Chères lectrices, chers lecteurs,
Cette rentrée, à l’image de l’année 2020, ne ressemble décidément à nulle autre.
Après un printemps placé sous le sceau d’une crise épidémique inédite, à laquelle les hôpitaux ont certes su faire front mais qui a laissé leurs personnels épuisés, puis un été marqué par une relative accalmie malgré le virus toujours présent en embuscade, l’automne semble signer l’arrivée de la deuxième vaque attendue – et crainte – depuis plusieurs mois. Son intensité fait aujourd’hui l’objet de nombreuses supputations et, bien que le SARS-CoV-2 ait livré quelques-uns de ses secrets ce qui a notamment permis d’adapter la prise en charge thérapeutique, il est encore trop tôt pour se projeter réellement.
La seule certitude ? Les hôpitaux, les professionnels de santé, vous, amis lectrices et lecteurs, serez une fois de plus au rendez-vous – de l’histoire, serions-nous tentés de dire. Mais de nombreuses inconnues demeurent, notamment sur le plan des moyens qui vous seront alloués pour mener à bien cette nouvelle course de fond, tout en gérant le cortège habituel des maladies hivernales – dont la saison vient officiellement de s’ouvrir.
Le premier épisode épidémique avait mis en lumière un manque criant de moyens, en particulier dans les hôpitaux publics, cette fameuse « première ligne ». Et, malgré les mesures prises à l’issue du Ségur de la Santé, notamment sur le plan salarial, et l’enveloppe de 6 milliards d’euros promise par le plan « France Relance », le compte ne semble toujours pas y être pour gérer une déferlante similaire à celle du printemps dernier – la fatigue en plus. Nous vous souhaitons, pour cela, beaucoup de courage pour la suite des événements et vous apportons tout notre soutien.
Cela étant dit, l’avenir n’est pas non plus complètement morose : malgré la crise de mars, malgré le nouvel opus potentiel, malgré les promesses avortées, les budgets insuffisants et des mesures concrètes qui semble-t-il aiment se faire attendre, les hôpitaux, les professionnels de santé, les personnels du terrain au sens large, n’en trouvent pas moins la force de continuer de regarder vers l’avenir. Déterminés à bousculer les modèles traditionnels, ils refondent les organisations, repensent les pratiques, se réinventent, en somme, pour donner corps à l’hôpital de demain. Ce sont eux, ce sont vous, les acteurs du renouveau hospitalier, que nous avons voulu saluer dans ce numéro.
Cette rentrée, à l’image de l’année 2020, ne ressemble décidément à nulle autre.
Après un printemps placé sous le sceau d’une crise épidémique inédite, à laquelle les hôpitaux ont certes su faire front mais qui a laissé leurs personnels épuisés, puis un été marqué par une relative accalmie malgré le virus toujours présent en embuscade, l’automne semble signer l’arrivée de la deuxième vaque attendue – et crainte – depuis plusieurs mois. Son intensité fait aujourd’hui l’objet de nombreuses supputations et, bien que le SARS-CoV-2 ait livré quelques-uns de ses secrets ce qui a notamment permis d’adapter la prise en charge thérapeutique, il est encore trop tôt pour se projeter réellement.
La seule certitude ? Les hôpitaux, les professionnels de santé, vous, amis lectrices et lecteurs, serez une fois de plus au rendez-vous – de l’histoire, serions-nous tentés de dire. Mais de nombreuses inconnues demeurent, notamment sur le plan des moyens qui vous seront alloués pour mener à bien cette nouvelle course de fond, tout en gérant le cortège habituel des maladies hivernales – dont la saison vient officiellement de s’ouvrir.
Le premier épisode épidémique avait mis en lumière un manque criant de moyens, en particulier dans les hôpitaux publics, cette fameuse « première ligne ». Et, malgré les mesures prises à l’issue du Ségur de la Santé, notamment sur le plan salarial, et l’enveloppe de 6 milliards d’euros promise par le plan « France Relance », le compte ne semble toujours pas y être pour gérer une déferlante similaire à celle du printemps dernier – la fatigue en plus. Nous vous souhaitons, pour cela, beaucoup de courage pour la suite des événements et vous apportons tout notre soutien.
Cela étant dit, l’avenir n’est pas non plus complètement morose : malgré la crise de mars, malgré le nouvel opus potentiel, malgré les promesses avortées, les budgets insuffisants et des mesures concrètes qui semble-t-il aiment se faire attendre, les hôpitaux, les professionnels de santé, les personnels du terrain au sens large, n’en trouvent pas moins la force de continuer de regarder vers l’avenir. Déterminés à bousculer les modèles traditionnels, ils refondent les organisations, repensent les pratiques, se réinventent, en somme, pour donner corps à l’hôpital de demain. Ce sont eux, ce sont vous, les acteurs du renouveau hospitalier, que nous avons voulu saluer dans ce numéro.
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