Dans quel contexte avez-vous déployé cette armoire sécurisée ?
Dr Alexandra Delavelle : Tout a commencé il y a environ 5 ans, lorsque nous avions reçu un appel du pharmacien inspecteur de l’Agence régionale de santé, nous informant qu’une subvention nous avait été octroyée pour l’acquisition d’une armoire sécurisée. Nous ne connaissions pas ce système, d’autant qu’aucun établissement de santé mentale de Nouvelle-Aquitaine n’était alors équipé. Pour autant, nos premiers échanges avec les équipes d’Omnicell nous ont permis de mesurer l’intérêt de cette solution pour sécuriser le circuit du médicament, au sein de l’unité d’hospitalisation complète. J’exerce en effet seule au sein de la pharmacie à usage interne (PUI), ce qui ne me permet pas d’assurer des astreintes les soirs et week-ends. Il existe une procédure d’approvisionnement en besoins urgents en dehors de mes heures de présence, mais il m’est apparu que les oublis de commande de la semaine seraient alors gérés par l’armoire sécurisée. La sécurité s’en verrait ainsi accrue puisque tous les mouvements sont informatisés.
Pourriez-vous revenir sur le déploiement effectif de l’armoire ?
Nous avons été étroitement accompagnés par les équipes d’Omnicell, aussi bien pour l’enregistrement de notre livret thérapeutique – soit 216 références – et l’interfaçage du système avec nos logiciels métiers, que pour le positionnement des médicaments au sein de l’armoire. Nous avons ainsi bénéficié de plusieurs recommandations utiles de la part des techniciens Omnicell, qui nous ont par exemple préconisé de ranger les médicaments disponibles sous plusieurs dosages dans des tiroirs différents, afin de limiter les risques d’erreurs. La prise en main a pour sa part été quasi immédiate. Je craignais que l’armoire ne soit complexe à utiliser, notamment sur le volet informatique ; mais le système est en réalité très intuitif et d’une grande simplicité. Chaque infirmier dispose désormais d’un identifiant et d’un mot de passe pour se connecter à l’armoire. Il lui suffit ensuite de sélectionner le patient concerné sur la liste affichée à l’écran et de se laisser guider pour prélever le médicament prescrit. Toutes les actions sont enregistrées et, tous les matins, je reçois une synthèse automatiquement générée par l’armoire, détaillant les collectes survenues en mon absence. C’est très sécurisant, et cela facilite aussi les réapprovisionnements.
Comment jugez-vous ce système aujourd’hui ?
J’en suis très satisfaite. L’armoire est simple d’utilisation, pratique et fiable, les équipes d’Omnicell sont aisément joignables et réactives, et la sécurisation de notre circuit du médicament est désormais optimale. Lors de leur dernière visite à la rentrée 2023, les experts de la HAS ont ainsi décerné la mention « Qualité des soins confirmée » en retenant un taux de conformité de 98 % sur les différents critères de la procédure de certification. La maîtrise des objectifs du circuit du médicament a contribué à atteindre cette note. En devenant le premier établissement de santé mentale équipé en Nouvelle-Aquitaine, la Clinique psychiatrique Béthanie fait désormais figure d’exemple. Plusieurs pharmaciens hospitaliers, y compris de CHU, sont d’ailleurs venus observer le fonctionnement de notre armoire, et cet intérêt est loin de s’essouffler. En ce qui me concerne, il n’est plus question de nous en passer.
> Plus d'informations sur le site d'Omnicell
> Article paru dans Hospitalia #65, édition de mai 2024, à lire ici
Dr Alexandra Delavelle : Tout a commencé il y a environ 5 ans, lorsque nous avions reçu un appel du pharmacien inspecteur de l’Agence régionale de santé, nous informant qu’une subvention nous avait été octroyée pour l’acquisition d’une armoire sécurisée. Nous ne connaissions pas ce système, d’autant qu’aucun établissement de santé mentale de Nouvelle-Aquitaine n’était alors équipé. Pour autant, nos premiers échanges avec les équipes d’Omnicell nous ont permis de mesurer l’intérêt de cette solution pour sécuriser le circuit du médicament, au sein de l’unité d’hospitalisation complète. J’exerce en effet seule au sein de la pharmacie à usage interne (PUI), ce qui ne me permet pas d’assurer des astreintes les soirs et week-ends. Il existe une procédure d’approvisionnement en besoins urgents en dehors de mes heures de présence, mais il m’est apparu que les oublis de commande de la semaine seraient alors gérés par l’armoire sécurisée. La sécurité s’en verrait ainsi accrue puisque tous les mouvements sont informatisés.
Pourriez-vous revenir sur le déploiement effectif de l’armoire ?
Nous avons été étroitement accompagnés par les équipes d’Omnicell, aussi bien pour l’enregistrement de notre livret thérapeutique – soit 216 références – et l’interfaçage du système avec nos logiciels métiers, que pour le positionnement des médicaments au sein de l’armoire. Nous avons ainsi bénéficié de plusieurs recommandations utiles de la part des techniciens Omnicell, qui nous ont par exemple préconisé de ranger les médicaments disponibles sous plusieurs dosages dans des tiroirs différents, afin de limiter les risques d’erreurs. La prise en main a pour sa part été quasi immédiate. Je craignais que l’armoire ne soit complexe à utiliser, notamment sur le volet informatique ; mais le système est en réalité très intuitif et d’une grande simplicité. Chaque infirmier dispose désormais d’un identifiant et d’un mot de passe pour se connecter à l’armoire. Il lui suffit ensuite de sélectionner le patient concerné sur la liste affichée à l’écran et de se laisser guider pour prélever le médicament prescrit. Toutes les actions sont enregistrées et, tous les matins, je reçois une synthèse automatiquement générée par l’armoire, détaillant les collectes survenues en mon absence. C’est très sécurisant, et cela facilite aussi les réapprovisionnements.
Comment jugez-vous ce système aujourd’hui ?
J’en suis très satisfaite. L’armoire est simple d’utilisation, pratique et fiable, les équipes d’Omnicell sont aisément joignables et réactives, et la sécurisation de notre circuit du médicament est désormais optimale. Lors de leur dernière visite à la rentrée 2023, les experts de la HAS ont ainsi décerné la mention « Qualité des soins confirmée » en retenant un taux de conformité de 98 % sur les différents critères de la procédure de certification. La maîtrise des objectifs du circuit du médicament a contribué à atteindre cette note. En devenant le premier établissement de santé mentale équipé en Nouvelle-Aquitaine, la Clinique psychiatrique Béthanie fait désormais figure d’exemple. Plusieurs pharmaciens hospitaliers, y compris de CHU, sont d’ailleurs venus observer le fonctionnement de notre armoire, et cet intérêt est loin de s’essouffler. En ce qui me concerne, il n’est plus question de nous en passer.
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