© Centre Hospitalier de Sens
Dans quel contexte ce projet a-t-il vu le jour ?
Dr Fabien Meunier : Tout a commencé en février 2023 à l’issue de la visite des experts de la Haute Autorité de Santé (HAS), qui s’était traduite par une décision de certification sous condition. La notion de médicament à risque, notamment, n’était pas apparue comme complètement maîtrisée. Cela était entre autres dû à la ressaisie manuelle d’une partie des prescriptions d’anesthésie pour les patients accueillis en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI), faute d’une connexion optimale du logiciel SSPI avec notre Dossier patient informatisé (DPI). Nous avons donc décidé de nous concentrer sur ce point, optant pour la mise en place d’une prescription connectée couplée à l’acquisition d’une armoire sécurisée.
Pourquoi avoir plus particulièrement retenu Omnicell ?
Ce partenaire s’est rapidement imposé comme une évidence, non seulement pour la fiabilité et l’ergonomie de ses solutions, mais aussi et surtout pour sa capacité à nous proposer un accompagnement pertinent, opéré par une équipe elle-même issue du monde hospitalier. Dès la phase d’avant-vente, ses experts ont pu orienter notre réflexion et amorcer la communication avec les futurs utilisateurs, ce qui nous a permis de faire mûrir le projet en évitant un certain nombre d’écueils. Ils connaissent nos enjeux et nos contraintes, parlent notre langage, et sont forces de proposition pour que nous puissions atteindre nos objectifs. Une telle approche est unique sur le marché et représentait, à notre sens, un réel gage de réussite.
Comment avez-vous procédé, plus concrètement ?
Il nous fallait mettre en place une interface informatique entre le DPI et l’armoire sécurisée, afin qu’une fois le patient sélectionné, les IADE puissent directement accéder à la prescription complète. L’armoire devait aussi, bien sûr, communiquer avec notre logiciel de gestion des stocks pharmaceutiques, pour l’organisation des réapprovisionnements. Omnicell a mené ces travaux en lien avec les éditeurs concernés, tout en mettant à notre disposition un chef de projet dédié, qui a travaillé en binôme avec l’une de nos préparatrices en pharmacie pour, notamment, optimiser la disposition des médicaments au sein de l’armoire et accompagner sa prise en main par les utilisateurs.
Comment ceux-ci ont-ils accueilli le nouveau système ?
Ses gains ont été rapidement perceptibles : le préleveur est guidé par un système de diodes, et tous les prélèvements sont tracés et horodatés. Un mode dégradé permet en outre d’effectuer des pickings en urgence, sans pour autant transiger sur la sécurité. Les soignants n’ont plus de stocks à gérer, alors même que nous avons pu augmenter les références disponibles. Ce nouveau système a également eu un impact positif en termes d’exercice professionnel, car il a permis de renforcer les collaborations interservices et de protocoliser les prises en charge. Il est donc aujourd’hui perçu comme un atout, car il nous a permis de nous inscrire dans un cercle vertueux au bénéfice de nos patients. Revenus en mai 2024, les experts de la HAS ont eux-mêmes constaté cette amélioration de nos pratiques. Et nous ne comptons pas nous en tenir là : ce premier succès pourrait ouvrir la voie à un projet d’Anesthesia WorkStation (AWS), ou station d’anesthésie, qui serait alors inédit en France.
> Plus d'informations sur le site d'Omnicell
> Article paru dans Hospitalia #66, édition de septembre 2024, à lire ici
Dr Fabien Meunier : Tout a commencé en février 2023 à l’issue de la visite des experts de la Haute Autorité de Santé (HAS), qui s’était traduite par une décision de certification sous condition. La notion de médicament à risque, notamment, n’était pas apparue comme complètement maîtrisée. Cela était entre autres dû à la ressaisie manuelle d’une partie des prescriptions d’anesthésie pour les patients accueillis en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI), faute d’une connexion optimale du logiciel SSPI avec notre Dossier patient informatisé (DPI). Nous avons donc décidé de nous concentrer sur ce point, optant pour la mise en place d’une prescription connectée couplée à l’acquisition d’une armoire sécurisée.
Pourquoi avoir plus particulièrement retenu Omnicell ?
Ce partenaire s’est rapidement imposé comme une évidence, non seulement pour la fiabilité et l’ergonomie de ses solutions, mais aussi et surtout pour sa capacité à nous proposer un accompagnement pertinent, opéré par une équipe elle-même issue du monde hospitalier. Dès la phase d’avant-vente, ses experts ont pu orienter notre réflexion et amorcer la communication avec les futurs utilisateurs, ce qui nous a permis de faire mûrir le projet en évitant un certain nombre d’écueils. Ils connaissent nos enjeux et nos contraintes, parlent notre langage, et sont forces de proposition pour que nous puissions atteindre nos objectifs. Une telle approche est unique sur le marché et représentait, à notre sens, un réel gage de réussite.
Comment avez-vous procédé, plus concrètement ?
Il nous fallait mettre en place une interface informatique entre le DPI et l’armoire sécurisée, afin qu’une fois le patient sélectionné, les IADE puissent directement accéder à la prescription complète. L’armoire devait aussi, bien sûr, communiquer avec notre logiciel de gestion des stocks pharmaceutiques, pour l’organisation des réapprovisionnements. Omnicell a mené ces travaux en lien avec les éditeurs concernés, tout en mettant à notre disposition un chef de projet dédié, qui a travaillé en binôme avec l’une de nos préparatrices en pharmacie pour, notamment, optimiser la disposition des médicaments au sein de l’armoire et accompagner sa prise en main par les utilisateurs.
Comment ceux-ci ont-ils accueilli le nouveau système ?
Ses gains ont été rapidement perceptibles : le préleveur est guidé par un système de diodes, et tous les prélèvements sont tracés et horodatés. Un mode dégradé permet en outre d’effectuer des pickings en urgence, sans pour autant transiger sur la sécurité. Les soignants n’ont plus de stocks à gérer, alors même que nous avons pu augmenter les références disponibles. Ce nouveau système a également eu un impact positif en termes d’exercice professionnel, car il a permis de renforcer les collaborations interservices et de protocoliser les prises en charge. Il est donc aujourd’hui perçu comme un atout, car il nous a permis de nous inscrire dans un cercle vertueux au bénéfice de nos patients. Revenus en mai 2024, les experts de la HAS ont eux-mêmes constaté cette amélioration de nos pratiques. Et nous ne comptons pas nous en tenir là : ce premier succès pourrait ouvrir la voie à un projet d’Anesthesia WorkStation (AWS), ou station d’anesthésie, qui serait alors inédit en France.
> Plus d'informations sur le site d'Omnicell
> Article paru dans Hospitalia #66, édition de septembre 2024, à lire ici
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