Pourriez-vous, pour commencer, nous présenter la PUI du CHU de Caen ?
Dr Guillaume Saint-Lorant : Celle-ci regroupe 22 praticiens hospitaliers pharmaciens, 3 assistants, un assistant hospitalo-universitaire et un assistant-spécialiste régional, un cadre et un cadre supérieur, ainsi que 44 équivalents temps plein de personnel paramédical. Ces différents profils sont répartis dans les sept secteurs de la pharmacie : un secteur de pharmacie clinique, un secteur Accès précoce-Accès compassionnel (AP-AC), rétrocession et lien avec la ville ; un secteur automatisation et informatisation ; un autre pour la gestion des flux et des approvisionnements, en charge donc du volet logistique pour les médicaments et les dispositifs médicaux ; un secteur innovation, enseignement et recherche ; et un secteur assurance qualité, gestion des risques et vigilance, qui traite notamment des enjeux de matériovigilance des dispositifs médicaux. S’y ajoute un vaste secteur Production, qui regroupe aussi bien l’unité de préparation des chimiothérapies, le préparatoire que le laboratoire de contrôle, la radiopharmacie et la stérilisation.
La PUI du CHU de Caen a récemment déménagé. Pourriez-vous nous en parler ?
Dans le cadre du projet de nouvel hôpital du CHU de Caen-Normandie, la PUI a effectivement emménagé en février dernier dans de nouveaux locaux. Nous faisons ainsi partie des premiers services à avoir sauté le pas, l’accueil des patients dans le nouveau bâtiment n’étant prévu qu’en 2027. Mais la PUI peut déjà s’adapter à son nouvel environnement architectural et matériel, ainsi qu’aux nouvelles organisations qui en découlent. Car, bien que la distance entre nos anciens et nouveaux locaux soit faible, de l’ordre de seulement quelques centaines de mètres, le bond effectué est en réalité immense.
Justement, quels sont les changements apportés par ce déménagement ?
Plusieurs points sont ici notables avec, par exemple, l’installation sur site d’une plateforme logistique avec une partie dédiée la PUI. Un palettier nous y est même dédié, facilitant par là même nos propres activités logistiques, sachant que la PUI gère elle-même ses stocks, de la palette au blister individuel. Et c’est loin d’être la seule avancée. En termes d’innovations technologiques, la nouvelle PUI dispose d’un plateau de pharmacotechnie opéré dans une zone à atmosphère contrôlée (ZAC), et regroupant les unités de préparation des chimiothérapies et des formes stériles, le préparatoire et le laboratoire de contrôles. Cette ZAC est aussi dotée de sas réfrigérés, véritables zones intermédiaires qui permettent de « pousser » les stocks en fonction de l’activité, facilitant ainsi le réapprovisionnement en cours de production.
Quels sont les projets actuels de la PUI ?
Ils sont nombreux, et portent par exemple sur l’accompagnement des services de soins durant leur propre emménagement, ou encore le déploiement d’un nouveau Dossier patient informatisé (DPI). Je m’arrêterais particulièrement sur un projet innovant, même s’il ne s’agit pas, ici, d’innovation technologique : nous travaillons actuellement sur le codage des activités de pharmacie clinique. De nombreux établissements se mobilisent aujourd’hui pour contribuer au développement de la pharmacie clinique, en écho aux travaux de la Société française de pharmacie clinique (SFPC). À Caen, nous avons choisi de porter cette thématique sous l’angle du codage, en nous rapprochant du Département d’information médicale (DIM) de l’hôpital. Certes, les activités de pharmacie clinique ne feront pas l’objet d’une rémunération spécifique, mais une cotation correcte permettra de mieux les recenser, de mieux les comptabiliser et, plus largement, de mieux les valoriser.
Le secteur pharmaceutique fait régulièrement face à des tensions d’approvisionnement. Travaillez-vous aussi sur ce sujet ?
Nous avons mis en place un groupe intra-PUI spécifiquement dédié à la gestion des tensions d’approvisionnement et des ruptures qui sont, comme vous le rappelez, une préoccupation très importante à l’heure actuelle. Au sein de la PUI, nous organisons donc un point hebdomadaire couplé à l’envoi d’une newsletter à destination de tous les services et de tous les soignants, médicaux comme paramédicaux, à l’échelle du CHU mais aussi du GHT Normandie Centre, dont nous sommes l’établissement support.
Quel rôle jouez-vous aujourd’hui au sein de ce GHT ?
La PUI intervient à différents niveaux, du partage d’informations à l’organisation d’ateliers de pharmacie clinique sur des études de cas, en passant par des réflexions sur les ressources humaines ou des échanges sur les politiques d’achats et d’attribution des marchés et les démarches qualité. Nous nous appuyons ici sur le projet médical partagé du GHT, qui comporte un volet pharmaceutique.
Vous l’évoquiez plus haut, la PUI du CHU de Caen dispose d’ailleurs d’un « assistant-spécialiste régional ». En quoi consiste exactement cette fonction ?
Le poste d’assistant-spécialiste régional est né de nos réflexions sur les ressources humaines menées à l’échelle du GHT. Il s’agit, concrètement, d’un poste partagé entre deux établissements du groupement, assez proches géographiquement pour faciliter les déplacements. L’assistante-spécialiste régionale qui est actuellement présente au sein de la PUI partage ainsi son temps entre le CHU et l’établissement public de santé mentale (EPSM) de Caen. L’assistante précédente était pour sa part rattaché au CHU et au CH de Falaise.
Quels sont les retours des professionnels et établissements concernés ?
Dans un cas comme dans l’autre, ils sont bons. Le poste est en lui-même intéressant, car il permet de se confronter à des organisations, des patients et des situations plus diversifiés. Et, pour les bénéficiaires, cette initiative permet de les rapprocher en leur donnant l’opportunité de partager leur expérience sur des projets qui peuvent être spécifiques. L’assistante travaillant entre Caen et Falaise a, par exemple, développé tout un projet d’éducation thérapeutique autour de la diabétologie. Elle a pu mettre ce projet en œuvre dans les deux établissements, multipliant les échanges et les retours autour de situations variées, tout en apportant une expertise unique. Et ce n’est là qu’un exemple des nombreuses possibilités offertes par cette organisation, que nous souhaitons d’ailleurs étendre en incluant, pourquoi pas, des praticiens.
Parmi les nouveaux outils déployés au sein de la PUI, certains utilisent-ils de l’intelligence artificielle (IA) ?
Oui, cela est notamment le cas pour la validation des ordonnances, l’aide à la décision, ou l’aide à la synthèse, bibliographique ou autre. Ce sont des technologies qui apportent un appui pertinent, nous permettant de gagner du temps. Plusieurs solutions de ce type existent aujourd’hui et, à l’heure du choix, nous avons été vigilants pour retenir celles qui nous ont semblé être les mieux adaptées à notre activité, et les plus ergonomiques. Les outils intégrant de l’IA sontd’ailleurs aujourd’hui entrés dans le quotidien de la PUI, et apportent une plus-value indéniable.
Comment imaginez-vous la place future des PUI dans le système de santé ?
Les projections tendent à montrer que nous nous dirigeons vers une modification des parcours patients, avec des parcours de soins beaucoup plus courts, de type hôpital de jour. Ce qui, sur le volet pharmaceutique, nécessitera de renforcer l’information du patient, et de mieux sécuriser l’approvisionnement des produits qui lui sont destinés, à l’hôpital comme en ville. Les pharmacies hospitalières devraient donc, à l’avenir, accroître leurs liens avec les professionnels de ville – médecins et pharmaciens. Sans oublier, bien sûr, les services hospitaliers. Sur ce point, le CHU de Caen-Normandie a déjà instauré deux postes de pharmaciens déportés dans les unités de soins, en gériatrie et en hématologie. Ces deux services prioritaires dans la sécurisation de la prise en charge médicamenteuse bénéficient ainsi de la présence d’un pharmacien à 80 %, les 20 % restants étant réservés à la PUI. Grâce à ce dispositif, nous avons affermi les liens avec les équipes médicales et paramédicales, qui apprécient d’avoir plus facilement accès à l’expertise pharmaceutique. Au vu du succès rencontré, nous souhaitons étendre la démarche aux services de pédiatrie et de réanimation, qui sont également prioritaires pour la sécurisation de la prise en charge médicamenteuse.
Vous vous orientez donc vers d’autres types de postes à temps partagé…
Bien qu’ils n’aient pas vocation à s’appliquer partout, ces postes partagés nous semblent apporter une réelle valeur ajoutée dans l’activité de la PUI. Ils permettent aussi de renforcer les liens avec nos partenaires. Or c’est là un enjeu particulièrement important pour assurer une prise en charge globale et fluide du patient. Le rapprochement entre l’hôpital et la ville doit également se faire en ce sens : les différents acteurs d’un parcours de soins, qu’ils soient hospitaliers ou libéraux, n’ont d’autre choix que de mieux travailler ensemble, pour correctement préparer chaque étape du parcours et en assurer la cohérence d’ensemble. Les nouvelles technologies ont ici un rôle important à jouer, en uniformisant les pratiques entre les établissements membres d’un même GHT, et en facilitant le partage d’informations avec les acteurs de la ville.
Quels enjeux identifiez-vous sur ce champ précis du numérique en santé ?
La généralisation de ces technologies impose de réels efforts, qui doivent aller de pair avec une réflexion autour de leur sécurisation. Le numérique apporte une aide indéniable dans le monde de la santé, nous devons nous assurer que ses usages et applications se fassent de manière totalement sécuritaire. Ce sujet complexe nécessite une mobilisation à grande échelle, de la part des spécialistes du numérique et de ceux des soins. C’est pourquoi nous travaillons ici conjointement avec la direction des systèmes d’information et de la transformation numérique du CHU, pour assurer un fonctionnement optimal des nouveaux outils métiers tout en limitant le risque cyber.
> Article paru dans Hospitalia #67, édition de décembre 2024, à lire ici
Dr Guillaume Saint-Lorant : Celle-ci regroupe 22 praticiens hospitaliers pharmaciens, 3 assistants, un assistant hospitalo-universitaire et un assistant-spécialiste régional, un cadre et un cadre supérieur, ainsi que 44 équivalents temps plein de personnel paramédical. Ces différents profils sont répartis dans les sept secteurs de la pharmacie : un secteur de pharmacie clinique, un secteur Accès précoce-Accès compassionnel (AP-AC), rétrocession et lien avec la ville ; un secteur automatisation et informatisation ; un autre pour la gestion des flux et des approvisionnements, en charge donc du volet logistique pour les médicaments et les dispositifs médicaux ; un secteur innovation, enseignement et recherche ; et un secteur assurance qualité, gestion des risques et vigilance, qui traite notamment des enjeux de matériovigilance des dispositifs médicaux. S’y ajoute un vaste secteur Production, qui regroupe aussi bien l’unité de préparation des chimiothérapies, le préparatoire que le laboratoire de contrôle, la radiopharmacie et la stérilisation.
La PUI du CHU de Caen a récemment déménagé. Pourriez-vous nous en parler ?
Dans le cadre du projet de nouvel hôpital du CHU de Caen-Normandie, la PUI a effectivement emménagé en février dernier dans de nouveaux locaux. Nous faisons ainsi partie des premiers services à avoir sauté le pas, l’accueil des patients dans le nouveau bâtiment n’étant prévu qu’en 2027. Mais la PUI peut déjà s’adapter à son nouvel environnement architectural et matériel, ainsi qu’aux nouvelles organisations qui en découlent. Car, bien que la distance entre nos anciens et nouveaux locaux soit faible, de l’ordre de seulement quelques centaines de mètres, le bond effectué est en réalité immense.
Justement, quels sont les changements apportés par ce déménagement ?
Plusieurs points sont ici notables avec, par exemple, l’installation sur site d’une plateforme logistique avec une partie dédiée la PUI. Un palettier nous y est même dédié, facilitant par là même nos propres activités logistiques, sachant que la PUI gère elle-même ses stocks, de la palette au blister individuel. Et c’est loin d’être la seule avancée. En termes d’innovations technologiques, la nouvelle PUI dispose d’un plateau de pharmacotechnie opéré dans une zone à atmosphère contrôlée (ZAC), et regroupant les unités de préparation des chimiothérapies et des formes stériles, le préparatoire et le laboratoire de contrôles. Cette ZAC est aussi dotée de sas réfrigérés, véritables zones intermédiaires qui permettent de « pousser » les stocks en fonction de l’activité, facilitant ainsi le réapprovisionnement en cours de production.
Quels sont les projets actuels de la PUI ?
Ils sont nombreux, et portent par exemple sur l’accompagnement des services de soins durant leur propre emménagement, ou encore le déploiement d’un nouveau Dossier patient informatisé (DPI). Je m’arrêterais particulièrement sur un projet innovant, même s’il ne s’agit pas, ici, d’innovation technologique : nous travaillons actuellement sur le codage des activités de pharmacie clinique. De nombreux établissements se mobilisent aujourd’hui pour contribuer au développement de la pharmacie clinique, en écho aux travaux de la Société française de pharmacie clinique (SFPC). À Caen, nous avons choisi de porter cette thématique sous l’angle du codage, en nous rapprochant du Département d’information médicale (DIM) de l’hôpital. Certes, les activités de pharmacie clinique ne feront pas l’objet d’une rémunération spécifique, mais une cotation correcte permettra de mieux les recenser, de mieux les comptabiliser et, plus largement, de mieux les valoriser.
Le secteur pharmaceutique fait régulièrement face à des tensions d’approvisionnement. Travaillez-vous aussi sur ce sujet ?
Nous avons mis en place un groupe intra-PUI spécifiquement dédié à la gestion des tensions d’approvisionnement et des ruptures qui sont, comme vous le rappelez, une préoccupation très importante à l’heure actuelle. Au sein de la PUI, nous organisons donc un point hebdomadaire couplé à l’envoi d’une newsletter à destination de tous les services et de tous les soignants, médicaux comme paramédicaux, à l’échelle du CHU mais aussi du GHT Normandie Centre, dont nous sommes l’établissement support.
Quel rôle jouez-vous aujourd’hui au sein de ce GHT ?
La PUI intervient à différents niveaux, du partage d’informations à l’organisation d’ateliers de pharmacie clinique sur des études de cas, en passant par des réflexions sur les ressources humaines ou des échanges sur les politiques d’achats et d’attribution des marchés et les démarches qualité. Nous nous appuyons ici sur le projet médical partagé du GHT, qui comporte un volet pharmaceutique.
Vous l’évoquiez plus haut, la PUI du CHU de Caen dispose d’ailleurs d’un « assistant-spécialiste régional ». En quoi consiste exactement cette fonction ?
Le poste d’assistant-spécialiste régional est né de nos réflexions sur les ressources humaines menées à l’échelle du GHT. Il s’agit, concrètement, d’un poste partagé entre deux établissements du groupement, assez proches géographiquement pour faciliter les déplacements. L’assistante-spécialiste régionale qui est actuellement présente au sein de la PUI partage ainsi son temps entre le CHU et l’établissement public de santé mentale (EPSM) de Caen. L’assistante précédente était pour sa part rattaché au CHU et au CH de Falaise.
Quels sont les retours des professionnels et établissements concernés ?
Dans un cas comme dans l’autre, ils sont bons. Le poste est en lui-même intéressant, car il permet de se confronter à des organisations, des patients et des situations plus diversifiés. Et, pour les bénéficiaires, cette initiative permet de les rapprocher en leur donnant l’opportunité de partager leur expérience sur des projets qui peuvent être spécifiques. L’assistante travaillant entre Caen et Falaise a, par exemple, développé tout un projet d’éducation thérapeutique autour de la diabétologie. Elle a pu mettre ce projet en œuvre dans les deux établissements, multipliant les échanges et les retours autour de situations variées, tout en apportant une expertise unique. Et ce n’est là qu’un exemple des nombreuses possibilités offertes par cette organisation, que nous souhaitons d’ailleurs étendre en incluant, pourquoi pas, des praticiens.
Parmi les nouveaux outils déployés au sein de la PUI, certains utilisent-ils de l’intelligence artificielle (IA) ?
Oui, cela est notamment le cas pour la validation des ordonnances, l’aide à la décision, ou l’aide à la synthèse, bibliographique ou autre. Ce sont des technologies qui apportent un appui pertinent, nous permettant de gagner du temps. Plusieurs solutions de ce type existent aujourd’hui et, à l’heure du choix, nous avons été vigilants pour retenir celles qui nous ont semblé être les mieux adaptées à notre activité, et les plus ergonomiques. Les outils intégrant de l’IA sontd’ailleurs aujourd’hui entrés dans le quotidien de la PUI, et apportent une plus-value indéniable.
Comment imaginez-vous la place future des PUI dans le système de santé ?
Les projections tendent à montrer que nous nous dirigeons vers une modification des parcours patients, avec des parcours de soins beaucoup plus courts, de type hôpital de jour. Ce qui, sur le volet pharmaceutique, nécessitera de renforcer l’information du patient, et de mieux sécuriser l’approvisionnement des produits qui lui sont destinés, à l’hôpital comme en ville. Les pharmacies hospitalières devraient donc, à l’avenir, accroître leurs liens avec les professionnels de ville – médecins et pharmaciens. Sans oublier, bien sûr, les services hospitaliers. Sur ce point, le CHU de Caen-Normandie a déjà instauré deux postes de pharmaciens déportés dans les unités de soins, en gériatrie et en hématologie. Ces deux services prioritaires dans la sécurisation de la prise en charge médicamenteuse bénéficient ainsi de la présence d’un pharmacien à 80 %, les 20 % restants étant réservés à la PUI. Grâce à ce dispositif, nous avons affermi les liens avec les équipes médicales et paramédicales, qui apprécient d’avoir plus facilement accès à l’expertise pharmaceutique. Au vu du succès rencontré, nous souhaitons étendre la démarche aux services de pédiatrie et de réanimation, qui sont également prioritaires pour la sécurisation de la prise en charge médicamenteuse.
Vous vous orientez donc vers d’autres types de postes à temps partagé…
Bien qu’ils n’aient pas vocation à s’appliquer partout, ces postes partagés nous semblent apporter une réelle valeur ajoutée dans l’activité de la PUI. Ils permettent aussi de renforcer les liens avec nos partenaires. Or c’est là un enjeu particulièrement important pour assurer une prise en charge globale et fluide du patient. Le rapprochement entre l’hôpital et la ville doit également se faire en ce sens : les différents acteurs d’un parcours de soins, qu’ils soient hospitaliers ou libéraux, n’ont d’autre choix que de mieux travailler ensemble, pour correctement préparer chaque étape du parcours et en assurer la cohérence d’ensemble. Les nouvelles technologies ont ici un rôle important à jouer, en uniformisant les pratiques entre les établissements membres d’un même GHT, et en facilitant le partage d’informations avec les acteurs de la ville.
Quels enjeux identifiez-vous sur ce champ précis du numérique en santé ?
La généralisation de ces technologies impose de réels efforts, qui doivent aller de pair avec une réflexion autour de leur sécurisation. Le numérique apporte une aide indéniable dans le monde de la santé, nous devons nous assurer que ses usages et applications se fassent de manière totalement sécuritaire. Ce sujet complexe nécessite une mobilisation à grande échelle, de la part des spécialistes du numérique et de ceux des soins. C’est pourquoi nous travaillons ici conjointement avec la direction des systèmes d’information et de la transformation numérique du CHU, pour assurer un fonctionnement optimal des nouveaux outils métiers tout en limitant le risque cyber.
> Article paru dans Hospitalia #67, édition de décembre 2024, à lire ici