Dans quel contexte vous êtes-vous équipés du dispositif VeinViewer® ?
Dr Dominique Lunte : Nous travaillions déjà avec Greiner Bio-One, qui est un partenaire historique. Il y a environ trois ans, ses équipes sont venues nous présenter le VeinViewer®, un dispositif innovant permettant de visualiser le schéma veineux d’un patient en temps réel. Cela nous a aussitôt intéressés car, comme tout laboratoire de biologie médicale (LBM), nous sommes régulièrement confrontés à des patients difficiles à prélever – veines fragiles, petites, etc. Disposer d’une solution permettant de repérer les vaisseaux sanguins avec précision pourrait donc à la fois améliorer le confort des préleveurs et celui des patients. Nous avons testé le VeinViewer® dans l’un de nos sites et, face aux bénéfices constatés, nous avons décidé d’acquérir une dizaine d’unités pour équiper nos LBM.
Dr Isabelle Lacherade : Nous avons ici été étroitement accompagnés par les équipes de Greiner Bio-One, bien que le dispositif soit particulièrement simple d’utilisation. Tous les préleveurs ont néanmoins été formés, ce qui a notamment permis de lever quelques appréhensions – c’est souvent le cas lors de l’arrivée d’une nouvelle technologie. En particulier, il a fallu rassurer certains professionnels, en insistant sur le fait que recourir au VeinViewer®, ce n’est pas être un mauvais préleveur, mais plutôt un préleveur soucieux du confort de ses patients. Fait appréciable, les équipes de Greiner Bio-One ont maintenu le contact pour pouvoir, à l’issue des premiers mois d’utilisation, identifier les problématiques potentielles et proposer des réponses adaptées.
Comment fonctionne concrètement le VeinViewer® ?
Dr Dominique Lunte : Produisant une lumière dans le proche infrarouge [voir encadré], le dispositif peut être utilisé avant la ponction, pour localiser les différentes options et préparer le prélèvement, ou être maintenu durant l’acte, pour assister le préleveur qui peut ainsi vérifier l’intégrité veineuse tout au long de la procédure. Un cadre d’image est directement projeté sur la peau du patient et propose plusieurs modes de visualisation : en mode universel, le réseau veineux s’affiche en vert sur fond noir, tandis qu’en mode inversé les veines sont visibles en noir sur fond vert, ce qui permet de s’adapter aux préférences de chaque préleveur.
Dr Isabelle Lacherade : Il est également possible d’affiner le niveau de détails visualisés, de modifier la brillance de l’image pour pallier des conditions d’éclairage changeantes, et d’ajuster la taille de l’écran projeté sur la peau grâce à trois formats de fenêtres [voir encadré]. Cela dit, la fenêtre standard est tout à fait adaptée à la majorité des patients. Nous disposons pour notre part d’un modèle sur roulettes et bras amovible, que nous trouvons très bien pensé, puisque la distance à laquelle il doit être positionné ne gêne absolument pas le prélèvement. La disponibilité de deux batteries est également appréciable, car nous avons ainsi l’assurance de toujours disposer d’un VeinViewer® opérationnel. Le dispositif a en outre démontré sa robustesse et sa fiabilité : en trois ans d’utilisation, nous n’avons jamais eu de panne !
Vous avez évoqué les bénéfices de cette solution. Pourriez-vous nous en parler ?
Dr Isabelle Lacherade : Le VeinViewer® sécurise en effet le préleveur, car la ponction est réussie dès la première tentative. À titre personnel, il m’a plusieurs fois sortie de situations compliquées ! Le recours au dispositif est également rassurant pour le patient, y compris lorsqu’il n’y a pas de pathologie veineuse particulière. Nous l’utilisons parfois à de simples fins pédagogiques, pour rassurer un patient un peu anxieux : nous pouvons lui montrer son réseau veineux avant le prélèvement et lui expliquer la procédure, ce qui permet d’atténuer son stress. La solution est donc très bien acceptée par les patients, qui apprécient d’ailleurs le fait que nos laboratoires aient tout mis en œuvre pour effectuer les prélèvements dans des conditions optimales.
Comment le dispositif est-il perçu par les préleveurs ?
Dr Dominique Lunte : Comme nous l’évoquions plus haut, certains craignaient que le recours au VeinViewer® ne remette en question leurs compétences. Un important travail de sensibilisation a donc été effectué lors du déploiement, et se poursuit auprès des nouveaux arrivants. Aujourd’hui, la réalisation d’une prise de sang sous VeinViewer® fait partie du dossier de qualification des préleveurs. Nous disposons d’une solution efficace et réellement utile pour mieux prendre en charge notre patientèle. Il nous faut l’utiliser à chaque fois que nécessaire, d’autant que cette attention portée au confort et au bien-être de nos patients participe à l’attractivité de notre groupe, désormais connu sur la place publique comme un laboratoire où l’on « pique bien ».
> Contact : Greiner Bio-One - www.gbo.com/fr-fr/ - accueil.france@gbo.com - 01.69.86.25.25
Dr Dominique Lunte : Nous travaillions déjà avec Greiner Bio-One, qui est un partenaire historique. Il y a environ trois ans, ses équipes sont venues nous présenter le VeinViewer®, un dispositif innovant permettant de visualiser le schéma veineux d’un patient en temps réel. Cela nous a aussitôt intéressés car, comme tout laboratoire de biologie médicale (LBM), nous sommes régulièrement confrontés à des patients difficiles à prélever – veines fragiles, petites, etc. Disposer d’une solution permettant de repérer les vaisseaux sanguins avec précision pourrait donc à la fois améliorer le confort des préleveurs et celui des patients. Nous avons testé le VeinViewer® dans l’un de nos sites et, face aux bénéfices constatés, nous avons décidé d’acquérir une dizaine d’unités pour équiper nos LBM.
Dr Isabelle Lacherade : Nous avons ici été étroitement accompagnés par les équipes de Greiner Bio-One, bien que le dispositif soit particulièrement simple d’utilisation. Tous les préleveurs ont néanmoins été formés, ce qui a notamment permis de lever quelques appréhensions – c’est souvent le cas lors de l’arrivée d’une nouvelle technologie. En particulier, il a fallu rassurer certains professionnels, en insistant sur le fait que recourir au VeinViewer®, ce n’est pas être un mauvais préleveur, mais plutôt un préleveur soucieux du confort de ses patients. Fait appréciable, les équipes de Greiner Bio-One ont maintenu le contact pour pouvoir, à l’issue des premiers mois d’utilisation, identifier les problématiques potentielles et proposer des réponses adaptées.
Comment fonctionne concrètement le VeinViewer® ?
Dr Dominique Lunte : Produisant une lumière dans le proche infrarouge [voir encadré], le dispositif peut être utilisé avant la ponction, pour localiser les différentes options et préparer le prélèvement, ou être maintenu durant l’acte, pour assister le préleveur qui peut ainsi vérifier l’intégrité veineuse tout au long de la procédure. Un cadre d’image est directement projeté sur la peau du patient et propose plusieurs modes de visualisation : en mode universel, le réseau veineux s’affiche en vert sur fond noir, tandis qu’en mode inversé les veines sont visibles en noir sur fond vert, ce qui permet de s’adapter aux préférences de chaque préleveur.
Dr Isabelle Lacherade : Il est également possible d’affiner le niveau de détails visualisés, de modifier la brillance de l’image pour pallier des conditions d’éclairage changeantes, et d’ajuster la taille de l’écran projeté sur la peau grâce à trois formats de fenêtres [voir encadré]. Cela dit, la fenêtre standard est tout à fait adaptée à la majorité des patients. Nous disposons pour notre part d’un modèle sur roulettes et bras amovible, que nous trouvons très bien pensé, puisque la distance à laquelle il doit être positionné ne gêne absolument pas le prélèvement. La disponibilité de deux batteries est également appréciable, car nous avons ainsi l’assurance de toujours disposer d’un VeinViewer® opérationnel. Le dispositif a en outre démontré sa robustesse et sa fiabilité : en trois ans d’utilisation, nous n’avons jamais eu de panne !
Vous avez évoqué les bénéfices de cette solution. Pourriez-vous nous en parler ?
Dr Isabelle Lacherade : Le VeinViewer® sécurise en effet le préleveur, car la ponction est réussie dès la première tentative. À titre personnel, il m’a plusieurs fois sortie de situations compliquées ! Le recours au dispositif est également rassurant pour le patient, y compris lorsqu’il n’y a pas de pathologie veineuse particulière. Nous l’utilisons parfois à de simples fins pédagogiques, pour rassurer un patient un peu anxieux : nous pouvons lui montrer son réseau veineux avant le prélèvement et lui expliquer la procédure, ce qui permet d’atténuer son stress. La solution est donc très bien acceptée par les patients, qui apprécient d’ailleurs le fait que nos laboratoires aient tout mis en œuvre pour effectuer les prélèvements dans des conditions optimales.
Comment le dispositif est-il perçu par les préleveurs ?
Dr Dominique Lunte : Comme nous l’évoquions plus haut, certains craignaient que le recours au VeinViewer® ne remette en question leurs compétences. Un important travail de sensibilisation a donc été effectué lors du déploiement, et se poursuit auprès des nouveaux arrivants. Aujourd’hui, la réalisation d’une prise de sang sous VeinViewer® fait partie du dossier de qualification des préleveurs. Nous disposons d’une solution efficace et réellement utile pour mieux prendre en charge notre patientèle. Il nous faut l’utiliser à chaque fois que nécessaire, d’autant que cette attention portée au confort et au bien-être de nos patients participe à l’attractivité de notre groupe, désormais connu sur la place publique comme un laboratoire où l’on « pique bien ».
> Contact : Greiner Bio-One - www.gbo.com/fr-fr/ - accueil.france@gbo.com - 01.69.86.25.25
Comment fonctionne le VeinViewer® ?
Le VeinViewer® projette sur la peau du patient une lumière inoffensive, dans le proche infrarouge (PIR), qui sera elle-même absorbée par l’hémoglobine dans le sang et les tissus environnants, avant d’être renvoyée vers le dispositif. Celui-ci transforme ces données en image, ajoute de la couleur, et renvoie le tout sur la peau pour fournir une visualisation en temps réel des vaisseaux sanguins. Les veines périphériques peuvent ainsi être visualisées jusqu’à 10 mm sous la peau, et le réseau sanguin jusqu’à 15 mm sous la surface de la peau. Deux versions du VeinViewer® existent aujourd’hui, le VeinViewer® Flex, portable et compact, et le VeinViewer® Vision 2, permettant une utilisation à 360° sur bras amovible.
Et sur le volet logiciel ?
Le VeinViewer® est associé au logiciel AssessTM Imaging Suite, offrant un large éventail de modes pour une visualisation optimale des veines de chaque patient. Conforme à la norme HIPAA, celui-ci peut prendre jusqu’à 200 images du capital veineux du patient et exporter ces données vers le DPI. La fonctionnalité CathCompassTM permet pour sa part de projeter un graphique de référence sur la peau et ainsi comparer, en temps réel, la taille des veines du patient avec celle des cathéters standards du marché.
Le VeinViewer® projette sur la peau du patient une lumière inoffensive, dans le proche infrarouge (PIR), qui sera elle-même absorbée par l’hémoglobine dans le sang et les tissus environnants, avant d’être renvoyée vers le dispositif. Celui-ci transforme ces données en image, ajoute de la couleur, et renvoie le tout sur la peau pour fournir une visualisation en temps réel des vaisseaux sanguins. Les veines périphériques peuvent ainsi être visualisées jusqu’à 10 mm sous la peau, et le réseau sanguin jusqu’à 15 mm sous la surface de la peau. Deux versions du VeinViewer® existent aujourd’hui, le VeinViewer® Flex, portable et compact, et le VeinViewer® Vision 2, permettant une utilisation à 360° sur bras amovible.
Et sur le volet logiciel ?
Le VeinViewer® est associé au logiciel AssessTM Imaging Suite, offrant un large éventail de modes pour une visualisation optimale des veines de chaque patient. Conforme à la norme HIPAA, celui-ci peut prendre jusqu’à 200 images du capital veineux du patient et exporter ces données vers le DPI. La fonctionnalité CathCompassTM permet pour sa part de projeter un graphique de référence sur la peau et ainsi comparer, en temps réel, la taille des veines du patient avec celle des cathéters standards du marché.
> Article paru dans Hospitalia #66, édition de septembre 2024, à lire ici