de la maternité de Saint Vincent de Paul mène depuis plusieurs années un plan d’actions global dédié à la préservation de l’environnement et au bien-être de ses patients et équipes. Un groupe de travail a notamment été constitué pour l’obtention du label THQSE (Très Haute Qualité Sanitaire, Sociale et Environnemental), avec appui de l’ARS et de l’agence Primum non nocere - spécialisée dans l’accompagnement RSE. Ainsi, l’établissement a enclenché une réflexion sur l’impact carbone de la maternité Saint Vincent de Paul dans son ensemble (réduction des déchets, développement durable, diminution de la consommation énergétique).
Un grand nombre d’actions ont également vu le jour ou vont voir le jour très prochainement afin de réduire les déchets, préserver les ressources et agir en faveur du bien-être des patients et de l’environnement :
Un grand nombre d’actions ont également vu le jour ou vont voir le jour très prochainement afin de réduire les déchets, préserver les ressources et agir en faveur du bien-être des patients et de l’environnement :
- Dans les prochains jours, l’hôpital va permettre à tous les nouveau-nés et prématurés de profiter d’un gel nettoyant bio pour le corps et les mains, favorisant aussi le bien-être des professionnels qui interviennent à leurs côtés. Le formol a par ailleurs été supprimé dans les salles de naissance en raison de la toxicité du produit. Aussi, pour sensibiliser les parents aux dangers des perturbateurs endocriniens, le GHICL a récemment enrichi son site web de contenus informatifs avec visualisation des dangers dans les chambres des bébés. Une sage femme du service, formée sur le sujet, propose également des ateliers aux parents avec trois thématiques pour se former sur la diététique, les perturbateurs endocriniens et l’alimentation. Les parents peuvent s’inscrire directement à la maternité pour participer à l’une des sessions. En parallèle, la Maternité a réalisé des pictogrammes visuels apposés sur les berceaux, informant les parents du risque d’exposition des nouveau-nés aux ondes électromagnétiques (téléphones portables).
- Côté gestion des déchets, le groupe de projet s’est également saisi de la question de l’usage unique de certains produits. Ainsi, la maternité a mis en œuvre deux circuits de récupération pour les nourettes (petits biberons dédiés aux maternités). En partenariat avec Les Maternisés, un système de recyclage a été créé qui permet aujourd’hui de créditer une association, la dernière en date étant SOLFA. L’autre circuit de récupération se base sur le volume de nourettes, qui se traduit en euros et permet la fabrication de matériel via un centre d’apprentissage. Les dernières nourettes ont permis la conception de sièges automobiles pour bébés.
- Plus simplement encore, le service de néonatalogie a stoppé l’utilisation de lingettes unique pour passer aux lingettes lavables. Des recherches ont également été menées pour trouver un fournisseur de couches qui représentait deux critères spécifiques : le circuit court (France) et le label de non-toxicité pour les nouveau-nés et prématurés. Aujourd’hui, la maternité du GHICL bénéficie des couches réalisées par la marque Les Petits Culottés.
- A noter également : après avoir installé des ruches sur la terrasse de la maternité (dont le miel est collecté pour les mamans), les équipes ont éliminé les bouteilles d'eau en plastique. Aujourd’hui, des carafes d’eau rafraîchies sont mises à disposition des patients et chaque membre du personnel a sa propre gourde.