Après une année de tensions, les syndicats de biologistes sont finalement parvenus à trouver un terrain d’entente avec la CNAM. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce nouvel accord triennal qui vient encadrer les dépenses pour les années 2024 à 2026 ?
Dr François Blanchecotte : Celui-ci a le mérite de venir clarifier un certain nombre de points issus des trois accords précédents. Je pense notamment à la question de l’encadrement de la biologie délocalisée, ou encore à l’octroi d’extensions budgétaires en cas de dépenses imprévues et indépendantes de la profession, ce que nous appelons « l’effet Levotirox ». Concernant le cœur de l’accord et l’obtention d’une hausse de 0,4 % de notre enveloppe, soit l’équivalent de 34 millions d’euros supplémentaires par an, il faut avoir conscience qu’il s’agit là d’une goutte d’eau dans la mer. Les dépenses sont bien plus importantes, et nous savons déjà que l’augmentation volumétrique des prescriptions aboutira nécessairement à une nouvelle baisse de la nomenclature dès avril 2024. Néanmoins, il représente une avancée au regard des 0,2 % qui nous étaient initialement présentés par l’Assurance Maladie, auxquels viennent s’ajouter 150 millions d’euros dédiés aux actes nouveaux. Pour conclure, cet accord est ce qu’il est et il vivra jusqu’en 2026, probablement sans amendement.
Comment anticipez-vous la suite ?
Je le dis haut et fort, il nous faudra sortir d’un système reposant sur une augmentation volumétrique des prescriptions. Notre difficulté à maîtriser la vitamine D en est la preuve flagrante. Nous devons absolument faire le ménage dans les examens prescrits et évoluer vers des codifications que nous souhaitons plus précises, avec par exemple des restrictions de prescriptions à certaines pathologies et par certaines professions médicales. Une autre question à résoudre sera celle de la reconnaissance du rôle des biologistes médicaux et de leurs missions.
Vous évoquez-là un combat de longue haleine…
Cela fait effectivement plusieurs années que nous tentons de faire des propositions aux gouvernements successifs afin de définir les éléments d’une spécialité de biologie médicale. Car je le rappelle, notre profession n’existe pas en tant que telle dans le Code de la Santé Publique. Notre bi-appartenance pharmacien-médecin a pourtant de réels impacts en termes professionnels ou socio-économiques. Nous l’avons d’ailleurs bien vu pendant la pandémie, les biologistes médicaux n’étant jamais cités dans les arrêtés.
En mai dernier, le Conseil National Professionnel de Biologie Médicale entérinait pourtant un document-cadre définissant clairement les 20 missions des biologistes médicaux…
Ce document marque justement l’aboutissement de dix années de réflexion visant à asseoir l’utilité des biologistes médicaux dans notre système de soins. L’idée était de contourner l’absence d’avancées au niveau ministériel grâce à une réunion de tous les acteurs – syndicats privés et publics, ordres, académies, sociétés savantes. Nous sommes ainsi parvenus à convaincre les responsables des Ordres de pharmacie et de médecine, de la nécessité de poser noir sur blanc ces fameuses 20 missions du biologiste médical, avec deux ambitions sous-jacentes : améliorer l’attractivité de notre profession et assurer une meilleure coordination des acteurs santé autour du diagnostic et de la prévention, un sujet qui nous tient particulièrement à cœur. Mais il ne faut pas être dupe, il ne s’agit que d’un document. Encore faut-il que ces missions se traduisent aux niveaux politique et réglementaire.
Pensez-vous que cela aboutira prochainement ?
Le dossier est désormais entre les mains du gouvernement et dans son allocution de juillet, Aurélien Rousseau précisait qu’il recevrait bientôt la profession. Néanmoins, je ne ressens pas vraiment la volonté politique de considérer cette dernière comme une véritable profession médicale. C’est très flagrant dans les textes, où l’on ne parle jamais des professionnels mais seulement des laboratoires. Et je le sais, certains de nos décideurs défendent une biologie industrielle, de production d’actes. Demain, peut-être n’aurons-nous plus que des laboratoires périphériques, sans biologistes, et quelques grands plateaux techniques. À mon sens, le vrai sujet des trois années à venir sera donc de parvenir à répondre à la question suivante : qu’attendons-nous des biologistes médicaux ?
En tant que professionnel, quelle est votre réponse à cette question ?
Je considère que notre rôle doit être de servir d’interface médicale entre le patient, le médecin et les autres professions de santé. Nous accueillons chaque jour 500 000 patients dans nos laboratoires, et pour le vivre au quotidien, ces derniers ont besoin d’un contact avec un professionnel en mesure de leur donner une interprétation de leurs examens. C’est d’autant plus vrai dans un contexte de pénurie médicale. Nous pouvons même avoir un rôle supplémentaire à jouer. Je prends l’exemple d’une personne qui se voit diagnostiquer des Chlamydiae trachomatis dans son laboratoire, qui a besoin d’antibiotiques, mais qui ne parvient pas à trouver une place chez son médecin. En tant que biologistes, nous effectuons les antibiogrammes, nous savons donc exactement la dose à administrer. Nous avons fait les études nécessaires en médecine ou pharmacie, nous avons les compétences, pourquoi ne pas s’appuyer dessus ? Mettons sur la table les solutions qui pourraient être bénéfiques aux patients... Mais de manière encadrée et contrôlée !
À l’image de la délégation de tâches déjà effective pour d’autres professions ?
Je pense qu’il y a effectivement quelque chose à faire de ce côté-là. Tout comme il y a énormément à faire en termes de coordination. À l’époque du premier accord triennal, nous avions par exemple rêvé avec Frédéric van Roekeghem, alors directeur général de l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM), de créer des pôles diagnostic mêlant anatomopathologie, radiologie et biologie. Mais encore aujourd’hui ce rêve demeure inaccessible, tant nous sommes habitués à travailler en silos. Nous additionnons les dépenses de santé dans tous les sens, sans pouvoir flécher de véritables parcours. J’en parlais récemment avec le vice-président de l’UNIPA (Union Nationale des Infirmier(e)s en Pratique Avancée). L’arrêté définissant l’activité des IPA contient une série d’actes sans réel intérêt médical, que nous avons demandé d’arrêter de prescrire. C’est un non-sens, mais les choses se sont faites encore une fois sans nous. De même, beaucoup de pouvoir est donné aux contrats locaux de santé (CLS), mais les libéraux n’en font pas partie. Ce que je souhaiterais c’est une coordination réellement efficiente d’un point de vue médical, qui serait également extrêmement utile en termes de prévention. Prenez l’insuffisance rénale chronique. Rien n’est vraiment fait en la matière, alors qu’il suffirait d’un rapport albumine/créatine, un examen qui ne coûte trois fois rien et que les biologistes pourraient faire de manière systématique une fois par an, pour déceler bien en amont un risque de baisse du Débit de Filtration Glomérulaire (DFG).
Qu’en est-il de l’Intelligence Artificielle (IA) ? Comment celle-ci, et plus globalement les nouvelles technologies, viennent impacter votre profession ?
L’IA est déjà présente dans notre quotidien, mais elle va prendre encore beaucoup d’ampleur. Le SI-DEP par exemple, a vocation à évoluer d’ici le 31 décembre 2023 vers un entrepôt de données permettant aux acteurs locaux et régionaux de suivre l’évolution de certaines pathologies et de la résistance des germes. Néanmoins, le numérique demeure pour nous un point d’achoppement. Concernant l’évolution des techniques de biologie en elles-mêmes, l’avenir repose sur les technologies de PCR multiplex, des actes que nous n’avons pas encore la possibilité de codifier. Il nous faut changer cela, tout comme nous devons nous pencher, avec nos collègues anatomopathologistes, sur la question des marqueurs de génétique somatique.
Vous évoquez le numérique comme point d’achoppement. Pourriez-vous développer ?
Si nous avons été très rapidement sollicités par la Délégation au Numérique en Santé et avons essayé de convaincre les laboratoires et nos fournisseurs d’harmoniser leurs logiciels pour disposer de versions compatibles avec le DMP et l’INS, nous savons que la dématérialisation totale devra encore attendre. La difficulté majeure réside dans l’interopérabilité des systèmes. Ces derniers sont dépassés et nos fournisseurs ne sont actuellement pas en capacité d’intégrer de nouveaux modules et de nouvelles demandes de manière si rapide. Je ne leur jette pas la pierre, car je sais l’ampleur des modifications de nomenclatures auxquelles ils ont dû être faire face rien que ces deux dernières années. C’est colossal ! Mais force est de constater que la phase 2 du Ségur numérique ne sera pas pour demain. Et je pense malheureusement, que l’État devra encore mettre beaucoup d’argent sur la table pour parvenir à l’avènement d’un véritable espace de santé numérique central.
Un dernier point concerne l’attractivité de votre profession. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Avec les nombreux départs à la retraite programmés, nous prévoyons un déficit majeur de biologistes dans les 5 ans à venir. Ce sera dramatique. De même, nous avons quantité de métiers passionnants, et pourtant nous sommes choisis en avant-dernière position au concours général de médecine. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai plaidé auprès des deux Académies de médecine et de pharmacie, pour la mise en place d’un stage dans le privé en 4ème année. Lors des Journées de l’Innovation en Biologie (JIB), qui se tiendront en novembre, nous présenterons également des solutions d’aide au financement de l’installation des jeunes dans nos métiers. En attendant de voir les potentiels effets de ces mesures, nous tentons d’agir du côté des retraités. Je suis persuadé qu’une partie d’entre eux serait d’accord pour travailler à mi-temps ou tiers-temps, mais pour cela, encore faudrait-il parvenir à mettre en place une cotisation au prorata des honoraires perçus en remplacement de l’actuel forfait, qui est aujourd’hui tout à fait dissuasif.
Dr François Blanchecotte : Celui-ci a le mérite de venir clarifier un certain nombre de points issus des trois accords précédents. Je pense notamment à la question de l’encadrement de la biologie délocalisée, ou encore à l’octroi d’extensions budgétaires en cas de dépenses imprévues et indépendantes de la profession, ce que nous appelons « l’effet Levotirox ». Concernant le cœur de l’accord et l’obtention d’une hausse de 0,4 % de notre enveloppe, soit l’équivalent de 34 millions d’euros supplémentaires par an, il faut avoir conscience qu’il s’agit là d’une goutte d’eau dans la mer. Les dépenses sont bien plus importantes, et nous savons déjà que l’augmentation volumétrique des prescriptions aboutira nécessairement à une nouvelle baisse de la nomenclature dès avril 2024. Néanmoins, il représente une avancée au regard des 0,2 % qui nous étaient initialement présentés par l’Assurance Maladie, auxquels viennent s’ajouter 150 millions d’euros dédiés aux actes nouveaux. Pour conclure, cet accord est ce qu’il est et il vivra jusqu’en 2026, probablement sans amendement.
Comment anticipez-vous la suite ?
Je le dis haut et fort, il nous faudra sortir d’un système reposant sur une augmentation volumétrique des prescriptions. Notre difficulté à maîtriser la vitamine D en est la preuve flagrante. Nous devons absolument faire le ménage dans les examens prescrits et évoluer vers des codifications que nous souhaitons plus précises, avec par exemple des restrictions de prescriptions à certaines pathologies et par certaines professions médicales. Une autre question à résoudre sera celle de la reconnaissance du rôle des biologistes médicaux et de leurs missions.
Vous évoquez-là un combat de longue haleine…
Cela fait effectivement plusieurs années que nous tentons de faire des propositions aux gouvernements successifs afin de définir les éléments d’une spécialité de biologie médicale. Car je le rappelle, notre profession n’existe pas en tant que telle dans le Code de la Santé Publique. Notre bi-appartenance pharmacien-médecin a pourtant de réels impacts en termes professionnels ou socio-économiques. Nous l’avons d’ailleurs bien vu pendant la pandémie, les biologistes médicaux n’étant jamais cités dans les arrêtés.
En mai dernier, le Conseil National Professionnel de Biologie Médicale entérinait pourtant un document-cadre définissant clairement les 20 missions des biologistes médicaux…
Ce document marque justement l’aboutissement de dix années de réflexion visant à asseoir l’utilité des biologistes médicaux dans notre système de soins. L’idée était de contourner l’absence d’avancées au niveau ministériel grâce à une réunion de tous les acteurs – syndicats privés et publics, ordres, académies, sociétés savantes. Nous sommes ainsi parvenus à convaincre les responsables des Ordres de pharmacie et de médecine, de la nécessité de poser noir sur blanc ces fameuses 20 missions du biologiste médical, avec deux ambitions sous-jacentes : améliorer l’attractivité de notre profession et assurer une meilleure coordination des acteurs santé autour du diagnostic et de la prévention, un sujet qui nous tient particulièrement à cœur. Mais il ne faut pas être dupe, il ne s’agit que d’un document. Encore faut-il que ces missions se traduisent aux niveaux politique et réglementaire.
Pensez-vous que cela aboutira prochainement ?
Le dossier est désormais entre les mains du gouvernement et dans son allocution de juillet, Aurélien Rousseau précisait qu’il recevrait bientôt la profession. Néanmoins, je ne ressens pas vraiment la volonté politique de considérer cette dernière comme une véritable profession médicale. C’est très flagrant dans les textes, où l’on ne parle jamais des professionnels mais seulement des laboratoires. Et je le sais, certains de nos décideurs défendent une biologie industrielle, de production d’actes. Demain, peut-être n’aurons-nous plus que des laboratoires périphériques, sans biologistes, et quelques grands plateaux techniques. À mon sens, le vrai sujet des trois années à venir sera donc de parvenir à répondre à la question suivante : qu’attendons-nous des biologistes médicaux ?
En tant que professionnel, quelle est votre réponse à cette question ?
Je considère que notre rôle doit être de servir d’interface médicale entre le patient, le médecin et les autres professions de santé. Nous accueillons chaque jour 500 000 patients dans nos laboratoires, et pour le vivre au quotidien, ces derniers ont besoin d’un contact avec un professionnel en mesure de leur donner une interprétation de leurs examens. C’est d’autant plus vrai dans un contexte de pénurie médicale. Nous pouvons même avoir un rôle supplémentaire à jouer. Je prends l’exemple d’une personne qui se voit diagnostiquer des Chlamydiae trachomatis dans son laboratoire, qui a besoin d’antibiotiques, mais qui ne parvient pas à trouver une place chez son médecin. En tant que biologistes, nous effectuons les antibiogrammes, nous savons donc exactement la dose à administrer. Nous avons fait les études nécessaires en médecine ou pharmacie, nous avons les compétences, pourquoi ne pas s’appuyer dessus ? Mettons sur la table les solutions qui pourraient être bénéfiques aux patients... Mais de manière encadrée et contrôlée !
À l’image de la délégation de tâches déjà effective pour d’autres professions ?
Je pense qu’il y a effectivement quelque chose à faire de ce côté-là. Tout comme il y a énormément à faire en termes de coordination. À l’époque du premier accord triennal, nous avions par exemple rêvé avec Frédéric van Roekeghem, alors directeur général de l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM), de créer des pôles diagnostic mêlant anatomopathologie, radiologie et biologie. Mais encore aujourd’hui ce rêve demeure inaccessible, tant nous sommes habitués à travailler en silos. Nous additionnons les dépenses de santé dans tous les sens, sans pouvoir flécher de véritables parcours. J’en parlais récemment avec le vice-président de l’UNIPA (Union Nationale des Infirmier(e)s en Pratique Avancée). L’arrêté définissant l’activité des IPA contient une série d’actes sans réel intérêt médical, que nous avons demandé d’arrêter de prescrire. C’est un non-sens, mais les choses se sont faites encore une fois sans nous. De même, beaucoup de pouvoir est donné aux contrats locaux de santé (CLS), mais les libéraux n’en font pas partie. Ce que je souhaiterais c’est une coordination réellement efficiente d’un point de vue médical, qui serait également extrêmement utile en termes de prévention. Prenez l’insuffisance rénale chronique. Rien n’est vraiment fait en la matière, alors qu’il suffirait d’un rapport albumine/créatine, un examen qui ne coûte trois fois rien et que les biologistes pourraient faire de manière systématique une fois par an, pour déceler bien en amont un risque de baisse du Débit de Filtration Glomérulaire (DFG).
Qu’en est-il de l’Intelligence Artificielle (IA) ? Comment celle-ci, et plus globalement les nouvelles technologies, viennent impacter votre profession ?
L’IA est déjà présente dans notre quotidien, mais elle va prendre encore beaucoup d’ampleur. Le SI-DEP par exemple, a vocation à évoluer d’ici le 31 décembre 2023 vers un entrepôt de données permettant aux acteurs locaux et régionaux de suivre l’évolution de certaines pathologies et de la résistance des germes. Néanmoins, le numérique demeure pour nous un point d’achoppement. Concernant l’évolution des techniques de biologie en elles-mêmes, l’avenir repose sur les technologies de PCR multiplex, des actes que nous n’avons pas encore la possibilité de codifier. Il nous faut changer cela, tout comme nous devons nous pencher, avec nos collègues anatomopathologistes, sur la question des marqueurs de génétique somatique.
Vous évoquez le numérique comme point d’achoppement. Pourriez-vous développer ?
Si nous avons été très rapidement sollicités par la Délégation au Numérique en Santé et avons essayé de convaincre les laboratoires et nos fournisseurs d’harmoniser leurs logiciels pour disposer de versions compatibles avec le DMP et l’INS, nous savons que la dématérialisation totale devra encore attendre. La difficulté majeure réside dans l’interopérabilité des systèmes. Ces derniers sont dépassés et nos fournisseurs ne sont actuellement pas en capacité d’intégrer de nouveaux modules et de nouvelles demandes de manière si rapide. Je ne leur jette pas la pierre, car je sais l’ampleur des modifications de nomenclatures auxquelles ils ont dû être faire face rien que ces deux dernières années. C’est colossal ! Mais force est de constater que la phase 2 du Ségur numérique ne sera pas pour demain. Et je pense malheureusement, que l’État devra encore mettre beaucoup d’argent sur la table pour parvenir à l’avènement d’un véritable espace de santé numérique central.
Un dernier point concerne l’attractivité de votre profession. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Avec les nombreux départs à la retraite programmés, nous prévoyons un déficit majeur de biologistes dans les 5 ans à venir. Ce sera dramatique. De même, nous avons quantité de métiers passionnants, et pourtant nous sommes choisis en avant-dernière position au concours général de médecine. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai plaidé auprès des deux Académies de médecine et de pharmacie, pour la mise en place d’un stage dans le privé en 4ème année. Lors des Journées de l’Innovation en Biologie (JIB), qui se tiendront en novembre, nous présenterons également des solutions d’aide au financement de l’installation des jeunes dans nos métiers. En attendant de voir les potentiels effets de ces mesures, nous tentons d’agir du côté des retraités. Je suis persuadé qu’une partie d’entre eux serait d’accord pour travailler à mi-temps ou tiers-temps, mais pour cela, encore faudrait-il parvenir à mettre en place une cotisation au prorata des honoraires perçus en remplacement de l’actuel forfait, qui est aujourd’hui tout à fait dissuasif.
> Article publié dans l'édition de septembre d'Hospitalia à lire ici.