La santé nécessite « une véritable approche intersectorielle »
Le ministre de la Santé a tenu à saluer l’initiative prise et le choix du thème de l’attractivité, qui se situe dans la droite ligne des priorités de la PFUE. Pour Olivier Véran, la santé nécessite « une coopération renforcée entre les Etats-membres » et « une véritable approche intersectorielle » pour améliorer la santé des habitants de l’Union Européenne. Il s’agit aussi de relever ensemble les défis numériques, climatiques, démographiques afin de rehausser la croissance de l’Union et garantir ainsi la préservation de notre modèle de solidarité.
Le premier thème a illustré l’importance de l’enjeu de la formation des professionnels de santé, dans un contexte de pénurie de ces professionnels, notamment paramédicaux, largement partagé dans les différents pays européens. Paul de Raeve, secrétaire général de la Fédération européenne des infirmiers, Hans Martens, expert en politiques européennes, et Jean-Yves Blay, président de la Fédération Unicancer, ont exposé leurs visions, souvent convergentes, pour renforcer l’attractivité des professions du soin mais aussi mieux anticiper les métiers et les profils de demain.
Attractivité aussi des établissements de santé qui accueillent ces professionnels. Trois intervenants ont décliné des aspects clés de cette attractivité : par un management rénové et repensé pour Paolo Silvano, senior advisor au sein du groupe ELSAN ; par un engagement déterminé en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale pour Olivier Toma, fondateur de l’agence Primum Non Nocere. Cécile Lambert, adjointe à la directrice générale de l’offre de soins, est venue présenter le projet le label « Hôpital européen », ouvert à tous, illustrant l’importance de faire vivre l’Europe de la santé autour d’une meilleure qualité des soins pour tous.
Le premier thème a illustré l’importance de l’enjeu de la formation des professionnels de santé, dans un contexte de pénurie de ces professionnels, notamment paramédicaux, largement partagé dans les différents pays européens. Paul de Raeve, secrétaire général de la Fédération européenne des infirmiers, Hans Martens, expert en politiques européennes, et Jean-Yves Blay, président de la Fédération Unicancer, ont exposé leurs visions, souvent convergentes, pour renforcer l’attractivité des professions du soin mais aussi mieux anticiper les métiers et les profils de demain.
Attractivité aussi des établissements de santé qui accueillent ces professionnels. Trois intervenants ont décliné des aspects clés de cette attractivité : par un management rénové et repensé pour Paolo Silvano, senior advisor au sein du groupe ELSAN ; par un engagement déterminé en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale pour Olivier Toma, fondateur de l’agence Primum Non Nocere. Cécile Lambert, adjointe à la directrice générale de l’offre de soins, est venue présenter le projet le label « Hôpital européen », ouvert à tous, illustrant l’importance de faire vivre l’Europe de la santé autour d’une meilleure qualité des soins pour tous.
Donner « envie d’Europe »
La troisième table-ronde a réuni la députée européenne Véronique Trillet-Lenoir, le professeur en santé publique Gabriele Pelissero, la présidente de la fédération allemande de l’hospitalisation privée Katharina Nebel, et Marc Bourquin, conseiller stratégique à la FHF, autour d’une question majeure : comment la santé peut-elle donner « envie d’Europe », grâce à des coopérations renforcées entre pays européens et entre acteurs de santé autour des grands enjeux de santé publique. De même que l’Europe a été au rendez-vous de la crise sanitaire grâce aux achats mutualisés de vaccins, des sujets tels que le cancer, les maladies rares, la santé mentale, la prévention, la souveraineté sanitaire… peuvent donner lieu à une véritable dynamique européenne.
Stanislas Niox-Château, PDG de Doctolib, a appelé à ce que l’Europe de la santé devienne une réalité opérationnelle, pour être collectivement plus forts. En conclusion, Françoise Grossetête, ancienne députée européenne et conseillère au sein de la fondation Robert Schuman, a souligné combien la santé était devenue essentielle dans le projet européen, entre souveraineté industrielle et numérique, partenariats public-privé pour accélérer l’innovation, et grands défis de santé. Elle a appelé à une grande ambition pour rendre l’Europe de la santé concrète et proche des soignants comme des patients.
Pour Lamine Gharbi, président de la FHP, « dans ces temps troublés, les valeurs européennes et celles du soin doivent être plus que jamais promues. Je suis heureux que nous ayons pu marquer, aux côtés de l’UEHP, cette Présidence française de l’Union Européenne, et ainsi faire émerger des pistes concrètes pour construire ensemble - élus, patients, administrations, acteurs publics et privés…- l’Europe de la Santé. »
« Les évènements récents renforcent notre engagement pour une Europe de la santé plus solidaire et plus concrète. Notre ambition commune est la qualité des soins et l’innovation, au sein d’une Europe sociale qui reste, dans sa diversité, un modèle socio-économique de référence internationale. Pour y parvenir, nous avons tout intérêt à partager nos expériences et nos moyens, et à développer quand cela est nécessaire des solutions communes » conclut Paul Garassus, président de l’UEHP.
Retrouver le Replay complet ici.
Stanislas Niox-Château, PDG de Doctolib, a appelé à ce que l’Europe de la santé devienne une réalité opérationnelle, pour être collectivement plus forts. En conclusion, Françoise Grossetête, ancienne députée européenne et conseillère au sein de la fondation Robert Schuman, a souligné combien la santé était devenue essentielle dans le projet européen, entre souveraineté industrielle et numérique, partenariats public-privé pour accélérer l’innovation, et grands défis de santé. Elle a appelé à une grande ambition pour rendre l’Europe de la santé concrète et proche des soignants comme des patients.
Pour Lamine Gharbi, président de la FHP, « dans ces temps troublés, les valeurs européennes et celles du soin doivent être plus que jamais promues. Je suis heureux que nous ayons pu marquer, aux côtés de l’UEHP, cette Présidence française de l’Union Européenne, et ainsi faire émerger des pistes concrètes pour construire ensemble - élus, patients, administrations, acteurs publics et privés…- l’Europe de la Santé. »
« Les évènements récents renforcent notre engagement pour une Europe de la santé plus solidaire et plus concrète. Notre ambition commune est la qualité des soins et l’innovation, au sein d’une Europe sociale qui reste, dans sa diversité, un modèle socio-économique de référence internationale. Pour y parvenir, nous avons tout intérêt à partager nos expériences et nos moyens, et à développer quand cela est nécessaire des solutions communes » conclut Paul Garassus, président de l’UEHP.
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