En France, la non observance concerne près de la moitié des patients atteints de maladies chroniques dont le nombre ne cesse d'augmenter, et l'on estime son coût à 2 milliards d'euros par an – tandis que celui des journées d'hospitalisation induites est estimé à 1 000 000 et les décès à 8 000, selon le rapport de l’OMS « Adherence to a long term therapies – Evidence for action ».
La non observance apparaît en effet comme la forme de mésusage la plus dangereuse et la plus répandue : des personnes âgées qui se trompent de posologie, des patients greffés qui ne prennent pas leurs anti-rejets ou encore des patients diabétiques qui oublient leurs traitements.
Face à ce constat alarmant, et à ses conséquences directes sur l’économie de notre système de santé, la Fondation Concorde s’est appuyée sur l’expertise d’Observia afin de publier un Livre blanc destiné non seulement à mettre en évidence cette problématique, mais encore à proposer des solutions concrètes et susceptibles d’être rapidement mises en œuvre.
Daniel Séréni, Président de la Commission Santé de la Fondation Concorde explique : « Même les traitements qui préviennent un risque mortel ne sont pas observés de façon rigoureuse ; c’est ce que l’on constate quand on étudie par exemple l’observance des traitements antirétroviraux ou encore de ceux qui préviennent le rejet des greffes d’organes. Outre ses conséquences médicales, le défaut d’observance représente un gâchis de ressources, et les coûts induits affectent fortement les finances du secteur de la santé ».
Docteur en psychologie clinique, Denis Fompeyrine ajoute : « Aujourd’hui, une démarche qui voudrait à la fois renforcer l’efficacité des traitements et les rendre efficients sur le plan économique doit comprendre le parcours émotionnel du patient en tant qu’individu. La maladie est l’occasion d’une plainte chez le patient qui n’est en rien seulement médicale ».
Kevin Dolgin, président d’Observia, conclut : « Un nombre croissant de programmes vise à améliorer l'observance. Ceux‐ci vont des simples rappels de prise, souvent par SMS, à des programmes incluant des interventions par les professionnels de santé, le plus souvent des infirmières. Les résultats de ces programmes varient, mais beaucoup ont fait preuve d’une efficacité importante. Plusieurs interventions ont été étudiées lors d’une méta‐analyse publiée en juin 2013, qui examine 13 programmes d’observance utilisant les SMS et d’autres systèmes similaires. Les auteurs ont conclu que ces interventions ont un impact mesurable sur l’observance ».
La non observance apparaît en effet comme la forme de mésusage la plus dangereuse et la plus répandue : des personnes âgées qui se trompent de posologie, des patients greffés qui ne prennent pas leurs anti-rejets ou encore des patients diabétiques qui oublient leurs traitements.
« Même les traitements qui préviennent un risque mortel ne sont pas observés de façon rigoureuse »
Face à ce constat alarmant, et à ses conséquences directes sur l’économie de notre système de santé, la Fondation Concorde s’est appuyée sur l’expertise d’Observia afin de publier un Livre blanc destiné non seulement à mettre en évidence cette problématique, mais encore à proposer des solutions concrètes et susceptibles d’être rapidement mises en œuvre.
Daniel Séréni, Président de la Commission Santé de la Fondation Concorde explique : « Même les traitements qui préviennent un risque mortel ne sont pas observés de façon rigoureuse ; c’est ce que l’on constate quand on étudie par exemple l’observance des traitements antirétroviraux ou encore de ceux qui préviennent le rejet des greffes d’organes. Outre ses conséquences médicales, le défaut d’observance représente un gâchis de ressources, et les coûts induits affectent fortement les finances du secteur de la santé ».
Docteur en psychologie clinique, Denis Fompeyrine ajoute : « Aujourd’hui, une démarche qui voudrait à la fois renforcer l’efficacité des traitements et les rendre efficients sur le plan économique doit comprendre le parcours émotionnel du patient en tant qu’individu. La maladie est l’occasion d’une plainte chez le patient qui n’est en rien seulement médicale ».
Kevin Dolgin, président d’Observia, conclut : « Un nombre croissant de programmes vise à améliorer l'observance. Ceux‐ci vont des simples rappels de prise, souvent par SMS, à des programmes incluant des interventions par les professionnels de santé, le plus souvent des infirmières. Les résultats de ces programmes varient, mais beaucoup ont fait preuve d’une efficacité importante. Plusieurs interventions ont été étudiées lors d’une méta‐analyse publiée en juin 2013, qui examine 13 programmes d’observance utilisant les SMS et d’autres systèmes similaires. Les auteurs ont conclu que ces interventions ont un impact mesurable sur l’observance ».