Amies lectrices, amis lecteurs,
Le printemps, saison du renouveau, est semble-t-il à la hauteur de sa réputation pour cette cuvée 2019 : après des années de tergiversations, de chantiers lancés de manière quelque peu erratique – avec plus ou moins de bonheur et de nombreux cheveux blancs pour les partisans de la numérisation des soins –, la e-santé en France dispose, enfin, d’un cadre de référence.
Le 25 avril dernier, Agnès Buzyn a en effet présenté sa feuille de route pour accélérer le virage numérique en santé, et qui matérialise de nombreux espoirs. Le premier, et non des moindres, a trait à la nomination de deux pilotes clairement identifiés, Dominique Pon et Laura Létourneau, dont l’expertise en la matière est reconnue. Un acte qui vient donner corps à la gouvernance unifiée que de nombreux experts ont maintes fois appelée de leurs vœux.
La Ministre a en outre illustré son propos avec la métaphore d’une maison, ce qui porte à croire que les pouvoirs publics ont véritablement pris la pleine mesure des enjeux : la construction de la santé numérique suivra (enfin) un fil logique, avec une attention portée aux fondamentaux – cadre de confiance (interopérabilité, sécurité, éthique) et services socles (Dossier Médical Partagé, messageries sécurisées de santé, e-prescription, outils de coordination) – de manière à assurer la solidité de l’ensemble. Pourront alors suivre les nouveaux bouquets de services à destination des professionnels de santé, l’espace numérique de santé plus particulièrement pensé pour les usagers, le Health Data Hub, véritable pari sur l’avenir pour notamment tirer profit des progrès de l’intelligence artificielle, etc.
Mais, ainsi que le note justement l’organisation France Assos Santé, si ce cadre théorique est incontestablement prometteur, « reste à voir son déploiement sur le terrain, car c’est souvent là que le bât blesse en matière de e-santé. Tout architecte vous le dira, même si les plans sont bons, la réalisation concrète du bâtiment dépend des ouvriers qui le construisent… ». La vigilance demeure donc de mise : seule la mobilisation de tous assurera le succès de cette feuille de route structurante pour l’avenir de notre système de santé. Mais, si les expériences passées imposent certes une certaine prudence, l’heure n’en est pas moins à l’optimisme.
Bonne lecture !
Le printemps, saison du renouveau, est semble-t-il à la hauteur de sa réputation pour cette cuvée 2019 : après des années de tergiversations, de chantiers lancés de manière quelque peu erratique – avec plus ou moins de bonheur et de nombreux cheveux blancs pour les partisans de la numérisation des soins –, la e-santé en France dispose, enfin, d’un cadre de référence.
Le 25 avril dernier, Agnès Buzyn a en effet présenté sa feuille de route pour accélérer le virage numérique en santé, et qui matérialise de nombreux espoirs. Le premier, et non des moindres, a trait à la nomination de deux pilotes clairement identifiés, Dominique Pon et Laura Létourneau, dont l’expertise en la matière est reconnue. Un acte qui vient donner corps à la gouvernance unifiée que de nombreux experts ont maintes fois appelée de leurs vœux.
La Ministre a en outre illustré son propos avec la métaphore d’une maison, ce qui porte à croire que les pouvoirs publics ont véritablement pris la pleine mesure des enjeux : la construction de la santé numérique suivra (enfin) un fil logique, avec une attention portée aux fondamentaux – cadre de confiance (interopérabilité, sécurité, éthique) et services socles (Dossier Médical Partagé, messageries sécurisées de santé, e-prescription, outils de coordination) – de manière à assurer la solidité de l’ensemble. Pourront alors suivre les nouveaux bouquets de services à destination des professionnels de santé, l’espace numérique de santé plus particulièrement pensé pour les usagers, le Health Data Hub, véritable pari sur l’avenir pour notamment tirer profit des progrès de l’intelligence artificielle, etc.
Mais, ainsi que le note justement l’organisation France Assos Santé, si ce cadre théorique est incontestablement prometteur, « reste à voir son déploiement sur le terrain, car c’est souvent là que le bât blesse en matière de e-santé. Tout architecte vous le dira, même si les plans sont bons, la réalisation concrète du bâtiment dépend des ouvriers qui le construisent… ». La vigilance demeure donc de mise : seule la mobilisation de tous assurera le succès de cette feuille de route structurante pour l’avenir de notre système de santé. Mais, si les expériences passées imposent certes une certaine prudence, l’heure n’en est pas moins à l’optimisme.
Bonne lecture !