Pourriez-vous commencer par nous présenter la genèse de ce regroupement de laboratoires ?
Hervé Bisiau : Il s’agit d’un projet ancien, initié dans une logique territoriale de GHT. À l’époque, le GHT Hainaut-Cambrésis, dont le CH de Valenciennes est l’établissement support, regroupait 12 établissements, dont deux disposaient d’un laboratoire en propre. L’idée était alors de travailler à la redéfinition de nos activités et de mettre en place une collaboration entre nos trois hôpitaux, au bénéfice des patients du territoire. Plus tard, les laboratoires Filieris qui cherchaient une structure de taille plus importante à laquelle s’adosser, notamment pour la bactériologie, nous ont rejoints, menant en 2022 à la création du GCS Sambre-Hainaut-Artois Biologie (SHAB).
Hervé Bisiau : Il s’agit d’un projet ancien, initié dans une logique territoriale de GHT. À l’époque, le GHT Hainaut-Cambrésis, dont le CH de Valenciennes est l’établissement support, regroupait 12 établissements, dont deux disposaient d’un laboratoire en propre. L’idée était alors de travailler à la redéfinition de nos activités et de mettre en place une collaboration entre nos trois hôpitaux, au bénéfice des patients du territoire. Plus tard, les laboratoires Filieris qui cherchaient une structure de taille plus importante à laquelle s’adosser, notamment pour la bactériologie, nous ont rejoints, menant en 2022 à la création du GCS Sambre-Hainaut-Artois Biologie (SHAB).
La mise en œuvre d’un système d’information de laboratoire (SIL) unique faisait partie des prérequis à la réussite de ce projet. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Le préalable à la mise en œuvre de notre collaboration reposait effectivement sur une triple harmonisation : une harmonisation technologique, une harmonisation de nos SMQ* et bien évidemment une harmonisation informatique de nos systèmes de gestion de laboratoire. Ce qui tombait finalement bien, puisqu’au moment du lancement du projet l’ensemble des établissements disposaient de logiciels plutôt vieillissants. Nous avons donc travaillé de manière collaborative et multidisciplinaire avec l’aide d’un consultant, afin de réaliser un état de l’art des solutions existantes et d’élaborer un cahier des charges de nos besoins.
Quels étaient ces besoins ?
Tout d’abord, la capacité du futur logiciel à s’intégrer dans un projet multisite d’envergure, dans une logique plutôt hospitalière, et avec de gros enjeux en termes d’interopérabilité, chaque établissement disposant de son propre DPI. Un autre prérequis concernait la bactériologie puisque nous menions en parallèle un projet d’automatisation et d’implantation d’une chaîne de microbiologie au CHV. Il nous fallait donc un logiciel capable de supporter de telles infrastructures et de se connecter en direct à notre future plateforme. Enfin, nous souhaitions avoir la possibilité de reproduire la prescription connectée à partir du DPI, fonctionnalité dont nous disposions déjà au CHV. Le tout, en passant de préférence par une centrale d’achat.
Votre choix s’est finalement porté sur la solution GLIMS de Clinisys, anciennement MIPS. Pourquoi ?
Clinisys GLIMS s’est avéré être un choix consensuel pour l’ensemble des établissements. C’est un produit qui nous paraissait robuste et ses nombreuses références hospitalières étaient pour nous garantes de sa fiabilité et de sa performance. Au regard des enjeux et de l’ampleur du projet il était effectivement essentiel pour nous de ne pas être dans de l’hypothèse de faisabilité, mais dans de la production réelle. Concernant des sujets très techniques comme la bactériologie ou une mise en œuvre multisite, Clinisys GLIMS avait notamment le recul nécessaire avec des sites installés et en production, à l’instar des HCL que nous sommes d’ailleurs allés visiter. La brique Clinisys CyberLab serveur de résultats et portail patient intégrée dans la suite logicielle, et sa capacité à faire de la prescription connectée, se sont également avérées être des arguments de taille.
Comment s’est déroulé le déploiement ?
Sachant qu’aucun d’entre nous ne disposait alors de Clinisys GLIMS et que nous possédions tous des DPI et des GAM différents, il a tout d’abord fallu réaliser un important travail de paramétrage. Le tout, dans un contexte de pandémie. De plus, les laboratoires Filieris, que nous appelons désormais sites de l’Artois, nous ayant rejoints en cours de route, quelques adaptations se sont révélées nécessaires, notamment l’ajout de logiciels latéraux pour assurer la partie facturation de leur activité libérale. Malgré sa complexité, le déploiement s’est déroulé sans encombre et de manière progressive, avec en premier lieu la mise en production de la bactériologie. Quelques mois plus tard, ont suivi le reste du laboratoire de Valenciennes et le site de Maubeuge. Les laboratoires Filieris ont fermé la marche.
Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Le déploiement est désormais terminé, nous avons procédé à l’ensemble des ajustements, et actuellement, tout est fonctionnel. Depuis mai 2023, nous disposons également de Clinisys CyberLab sur la partie portail patient, permettant ainsi à nos patients d’ambulatoire de bénéficier d’une connexion sécurisée pour la consultation de leurs résultats. Notre prochain défi concernera l’optimisation de notre prescription connectée.
Pouvez-vous développer ?
Si nous pratiquons déjà de la prescription connectée en direct depuis notre DPI, actuellement seuls 30 % de nos examens prescriptibles sont concernés. L’objectif serait à terme de passer à 90 % de prescription connectée, en s’appuyant potentiellement sur l’interface Clinisys CyberLab, et de pouvoir travailler avec des tubes pré code-barrés. C’est un projet global sur lequel nous sommes encore en train de travailler, et que nous proposerons à l’ensemble des établissements partenaires du GCS.
Le préalable à la mise en œuvre de notre collaboration reposait effectivement sur une triple harmonisation : une harmonisation technologique, une harmonisation de nos SMQ* et bien évidemment une harmonisation informatique de nos systèmes de gestion de laboratoire. Ce qui tombait finalement bien, puisqu’au moment du lancement du projet l’ensemble des établissements disposaient de logiciels plutôt vieillissants. Nous avons donc travaillé de manière collaborative et multidisciplinaire avec l’aide d’un consultant, afin de réaliser un état de l’art des solutions existantes et d’élaborer un cahier des charges de nos besoins.
Quels étaient ces besoins ?
Tout d’abord, la capacité du futur logiciel à s’intégrer dans un projet multisite d’envergure, dans une logique plutôt hospitalière, et avec de gros enjeux en termes d’interopérabilité, chaque établissement disposant de son propre DPI. Un autre prérequis concernait la bactériologie puisque nous menions en parallèle un projet d’automatisation et d’implantation d’une chaîne de microbiologie au CHV. Il nous fallait donc un logiciel capable de supporter de telles infrastructures et de se connecter en direct à notre future plateforme. Enfin, nous souhaitions avoir la possibilité de reproduire la prescription connectée à partir du DPI, fonctionnalité dont nous disposions déjà au CHV. Le tout, en passant de préférence par une centrale d’achat.
Votre choix s’est finalement porté sur la solution GLIMS de Clinisys, anciennement MIPS. Pourquoi ?
Clinisys GLIMS s’est avéré être un choix consensuel pour l’ensemble des établissements. C’est un produit qui nous paraissait robuste et ses nombreuses références hospitalières étaient pour nous garantes de sa fiabilité et de sa performance. Au regard des enjeux et de l’ampleur du projet il était effectivement essentiel pour nous de ne pas être dans de l’hypothèse de faisabilité, mais dans de la production réelle. Concernant des sujets très techniques comme la bactériologie ou une mise en œuvre multisite, Clinisys GLIMS avait notamment le recul nécessaire avec des sites installés et en production, à l’instar des HCL que nous sommes d’ailleurs allés visiter. La brique Clinisys CyberLab serveur de résultats et portail patient intégrée dans la suite logicielle, et sa capacité à faire de la prescription connectée, se sont également avérées être des arguments de taille.
Comment s’est déroulé le déploiement ?
Sachant qu’aucun d’entre nous ne disposait alors de Clinisys GLIMS et que nous possédions tous des DPI et des GAM différents, il a tout d’abord fallu réaliser un important travail de paramétrage. Le tout, dans un contexte de pandémie. De plus, les laboratoires Filieris, que nous appelons désormais sites de l’Artois, nous ayant rejoints en cours de route, quelques adaptations se sont révélées nécessaires, notamment l’ajout de logiciels latéraux pour assurer la partie facturation de leur activité libérale. Malgré sa complexité, le déploiement s’est déroulé sans encombre et de manière progressive, avec en premier lieu la mise en production de la bactériologie. Quelques mois plus tard, ont suivi le reste du laboratoire de Valenciennes et le site de Maubeuge. Les laboratoires Filieris ont fermé la marche.
Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Le déploiement est désormais terminé, nous avons procédé à l’ensemble des ajustements, et actuellement, tout est fonctionnel. Depuis mai 2023, nous disposons également de Clinisys CyberLab sur la partie portail patient, permettant ainsi à nos patients d’ambulatoire de bénéficier d’une connexion sécurisée pour la consultation de leurs résultats. Notre prochain défi concernera l’optimisation de notre prescription connectée.
Pouvez-vous développer ?
Si nous pratiquons déjà de la prescription connectée en direct depuis notre DPI, actuellement seuls 30 % de nos examens prescriptibles sont concernés. L’objectif serait à terme de passer à 90 % de prescription connectée, en s’appuyant potentiellement sur l’interface Clinisys CyberLab, et de pouvoir travailler avec des tubes pré code-barrés. C’est un projet global sur lequel nous sommes encore en train de travailler, et que nous proposerons à l’ensemble des établissements partenaires du GCS.
*Système de Management de la Qualité.