En quoi consiste, plus concrètement, le projet actuellement mis en place dans les LBM de l’AP-HP ?
Sylvain Chiusa : Celui-ci est à la fois motivé par le schéma directeur des systèmes d’information de l’AP-HP, et par les objectifs de la stratégie « nouvelle AP-HP », formalisée par la direction générale. En centralisant l’ensemble des SGL de l’AP-HP, nous souhaitons, pour résumer, renforcer les collaborations entre les différents laboratoires de biologie médicale, tout en rationalisant les coûts de maintenance informatique. Nous comptons d’ailleurs disposer à terme, d’une base unique pour l’ensemble de l’AP-HP. Nous nous sommes fixé un objectif intermédiaire en accord avec l’éditeur, de quatre bases sur les quatre à cinq prochaines années. Le projet a démarré fin 2018 avec la mise en route d’un pilote, regroupant les hôpitaux Cochin et Necker sur une même base de données. Ils devraient être rejoints en 2023 par l’Hôpital Européen Georges Pompidou. En parallèle, un deuxième couloir a débuté en 2021, avec 8 autres établissements. Ces deux premiers regroupements représentent deux des quatre grandes bases à venir. Le rythme et le séquençage de la suite des événements restent toutefois à déterminer.
Pourquoi avoir ici retenu MIPS et son SGL GLIMS ?
Notre partenariat avec MIPS est ancien, et a été noué bien avant mon arrivée à l’AP-HP. Cela fait plus de dix ans que la version 8 de GLIMS a été déployée sur la très grande majorité de nos hôpitaux, où elle couvre l’ensemble des missions quotidiennes – du pré-analytique au rendu du résultat final. Le principal avantage de la solution réside dans sa dimension adaptable, modulaire, qui lui permet d’adresser quasi tout le spectre des besoins d’un laboratoire et sur laquelle nous avons maintenant acquis une grande maîtrise. C’est d’ailleurs ce qui nous permet aujourd’hui de répondre avec pertinence aux attentes de nos praticiens.
Quels défis avez-vous rencontrés lors des premières étapes du projet ?
Du paramétrage au manque de bras, ils ont été nombreux… Mais les enjeux majeurs se situent principalement autour deux facteurs clés : les délais contraints et la capacité à faire. Sur ce dernier point, les laboratoires étant très affectés par le manque de personnel, ils n’ont que très peu de temps à consacrer aux besoins de l’informatique. Et les Directions des Systèmes d’Information sont elles aussi en manque d’effectifs. Quoi qu’il en soit, une implication forte des laboratoires, l’appui d’un sponsor médical, la mobilisation de l’éditeur ainsi que la disponibilité d’une équipe DSI forte, soudée, experte, ont contribué à la réussite des premières phases du projet. Nous comptons bien poursuivre sur cette dynamique afin d’assurer le déploiement de GLIMS V9 sur les futures quatre bases de données et, à terme, le succès du passage en base unique.
> Plus d'informations sur le site de CliniSys
Article publié dans l'édition de septembre 2022 d'Hospitalia à lire ici.
Sylvain Chiusa : Celui-ci est à la fois motivé par le schéma directeur des systèmes d’information de l’AP-HP, et par les objectifs de la stratégie « nouvelle AP-HP », formalisée par la direction générale. En centralisant l’ensemble des SGL de l’AP-HP, nous souhaitons, pour résumer, renforcer les collaborations entre les différents laboratoires de biologie médicale, tout en rationalisant les coûts de maintenance informatique. Nous comptons d’ailleurs disposer à terme, d’une base unique pour l’ensemble de l’AP-HP. Nous nous sommes fixé un objectif intermédiaire en accord avec l’éditeur, de quatre bases sur les quatre à cinq prochaines années. Le projet a démarré fin 2018 avec la mise en route d’un pilote, regroupant les hôpitaux Cochin et Necker sur une même base de données. Ils devraient être rejoints en 2023 par l’Hôpital Européen Georges Pompidou. En parallèle, un deuxième couloir a débuté en 2021, avec 8 autres établissements. Ces deux premiers regroupements représentent deux des quatre grandes bases à venir. Le rythme et le séquençage de la suite des événements restent toutefois à déterminer.
Pourquoi avoir ici retenu MIPS et son SGL GLIMS ?
Notre partenariat avec MIPS est ancien, et a été noué bien avant mon arrivée à l’AP-HP. Cela fait plus de dix ans que la version 8 de GLIMS a été déployée sur la très grande majorité de nos hôpitaux, où elle couvre l’ensemble des missions quotidiennes – du pré-analytique au rendu du résultat final. Le principal avantage de la solution réside dans sa dimension adaptable, modulaire, qui lui permet d’adresser quasi tout le spectre des besoins d’un laboratoire et sur laquelle nous avons maintenant acquis une grande maîtrise. C’est d’ailleurs ce qui nous permet aujourd’hui de répondre avec pertinence aux attentes de nos praticiens.
Quels défis avez-vous rencontrés lors des premières étapes du projet ?
Du paramétrage au manque de bras, ils ont été nombreux… Mais les enjeux majeurs se situent principalement autour deux facteurs clés : les délais contraints et la capacité à faire. Sur ce dernier point, les laboratoires étant très affectés par le manque de personnel, ils n’ont que très peu de temps à consacrer aux besoins de l’informatique. Et les Directions des Systèmes d’Information sont elles aussi en manque d’effectifs. Quoi qu’il en soit, une implication forte des laboratoires, l’appui d’un sponsor médical, la mobilisation de l’éditeur ainsi que la disponibilité d’une équipe DSI forte, soudée, experte, ont contribué à la réussite des premières phases du projet. Nous comptons bien poursuivre sur cette dynamique afin d’assurer le déploiement de GLIMS V9 sur les futures quatre bases de données et, à terme, le succès du passage en base unique.
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Article publié dans l'édition de septembre 2022 d'Hospitalia à lire ici.