Un bon achat est un enjeu majeur pour la qualité des soins parce qu’il vise à garantir l’adéquation avec les besoins du patient ainsi que la qualité et la sécurité des produits et services achetés par l’établissement. Mais l’achat poursuit également un objectif de maîtrise des coûts.
Dans un contexte de contrainte forte sur les budgets hospitaliers, le programme PHARE vise à valoriser la fonction achat et en fait un levier majeur d’économies et de création de valeur à l’hôpital.
C’est pourquoi, les managers hospitaliers et les professionnels de santé de la région ont très vite adhéré à la démarche proposée par l’ARS en 2012 et se sont emparés des « outils » proposés par le programme.
L’objectif de gains assigné à la région par le programme de 32 M€ pour 2012-2014 semblait ambitieux. Pourtant, celui-ci a été très largement dépassé et la région se place en haut du palmarès avec le meilleur résultat national.
Cet excellent résultat est le fruit d’un travail collaboratif entre l’ARS et les établissements et de la grande maturité des professionnels en charge de cette fonction. En 3 ans, la plupart des centres hospitaliers ont profondément revu leur organisation « achat » en désignant un responsable unique chargé de la réalisation et de l’animation d’un plan d’actions achat. En 2014, 23 établissements publics et ESPIC ont participé à la campagne de recensement des gains. La mutualisation régionale s’est structurée autour du Résah-LR (réseau d’acheteur hospitalier du Languedoc-Roussillon) érigé en GCS qui fédère aujourd’hui 34 établissements et qui a ouvert ses statuts aux ESPIC et aux établissements médico-sociaux. La mutualisation nationale a été accentuée avec d’UniHA, UniCancer et l’UGAP notamment sur des segments à enjeu national comme l’énergie.
La dynamique enclenchée doit être poursuivie puisque le programme PHARE entre dans une 2ème phase avec un objectif régional de 49 M€ de gains achats supplémentaires pour la période 2015-2017. Il s’intègre parfaitement dans le plan triennal arrêté par la Ministre Marisol TOURAINE qui vise une évolution structurelle de notre système de santé alliant qualité des soins et maîtrise des dépenses.
Même ambitieux, l’objectif est atteignable. Des marges sont encore à capter en élargissant le périmètre du programme à l’ensemble des établissements publics, ESPIC et médico-sociaux de la région.
Le Résah-LR poursuit ses efforts en matière de mutualisation pour investiguer de nouveaux segments porteurs de gains potentiels comme la maintenance des ascenseurs, les consommables et réactifs de laboratoire ou encore les dispositifs médicaux implantables en cardiologie interventionnelle.
Les plus gros établissements sont déjà passés d’une démarche « plan d’actions achats » menée en mode projet à une démarche de progrès institutionnalisée et pérennisée. Ce changement d’approche de la thématique achat et de la mise en oeuvre d’un PAA en établissement doit maintenant être généralisé dans les établissements de taille moyenne. Les établissements de plus petite taille ainsi que les médico-sociaux sont invités à rejoindre la démarche.
La réflexion s’ouvre également à la logistique d’approvisionnement et à l’organisation des flux internes.
Enfin, l’optimisation du processus achat par la simplification de l’administration, la dématérialisation et l’optimisation du code des marchés devrait permettre de trouver de nouvelles pistes.
Le résultat de la Région prouve que les professionnels se sont parfaitement appropriés les objectifs du programme et multiplient leurs efforts pour acheter toujours mieux afin de conserver le haut niveau de qualité du tissu hospitalier régional.
C’est pourquoi, l’ARS est confiante en la capacité des hospitaliers à relever avec elle ce nouveau défi.
Dans un contexte de contrainte forte sur les budgets hospitaliers, le programme PHARE vise à valoriser la fonction achat et en fait un levier majeur d’économies et de création de valeur à l’hôpital.
C’est pourquoi, les managers hospitaliers et les professionnels de santé de la région ont très vite adhéré à la démarche proposée par l’ARS en 2012 et se sont emparés des « outils » proposés par le programme.
L’objectif de gains assigné à la région par le programme de 32 M€ pour 2012-2014 semblait ambitieux. Pourtant, celui-ci a été très largement dépassé et la région se place en haut du palmarès avec le meilleur résultat national.
Cet excellent résultat est le fruit d’un travail collaboratif entre l’ARS et les établissements et de la grande maturité des professionnels en charge de cette fonction. En 3 ans, la plupart des centres hospitaliers ont profondément revu leur organisation « achat » en désignant un responsable unique chargé de la réalisation et de l’animation d’un plan d’actions achat. En 2014, 23 établissements publics et ESPIC ont participé à la campagne de recensement des gains. La mutualisation régionale s’est structurée autour du Résah-LR (réseau d’acheteur hospitalier du Languedoc-Roussillon) érigé en GCS qui fédère aujourd’hui 34 établissements et qui a ouvert ses statuts aux ESPIC et aux établissements médico-sociaux. La mutualisation nationale a été accentuée avec d’UniHA, UniCancer et l’UGAP notamment sur des segments à enjeu national comme l’énergie.
La dynamique enclenchée doit être poursuivie puisque le programme PHARE entre dans une 2ème phase avec un objectif régional de 49 M€ de gains achats supplémentaires pour la période 2015-2017. Il s’intègre parfaitement dans le plan triennal arrêté par la Ministre Marisol TOURAINE qui vise une évolution structurelle de notre système de santé alliant qualité des soins et maîtrise des dépenses.
Même ambitieux, l’objectif est atteignable. Des marges sont encore à capter en élargissant le périmètre du programme à l’ensemble des établissements publics, ESPIC et médico-sociaux de la région.
Le Résah-LR poursuit ses efforts en matière de mutualisation pour investiguer de nouveaux segments porteurs de gains potentiels comme la maintenance des ascenseurs, les consommables et réactifs de laboratoire ou encore les dispositifs médicaux implantables en cardiologie interventionnelle.
Les plus gros établissements sont déjà passés d’une démarche « plan d’actions achats » menée en mode projet à une démarche de progrès institutionnalisée et pérennisée. Ce changement d’approche de la thématique achat et de la mise en oeuvre d’un PAA en établissement doit maintenant être généralisé dans les établissements de taille moyenne. Les établissements de plus petite taille ainsi que les médico-sociaux sont invités à rejoindre la démarche.
La réflexion s’ouvre également à la logistique d’approvisionnement et à l’organisation des flux internes.
Enfin, l’optimisation du processus achat par la simplification de l’administration, la dématérialisation et l’optimisation du code des marchés devrait permettre de trouver de nouvelles pistes.
Le résultat de la Région prouve que les professionnels se sont parfaitement appropriés les objectifs du programme et multiplient leurs efforts pour acheter toujours mieux afin de conserver le haut niveau de qualité du tissu hospitalier régional.
C’est pourquoi, l’ARS est confiante en la capacité des hospitaliers à relever avec elle ce nouveau défi.
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