Le NocoTech est issu de plusieurs années de recherche. Pourriez-vous nous retracer son histoire ?
Dr Thierry Rouleau : Tout commence au début des années 1980, lorsque mon frère et moi-même avions créé Airel, devenu depuis le groupe Airel-Quetin, désormais seul fabricant français de fauteuils dentaires. Je m’étais alors intéressé à l’eau circulant dans les unités dentaires, mettant au point le seul système de traitement qui, aujourd’hui encore, assure une eau exempte de germes. Pour aller plus loin et contribuer à la maîtrise des risques manuportés, j’ai commencé à réfléchir à une solution de traitement des surfaces à large spectre, mais dont l’utilisation ne laissera aucun résidu – et ce, afin de limiter les résistances. C’est ainsi que j’ai travaillé sur le péroxyde d’hydrogène, ou H2O2.
Quelle a été ici votre réflexion ?
Ce produit répondait à la problématique initiale, puisqu’il est à la fois efficace sur les virus, les bactéries et les spores tels Clostridium difficile et les fongiques comme les Aspergillus souvent présentes dans les faux plafonds des hôpitaux, et qu’il se décompose en eau et en oxygène seulement. Mais il est, aussi, très corrosif sous sa forme liquide. Après des années de développement est né le concept de bio-désinfection par voie aérienne (DSVA) NocoTech, qui permet de diffuser le H202 sous forme gazeuse – ce qui lui fait perdre ses propriétés corrosives mais conserve les désinfectantes, tout en lui permettant de s’immiscer partout. Oxy’Pharm est créé en 2003, et en 2006 les formaldéhydes, qui étaient alors les principaux désinfectants utilisés dans les établissements de santé, sont classés cancérogènes. Les hôpitaux s’intéressent alors à notre concept, dont l’efficacité est démontrée selon les normes NF T-72280 et EN 17272. Les événements s’accélèrent et le NocoTech est aujourd’hui utilisé dans 122 pays. En 2019, nous avons souhaité élargir notre offre afin de couvrir également la phase de bio-nettoyage, dont la qualité est étroitement liée à celle de la bio-désinfection, en rachetant le lyonnais Sanivap, fabricant de bio-nettoyeurs vapeur.
Vous proposez désormais une solution complémentaire, à la fois biodégradable et conforme aux normes en vigueur.
Le Sanivap, qui diffuse de la vapeur d’eau à haute température et sous haute pression, permet en effet d’éliminer le biofilm et les souillures conformément aux exigences de la norme NF 72-110 sans pour autant, une fois encore, laisser de résidus. À la fois simple d’utilisation, efficace et respectueuse de l’environnement, la solution combinée Sanivap/NocoTech a donc rapidement séduit les établissements de santé. Nous comptons bien continuer d’enrichir notre gamme, en particulier pour éliminer les particules en suspension dans l’air, qui elles-mêmes véhiculent des micro-organismes. Nous nous attacherons toutefois à conserver la philosophie au cœur de notre offre actuelle, c’est-à-dire des solutions éco-responsables dont l’efficacité est validée de manière quantifiable. Sur ce dernier point par exemple, le traitement de l’air par filtration repose sur des normes reconnues, ce qui n’est pas le cas de la photocatalyse ou des UV.
- Pour découvrir l’offre d’Oxy’Pharm, rendez-vous au congrès de la SF2H (Nantes, 4-6 octobre), ContaminExpo (Paris, 12-14 octobre), CPIAS Occitanie (Lyon, 21 octobre), SantExpo (Paris, 8-10 novembre) et CPIAS Normandie (Deauville, 23 novembre).
Dr Thierry Rouleau : Tout commence au début des années 1980, lorsque mon frère et moi-même avions créé Airel, devenu depuis le groupe Airel-Quetin, désormais seul fabricant français de fauteuils dentaires. Je m’étais alors intéressé à l’eau circulant dans les unités dentaires, mettant au point le seul système de traitement qui, aujourd’hui encore, assure une eau exempte de germes. Pour aller plus loin et contribuer à la maîtrise des risques manuportés, j’ai commencé à réfléchir à une solution de traitement des surfaces à large spectre, mais dont l’utilisation ne laissera aucun résidu – et ce, afin de limiter les résistances. C’est ainsi que j’ai travaillé sur le péroxyde d’hydrogène, ou H2O2.
Quelle a été ici votre réflexion ?
Ce produit répondait à la problématique initiale, puisqu’il est à la fois efficace sur les virus, les bactéries et les spores tels Clostridium difficile et les fongiques comme les Aspergillus souvent présentes dans les faux plafonds des hôpitaux, et qu’il se décompose en eau et en oxygène seulement. Mais il est, aussi, très corrosif sous sa forme liquide. Après des années de développement est né le concept de bio-désinfection par voie aérienne (DSVA) NocoTech, qui permet de diffuser le H202 sous forme gazeuse – ce qui lui fait perdre ses propriétés corrosives mais conserve les désinfectantes, tout en lui permettant de s’immiscer partout. Oxy’Pharm est créé en 2003, et en 2006 les formaldéhydes, qui étaient alors les principaux désinfectants utilisés dans les établissements de santé, sont classés cancérogènes. Les hôpitaux s’intéressent alors à notre concept, dont l’efficacité est démontrée selon les normes NF T-72280 et EN 17272. Les événements s’accélèrent et le NocoTech est aujourd’hui utilisé dans 122 pays. En 2019, nous avons souhaité élargir notre offre afin de couvrir également la phase de bio-nettoyage, dont la qualité est étroitement liée à celle de la bio-désinfection, en rachetant le lyonnais Sanivap, fabricant de bio-nettoyeurs vapeur.
Vous proposez désormais une solution complémentaire, à la fois biodégradable et conforme aux normes en vigueur.
Le Sanivap, qui diffuse de la vapeur d’eau à haute température et sous haute pression, permet en effet d’éliminer le biofilm et les souillures conformément aux exigences de la norme NF 72-110 sans pour autant, une fois encore, laisser de résidus. À la fois simple d’utilisation, efficace et respectueuse de l’environnement, la solution combinée Sanivap/NocoTech a donc rapidement séduit les établissements de santé. Nous comptons bien continuer d’enrichir notre gamme, en particulier pour éliminer les particules en suspension dans l’air, qui elles-mêmes véhiculent des micro-organismes. Nous nous attacherons toutefois à conserver la philosophie au cœur de notre offre actuelle, c’est-à-dire des solutions éco-responsables dont l’efficacité est validée de manière quantifiable. Sur ce dernier point par exemple, le traitement de l’air par filtration repose sur des normes reconnues, ce qui n’est pas le cas de la photocatalyse ou des UV.
- Pour découvrir l’offre d’Oxy’Pharm, rendez-vous au congrès de la SF2H (Nantes, 4-6 octobre), ContaminExpo (Paris, 12-14 octobre), CPIAS Occitanie (Lyon, 21 octobre), SantExpo (Paris, 8-10 novembre) et CPIAS Normandie (Deauville, 23 novembre).