Le Dr Éric Lamielle, pharmacien-gérant
Dans quel contexte ce pilote a-t-il vu le jour ?
Dr Éric Lamielle : Tout commence avec la mise en œuvre d’une plateforme d’e-procurement par le GAM, qui s’appuie notamment sur le système EDI mis au point par @GP. Visant en premier lieu à fiabiliser le circuit des approvisionnements, cette solution peut également être source de gains sécuritaires, organisationnels et financiers une fois interfacée avec notre logiciel métier. C’est tout l’objet de notre expérimentation.
Stéphane Ancel : Disposant d’une solution EDI éprouvée, @GP s’est donc rapproché d’Expertiz Santé, l’éditeur du logiciel de la PUI, pour développer les interfaces qui permettront aux pharmaciens de continuer de générer les bons de commandes sur leurs logiciel métier. Leur traduction automatique au format EDI et leur transmission aux fournisseurs seront ensuite assurées par la solution d’@GP. Mais la véritable valeur ajoutée se situe à l’autre bout de la chaîne, lorsque les avis d’expédition, ou DESADV, sont adressés à la plateforme EDI. Ces messages détaillent en effet les numéros de lots, dates de péremption et identifiants uniques des produits devant être livrés. Ce sont autant de données qui seront désormais automatiquement intégrées dans le logiciel de gestion de la PUI une fois l’entrée en stock validée.
Dr Éric Lamielle : Tout commence avec la mise en œuvre d’une plateforme d’e-procurement par le GAM, qui s’appuie notamment sur le système EDI mis au point par @GP. Visant en premier lieu à fiabiliser le circuit des approvisionnements, cette solution peut également être source de gains sécuritaires, organisationnels et financiers une fois interfacée avec notre logiciel métier. C’est tout l’objet de notre expérimentation.
Stéphane Ancel : Disposant d’une solution EDI éprouvée, @GP s’est donc rapproché d’Expertiz Santé, l’éditeur du logiciel de la PUI, pour développer les interfaces qui permettront aux pharmaciens de continuer de générer les bons de commandes sur leurs logiciel métier. Leur traduction automatique au format EDI et leur transmission aux fournisseurs seront ensuite assurées par la solution d’@GP. Mais la véritable valeur ajoutée se situe à l’autre bout de la chaîne, lorsque les avis d’expédition, ou DESADV, sont adressés à la plateforme EDI. Ces messages détaillent en effet les numéros de lots, dates de péremption et identifiants uniques des produits devant être livrés. Ce sont autant de données qui seront désormais automatiquement intégrées dans le logiciel de gestion de la PUI une fois l’entrée en stock validée.
Stéphane Ancel, Directeur du pôle Santé chez @GP
En quoi consistera plus concrètement ce projet ?
Dr Éric Lamielle : Dans cette phase test, nous nous intéresserons plus particulièrement au circuit des dispositifs médicaux implantables (DMI), avec 5 200 références, majoritairement des implants en dépôt, gérés par la PUI. Ces DMI sont aujourd’hui ré-étiquetés pour être tracés dans le dossier informatisé du patient (DPI) lors de l’intervention chirurgicale. Le partenariat avec @GP nous permettra de tester l’acquisition directe des identifiants uniques (GTIN) générés par les fournisseurs. Basés sur les standards GSI, ceux-ci seront adressés par l’intermédiaire du DESADV aux côtés des autres données de traçabilité qui transitent par l’EDI. Ils pourront alors être automatiquement intégrés dans le logiciel de gestion-pharmacie, afin que l’implant puisse être tracé au bloc opératoire après pose : l’IBODE scannera l’étiquette du fabricant et non plus celle posée par la PUI.
Quels sont les bénéfices escomptés ?
Dr Éric Lamielle : Une telle organisation, qui repose donc sur une informatisation complète du circuit des DMI, nous permettra non seulement de gagner du temps mais aussi de renforcer la traçabilité et la matériovigilance. Au-delà des seuls DMI, la solution EDI-GTIN concernera d’ailleurs tous les dispositifs médicaux utilisés au bloc. Nous pourrons alors envisager de nouvelles approches en comptabilité analytique et en pilotage de la gestion budgétaire, construites autour d’une évaluation facilitée des coûts moyens par procédure – d’autant que la plateforme EDI sera à même d’effectuer les mises à jour des prix par référence au sein des livrets de la PUI.
Vous testerez également les apports d’un système EDI pour la mise en œuvre de la sérialisation des médicaments. Pouvez-vous nous en parler ?
Dr Éric Lamielle : En collaboration avec nos principaux fournisseurs sollicités en ce sens, nous pourrions exploiter l’adressage de DESADV comportant également les codes sérialisés « consolidés ». Le message de « décommissionnement », post-contrôle visuel des produits et validation de la réception par la PUI dans le logiciel-métier, pourrait alors être généré à partir de l’EDI, lui-même interfacé avec la base de données France-MVO, évitant dès lors à la pharmacie de scanner systématiquement chaque boîte. Nous pourrions donc optimiser le temps imparti à une tâche potentiellement chronophage, requis par cette nouvelle obligation règlementaire.
Plus d’informations sur : www.atgp.net
Dr Éric Lamielle : Dans cette phase test, nous nous intéresserons plus particulièrement au circuit des dispositifs médicaux implantables (DMI), avec 5 200 références, majoritairement des implants en dépôt, gérés par la PUI. Ces DMI sont aujourd’hui ré-étiquetés pour être tracés dans le dossier informatisé du patient (DPI) lors de l’intervention chirurgicale. Le partenariat avec @GP nous permettra de tester l’acquisition directe des identifiants uniques (GTIN) générés par les fournisseurs. Basés sur les standards GSI, ceux-ci seront adressés par l’intermédiaire du DESADV aux côtés des autres données de traçabilité qui transitent par l’EDI. Ils pourront alors être automatiquement intégrés dans le logiciel de gestion-pharmacie, afin que l’implant puisse être tracé au bloc opératoire après pose : l’IBODE scannera l’étiquette du fabricant et non plus celle posée par la PUI.
Quels sont les bénéfices escomptés ?
Dr Éric Lamielle : Une telle organisation, qui repose donc sur une informatisation complète du circuit des DMI, nous permettra non seulement de gagner du temps mais aussi de renforcer la traçabilité et la matériovigilance. Au-delà des seuls DMI, la solution EDI-GTIN concernera d’ailleurs tous les dispositifs médicaux utilisés au bloc. Nous pourrons alors envisager de nouvelles approches en comptabilité analytique et en pilotage de la gestion budgétaire, construites autour d’une évaluation facilitée des coûts moyens par procédure – d’autant que la plateforme EDI sera à même d’effectuer les mises à jour des prix par référence au sein des livrets de la PUI.
Vous testerez également les apports d’un système EDI pour la mise en œuvre de la sérialisation des médicaments. Pouvez-vous nous en parler ?
Dr Éric Lamielle : En collaboration avec nos principaux fournisseurs sollicités en ce sens, nous pourrions exploiter l’adressage de DESADV comportant également les codes sérialisés « consolidés ». Le message de « décommissionnement », post-contrôle visuel des produits et validation de la réception par la PUI dans le logiciel-métier, pourrait alors être généré à partir de l’EDI, lui-même interfacé avec la base de données France-MVO, évitant dès lors à la pharmacie de scanner systématiquement chaque boîte. Nous pourrions donc optimiser le temps imparti à une tâche potentiellement chronophage, requis par cette nouvelle obligation règlementaire.
Plus d’informations sur : www.atgp.net