Plus de 800 anomalies génétiques analysées
Pour diagnostiquer un cancer et pour évaluer la nature et le degré d’agressivité d’une tumeur (forme, taille, sensibilité à certaines hormones, présence de mutations et anticipation de réponse au traitement...), la biopsie est un examen incontournable préalable à la mise en place d’une stratégie thérapeutique adaptée. Elle consiste à prélever un fragment de tissu ou d’organe afin de l'analyser.
Seulement, le prélèvement tumoral présente des limites liées à :
- Une quantité très faible de tissus prélevée lors des biopsies à l’aiguille
- Un phénomène de dégradation du ‘matériel génétique’ lié à diverses manipulations
Qui aboutit à un taux de 10% d’échecs des analyses en moyenne, soit 500 patients par an pour lesquels d’autres examens souvent invasifs et difficiles doivent être refaits, ou avec des résultats non optimaux.
Seulement, le prélèvement tumoral présente des limites liées à :
- Une quantité très faible de tissus prélevée lors des biopsies à l’aiguille
- Un phénomène de dégradation du ‘matériel génétique’ lié à diverses manipulations
Qui aboutit à un taux de 10% d’échecs des analyses en moyenne, soit 500 patients par an pour lesquels d’autres examens souvent invasifs et difficiles doivent être refaits, ou avec des résultats non optimaux.
Le NanostringTM est une technologie ultra- sensible basée sur le comptage digital de codes- barres moléculaires (chaque molécule possède un code-barre propre) qui permet d’étudier jusqu’à 800 cibles d’intérêt (ARN, ADN et/ou protéines) simultanément et ce même sur des quantités très limitées de tissu. L’opération ne nécessite que très peu de manipulation ; les quantifications sont alors très précises et reflètent fidèlement la réalité biologique.
La technologie NanostringTM délivre des informations fiables et nouvelles qui permettent de :
- Participer au diagnostic en complément de données cliniques, morphologiques et biologiques
- Déterminer l’accès à une thérapie ciblée et d’orienter la stratégie de traitement du patient, obtenue en économisant des échantillons précieux.
Grâce à ce mécénat, les HCL seront également le premier site en Europe à acquérir un module complémentaire d’imagerie moléculaire sur coupes (Digital Space Profiling) au printemps 2018. Il s’agit d’un super-microscope qui analysera simultanément un très grand nombre d’ARN et protéines directement sur les lames, en conservant la résolution spatiale. Une véritable révolution en oncologie moléculaire! Le module sera d’abord dédié à la recherche translationnelle notamment dans le domaine de l’immuno-oncologie.
La technologie NanostringTM délivre des informations fiables et nouvelles qui permettent de :
- Participer au diagnostic en complément de données cliniques, morphologiques et biologiques
- Déterminer l’accès à une thérapie ciblée et d’orienter la stratégie de traitement du patient, obtenue en économisant des échantillons précieux.
Grâce à ce mécénat, les HCL seront également le premier site en Europe à acquérir un module complémentaire d’imagerie moléculaire sur coupes (Digital Space Profiling) au printemps 2018. Il s’agit d’un super-microscope qui analysera simultanément un très grand nombre d’ARN et protéines directement sur les lames, en conservant la résolution spatiale. Une véritable révolution en oncologie moléculaire! Le module sera d’abord dédié à la recherche translationnelle notamment dans le domaine de l’immuno-oncologie.
Le cancer du sein, cible n°1 des recherche
Pour sa première application clinique, la technologie NanostringTM est utilisée dans le cadre d’un test génomique (PAM50/Prosigna®) qui vise à prédire le risque de récidive dans le cancer du sein au cours des dix années à venir à partir de l’expression de 50 gènes présents dans les cellules cancéreuses.
L’analyse de ces 50 gènes – appelée ‘empreinte génétique’ de la tumeur, unique pour chaque patient – est associée à d’autres facteurs tels que la taille de la tumeur et le nombre de ganglions lymphatiques impliqués, dans le but de déterminer le risque de récidive à distance et d’anticiper les dix prochaines années.
Objectifs :
- Apporter une meilleure compréhension du cancer du sein pour chaque patiente.
- Prendre un choix thérapeutique éclairé à partir d’informations fiables et exhaustives à visée prospective.
- Limiter le recours à la chimiothérapie après chirurgie (300 patientes concernées /an) lorsque ce traitement lourd n’est pas nécessaire et que ses effets peuvent être plus délétères qu’utiles.
Environ 40% des patientes testées éviteront ainsi la chimiothérapie.
L’analyse de ces 50 gènes – appelée ‘empreinte génétique’ de la tumeur, unique pour chaque patient – est associée à d’autres facteurs tels que la taille de la tumeur et le nombre de ganglions lymphatiques impliqués, dans le but de déterminer le risque de récidive à distance et d’anticiper les dix prochaines années.
Objectifs :
- Apporter une meilleure compréhension du cancer du sein pour chaque patiente.
- Prendre un choix thérapeutique éclairé à partir d’informations fiables et exhaustives à visée prospective.
- Limiter le recours à la chimiothérapie après chirurgie (300 patientes concernées /an) lorsque ce traitement lourd n’est pas nécessaire et que ses effets peuvent être plus délétères qu’utiles.
Environ 40% des patientes testées éviteront ainsi la chimiothérapie.
De multiples applications possibles
Si elle est utilisée aujourd’hui pour améliorer la prise en charge des cancers, la technologie NanostringTM trouve déjà des applications pour de nombreuses autres spécialités : neurologie, immunologie, endocrinologie, maladies infectieuses, etc.
L’équipement ouvre également de multiples portes pour la recherche clinique en biologie moléculaire. Il est accessible aux cliniciens, chercheurs académiques et aux partenaires industriels des HCL.
L’équipement ouvre également de multiples portes pour la recherche clinique en biologie moléculaire. Il est accessible aux cliniciens, chercheurs académiques et aux partenaires industriels des HCL.
Un projet soutenu par la Fondation HCL
Le NanostringTM a été financé grâce à la générosité de l’UMGOS-MTRL.
Romain Migliorini, président UMGOS- MTRL, avait à cœur de soutenir la Recherche en faisant un don majeur à la Fondation HCL, permettant l’acquisition du NanostringTM.
Le Président de la Fondation HCL, Bruno Lacroix, s’est félicité de la concrétisation de ce projet, qui illustre parfaitement l’ambition de la Fondation : accélérer le développement de projets innovants favorisant une prise en charge personnalisée de chaque malade.
Romain Migliorini, président UMGOS- MTRL, avait à cœur de soutenir la Recherche en faisant un don majeur à la Fondation HCL, permettant l’acquisition du NanostringTM.
Le Président de la Fondation HCL, Bruno Lacroix, s’est félicité de la concrétisation de ce projet, qui illustre parfaitement l’ambition de la Fondation : accélérer le développement de projets innovants favorisant une prise en charge personnalisée de chaque malade.