Le site web https://labanalytics.biomerieux.fr est entièrement dédié au module intelligent MYLA® Lab Analytics. ©Capture
Pouvoir compiler, corréler et consolider les informations biologiques s’impose, aujourd’hui plus que jamais, comme un enjeu d’avenir pour accélérer l’avènement du laboratoire de biologie médicale (LBM) 4.0, dont la colonne vertébrale résidera sans conteste dans la mise en œuvre d’un système de traitement des données fiable et performant, capable d’en tirer toute la substantifique moelle au bénéfice des patients et des organisations sanitaires. bioMérieux a adressé cette problématique il y a déjà cinq ans avec le concentrateur de données MYLA®, qui agrège à la fois les données produites par les automates d’analyse et celles issues du système d’information central du LBM.
Le spécialiste mondial du diagnostic in vitro va aujourd’hui plus loin encore avec le module MYLA® Lab Analytics, une solution intelligente qui simplifie considérablement l’exploitation stratégique des données de microbiologie, désormais présentées sous format dynamique. « Contrairement aux concentrateurs de données ‘classiques’ qui fonctionnent par requêtes et affichent ensuite les informations “brutes” dans un fichier Excel – dont l’exploration demande beaucoup de temps et de compétences techniques –, Lab Analytics transforme automatiquement les données collectées en informations immédiatement exploitables par le LBM, avec des rapports, des tableaux de bord et des indicateurs mis à jour en temps réel », explique Samuel Tesson, notamment chargé des activités progicielles pour bioMérieux.
Le spécialiste mondial du diagnostic in vitro va aujourd’hui plus loin encore avec le module MYLA® Lab Analytics, une solution intelligente qui simplifie considérablement l’exploitation stratégique des données de microbiologie, désormais présentées sous format dynamique. « Contrairement aux concentrateurs de données ‘classiques’ qui fonctionnent par requêtes et affichent ensuite les informations “brutes” dans un fichier Excel – dont l’exploration demande beaucoup de temps et de compétences techniques –, Lab Analytics transforme automatiquement les données collectées en informations immédiatement exploitables par le LBM, avec des rapports, des tableaux de bord et des indicateurs mis à jour en temps réel », explique Samuel Tesson, notamment chargé des activités progicielles pour bioMérieux.
Épargner le recours aux antibiotiques critiques
Les objectifs visés sont nombreux et adressent la large diversité des enjeux auxquels sont confrontés les laboratoires de biologie médicale. Grâce à MYLA® Lab Analytics, les biologistes peuvent ainsi mieux valoriser leur expertise au profit d’un dialogue renforcé avec les cliniciens (réanimateurs, infectiologues, etc.), qui leur permettra de participer plus activement à la prise en charge des patients. Ces liens resserrés contribueront à donner corps à un binôme essentiel pour notamment appuyer la mise en œuvre du programme de bon usage des antimicrobiens, un défi majeur pour les années à venir eu égard à l’augmentation de l’antibiorésistance.
Ainsi des antibiogrammes ciblés pour les infections urinaires, qui permettent de « limiter la présentation du rapport de l’analyse d’urine pour mettre en évidence, en fonction de la résistance aux antibiotiques, le traitement le plus adapté », précise le Docteur Rémi Gebeile, biologiste responsable du site DYNABIO Croix-Rousse, à Lyon. Concrètement, et en fonction des critères renseignés – type d’échantillons, âge et sexe du patient, germes identifiés, contexte clinique, etc. –, Lab Analytics édite une liste restreinte de molécules à spectre étroit, favorisant la prescription des antibiotiques présentant le meilleur rapport bénéfices/risques possible. Une approche qui contribue à épargner le recours aux antibiotiques dits critiques, en écho aux recommandations des sociétés savantes et de la Haute Autorité de Santé. La grande force de Lab Analytics est ici de permettre au biologiste de « s’affranchir de la partie technique pour se recentrer sur le conseil, poursuit le Dr Gebeile. Ce service commence à placer le biologiste au cœur du système de soins ».
Ainsi des antibiogrammes ciblés pour les infections urinaires, qui permettent de « limiter la présentation du rapport de l’analyse d’urine pour mettre en évidence, en fonction de la résistance aux antibiotiques, le traitement le plus adapté », précise le Docteur Rémi Gebeile, biologiste responsable du site DYNABIO Croix-Rousse, à Lyon. Concrètement, et en fonction des critères renseignés – type d’échantillons, âge et sexe du patient, germes identifiés, contexte clinique, etc. –, Lab Analytics édite une liste restreinte de molécules à spectre étroit, favorisant la prescription des antibiotiques présentant le meilleur rapport bénéfices/risques possible. Une approche qui contribue à épargner le recours aux antibiotiques dits critiques, en écho aux recommandations des sociétés savantes et de la Haute Autorité de Santé. La grande force de Lab Analytics est ici de permettre au biologiste de « s’affranchir de la partie technique pour se recentrer sur le conseil, poursuit le Dr Gebeile. Ce service commence à placer le biologiste au cœur du système de soins ».
Des tableaux de bord dédiés aux activités bactériologiques
Les antibiogrammes ciblés ne peuvent toutefois être mis en place pour toutes les pathologies, en particulier lorsque celles-ci imposent une prise en charge urgente. En cas de sepsis, par exemple, les cliniciens commencent par prescrire un traitement empirique à spectre large, qui sera par la suite réajusté suivant les résultats de l’antibiogramme. Pour appuyer leur décision, Lab Analytics propose le tableau de bord « Antibiogramme cumulé », qui intègre les profils de sensibilité des micro-organismes identifiés dans un écosystème donné – réanimation, gériatrie, etc. Ces informations à très haute valeur médicale contribuent dès lors à guider le choix thérapeutique pour sélectionner le meilleur traitement probabiliste, permettant une fois de plus au biologiste de jouer pleinement son rôle dans la lutte contre l’antibiorésistance – qui « fait partie de notre métier », comme le rappelle Rémi Gebeile.
Pour appuyer cette tendance, Lab Analytics intègre également le tableau de bord « ID / AST » compilant les données d’identification des germes impliqués dans les infections et les enseignements des antibiogrammes. Offrant de nombreux filtres dynamiques, ils permettent notamment d’identifier la répartition statistique des germes et de leurs niveaux de sensibilité aux antimicrobiens. Un volet est par ailleurs intégralement dédié à la gestion des bactéries multi-résistantes (BMR), pour pouvoir identifier rapidement un éventuel pic et mettre en place les actions permettant de limiter les risques épidémiques. Citons en outre ici le tableau de bord « Hémoculture » pour évaluer, d’un coup d’œil, la conformité aux recommandations de bonnes pratiques et aux exigences de la norme EN ISO 15189, sur laquelle s’appuie l’accréditation du COFRAC. Temps d’acheminement et de chargement des flacons d’hémoculture, volumes de sang prélevé, taux de positivité et de contamination, temps de traitement des flacons positifs, par périodes, sites ou préleveurs, sont autant d’indicateurs qualité permettant d’accompagner le laboratoire dans une démarche d’amélioration continue au bénéfice des patients.
Pour appuyer cette tendance, Lab Analytics intègre également le tableau de bord « ID / AST » compilant les données d’identification des germes impliqués dans les infections et les enseignements des antibiogrammes. Offrant de nombreux filtres dynamiques, ils permettent notamment d’identifier la répartition statistique des germes et de leurs niveaux de sensibilité aux antimicrobiens. Un volet est par ailleurs intégralement dédié à la gestion des bactéries multi-résistantes (BMR), pour pouvoir identifier rapidement un éventuel pic et mettre en place les actions permettant de limiter les risques épidémiques. Citons en outre ici le tableau de bord « Hémoculture » pour évaluer, d’un coup d’œil, la conformité aux recommandations de bonnes pratiques et aux exigences de la norme EN ISO 15189, sur laquelle s’appuie l’accréditation du COFRAC. Temps d’acheminement et de chargement des flacons d’hémoculture, volumes de sang prélevé, taux de positivité et de contamination, temps de traitement des flacons positifs, par périodes, sites ou préleveurs, sont autant d’indicateurs qualité permettant d’accompagner le laboratoire dans une démarche d’amélioration continue au bénéfice des patients.
Des indicateurs stratégiques pour renforcer la performance globale du LBM
Au-delà de ce volet bactériologique – véritable cœur de métier de bioMérieux –, Lab Analytics met également à profit son exploitation dynamique de données hétérogènes et multi-sources pour soutenir le pilotage des installations, à travers plusieurs tableaux de bord thématiques permettant d’évaluer, d’un coup d’œil, tout un ensemble d’indicateurs stratégiques. « Lab Manager », par exemple, offre au responsable du LBM un aperçu sur six indicateurs de performance clés relatifs aux équipements de microbiologie, qu’il peut personnaliser en fonction des objectifs propres à sa structure. Automatiquement réactualisée au fil de l’eau, cette vue instantanée est complétée et précisée par le tableau de bord « Efficience du laboratoire », offrant un suivi en temps réel sur l’activité analytique des automates de microbiologie. Un indicateur spécifique à l’automate de spectrométrie de masse VITEK® MS permet par ailleurs de mesurer les pourcentages de tirs défaillants afin de mettre en place des actions correctives ciblées. L’enjeu est ici à la fois qualitatif et financier, puisque toute erreur peut générer des pertes, et donc des coûts additionnels qui ne sont pas sans conséquences pour le LBM. « Pour résumer, Lab Analytics offre trois bénéfices-clés : simplifier l’exercice des biologistes médicaux en mettant à leur disposition des informations pertinentes sous une présentation facile à analyser, adaptée à la prise de décision et facilitant les échanges avec les cliniciens, permettre un pilotage personnalisé grâce à des filtres dynamiques et des requêtes en langage naturel, et minimiser le temps passé à l’exploration des données à travers la mise à jour automatique des tableaux de bords », conclut Samuel Tesson. C’est donc une véritable révolution qui se profile pour les laboratoires de biologie médicale, et dont ils commencent déjà à se saisir pour mieux faire face aux défis à venir.
- Pour découvrir cette solution en détails et en vidéo, rendez-vous sur https://labanalytics.biomerieux.fr.
- Le module MYLA® Lab Analytics sera notamment présenté lors de la Réunion Interdisciplinaire de Chimiothérapie Anti-Infectieuse (RICAI, Paris, 13-14 décembre 2021).
Article publié dans l'édition de septembre 2021 d'Hospitalia à lire ici.
- Pour découvrir cette solution en détails et en vidéo, rendez-vous sur https://labanalytics.biomerieux.fr.
- Le module MYLA® Lab Analytics sera notamment présenté lors de la Réunion Interdisciplinaire de Chimiothérapie Anti-Infectieuse (RICAI, Paris, 13-14 décembre 2021).
Article publié dans l'édition de septembre 2021 d'Hospitalia à lire ici.