Ce 1er forum Accréditation & Santé Humaine, placé sous le Haut patronage de Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, a permis de faire un point complet sur l’accréditation en biologie médicale, mais également de mettre en perspective les améliorations, les optimisations attendues et l’échéance de 2020. Il a aussi permis d’évoquer l’accréditation des examens de biologie médicale délocalisée ainsi que l’accréditation volontaire de l’anatomie et de la cytologie pathologiques, et de l’ouverture très prochaine de l’accréditation dans le domaine de l’imagerie médicale, à la demande des structures d’imagerie médicale.
La première table-ronde, coordonnée par Bernard Doroszczuk, Directeur Général du Cofrac, en présence de Catherine Grenier (HAS), Patrick Boutinon (France Assos Santé), Pr Jacques Isopet (CHU Toulouse), François Cornu (Eurofins Biomnis) et Franck Lebeugle (Afnor Certification), était consacrée aux attentes, démarches et outils de qualité dans la santé. Il en est ressorti trois grands enseignements :
· La satisfaction des patients est à prendre en compte dans l’évaluation des établissements de santé mais aussi dans la qualité des prestations des laboratoires de biologie médicale. Cette attente rejoint l’une des priorités du plan « Ma Santé 2022 » qui porte sur l’amélioration de la qualité des soins et de la pertinence des actes.
· Les démarches qualité doivent évoluer par l’intégration de nouveaux indicateurs mesurant les résultats de prise en charge des patients et par une simplification pour une meilleure adhésion des professionnels de santé.
· La numérisation et l’intelligence artificielle sont des outils qui vont permette d’augmenter la capacité de diagnostic grâce à une capacité d’analyse des bases de données infinie. Ces outils qui vont redéfinir le rôle du biologiste et de ses relations avec les cliniciens et patients sont à intégrer rapidement en santé.
La seconde table ronde, coordonnée par Bernard Gouget, Président du Comité de section Santé Humaine, a montré le rôle moteur que joue la France au niveau européen et international. Wim Huisman, représentant de la Fédération Européenne de Médecine de Laboratoire (EFLM) a confirmé que la norme ISO 15 189 est maintenant déployée dans l’ensemble des pays européens et reconnue comme un standard incontournable, que l’accréditation soit obligatoire ou volontaire.
Selon Lorraine Turner (UKAS), le Royaume Uni est très avancé dans la diversité des accréditations dans le secteur médical, notamment en imagerie et en cancérologie, et la norme ISO 15 189 s’impose majoritairement. Le Centre commun de recherche de la commission européenne comme service scientifique interne de la Commission européenne est au cœur des réflexions sur les méthodes d’évaluation de la qualité dans les filières de soins. Luciana Neamtiu a souligné tout le bénéfice que pouvait avoir une approche innovante sur la mise en place d’un parcours de soins standard dans le traitement du cancer du sein, basée sur l'accréditation en biologie, pathologie et imagerie médicale, mais également sur l'évaluation de bonnes pratiques de soins, dans une vision européenne harmonisée. Anne-Sophie Degryse (SIDIV) a rappelé les synergies entre biologistes et industriels du diagnostic in vitro décrites dans la « charte fournisseur » comme support à la démarche d’accréditation, et les enjeux posés par les nouvelles technologies face à un règlement européen de plus en plus contraignant. « L’accréditation en santé est aujourd’hui incontestablement un mouvement de fond international, a rappelé Etienne Couelle, CEO de Synlab France. Au-delà des intérêts catégoriels, l’accréditation des LBM est source d’harmonisation des pratiques au niveau international, d’excellence des prestations et de valorisation de la biologie médicale. L’accréditation de la totalité de l’activité est réalisable, a-t- il ajouté, et ne peut que renforcer la confiance des patients et usagers dans la qualité du service rendu ».
L’après-midi fut dédié au bilan de l’accréditation de la biologie médicale en France. Aujourd’hui, 819 laboratoires de biologie médicale privés et publics sont accrédités pour au moins 50 % de leur activité. Ces chiffres prouvent que la profession a su se réorganiser en s’appropriant « l’outil accréditation » obligatoire, dans un contexte d’évolution des besoins de santé et de restructuration économique.
Les ateliers de l’après-midi animés par les équipes du Cofrac ont fait le point sur le processus d’accréditation en biologie médicale, ses évolutions et ses développements. Hélène Méhay, Directrice de la section Santé Humaine du Cofrac, a rappelé les axes stratégiques : l’optimisation et la simplification du processus d’accréditation, notamment par la dématérialisation des échanges et l’adaptation des modalités d’évaluation ; le recrutement d’évaluateurs et leur formation ; l’accompagnement des développements, en particulier pour les examens de biologie médicale délocalisée, l’anatomie et la cytologie pathologiques, l’imagerie médicale, les nouvelles technologies ; l’amélioration du service d’accréditation et sa plus-value, notamment par une communication enrichie.
Le Pr Jérôme Salomon, Directeur Général de la Santé, est intervenu en clôture du forum pour mettre en perspective la biologie médicale face aux enjeux de la réforme du système de santé. « La biologie médicale est devenue un élément crucial du parcours de soins de nos concitoyens, a déclaré Jérôme Salomon. Nous ne parlons plus d’examens complémentaires, mais d’un triptyque médical associant la clinique, l’imagerie et la biologie. » Le Directeur Général de la Santé a insisté sur la place importante des biologistes en matière d’antibio-résistance et de prévention des maladies chroniques, et de leur rôle dans le développement de la biologie moléculaire, notamment dans le cadre du Plan France Génomique pour 2025. « La biologie médicale est l’un des moteurs de l’évolution des soins actuellement. Cela vous confère une grande fierté mais aussi une grande responsabilité », a conclu Jérôme Salomon.
La première table-ronde, coordonnée par Bernard Doroszczuk, Directeur Général du Cofrac, en présence de Catherine Grenier (HAS), Patrick Boutinon (France Assos Santé), Pr Jacques Isopet (CHU Toulouse), François Cornu (Eurofins Biomnis) et Franck Lebeugle (Afnor Certification), était consacrée aux attentes, démarches et outils de qualité dans la santé. Il en est ressorti trois grands enseignements :
· La satisfaction des patients est à prendre en compte dans l’évaluation des établissements de santé mais aussi dans la qualité des prestations des laboratoires de biologie médicale. Cette attente rejoint l’une des priorités du plan « Ma Santé 2022 » qui porte sur l’amélioration de la qualité des soins et de la pertinence des actes.
· Les démarches qualité doivent évoluer par l’intégration de nouveaux indicateurs mesurant les résultats de prise en charge des patients et par une simplification pour une meilleure adhésion des professionnels de santé.
· La numérisation et l’intelligence artificielle sont des outils qui vont permette d’augmenter la capacité de diagnostic grâce à une capacité d’analyse des bases de données infinie. Ces outils qui vont redéfinir le rôle du biologiste et de ses relations avec les cliniciens et patients sont à intégrer rapidement en santé.
La seconde table ronde, coordonnée par Bernard Gouget, Président du Comité de section Santé Humaine, a montré le rôle moteur que joue la France au niveau européen et international. Wim Huisman, représentant de la Fédération Européenne de Médecine de Laboratoire (EFLM) a confirmé que la norme ISO 15 189 est maintenant déployée dans l’ensemble des pays européens et reconnue comme un standard incontournable, que l’accréditation soit obligatoire ou volontaire.
Selon Lorraine Turner (UKAS), le Royaume Uni est très avancé dans la diversité des accréditations dans le secteur médical, notamment en imagerie et en cancérologie, et la norme ISO 15 189 s’impose majoritairement. Le Centre commun de recherche de la commission européenne comme service scientifique interne de la Commission européenne est au cœur des réflexions sur les méthodes d’évaluation de la qualité dans les filières de soins. Luciana Neamtiu a souligné tout le bénéfice que pouvait avoir une approche innovante sur la mise en place d’un parcours de soins standard dans le traitement du cancer du sein, basée sur l'accréditation en biologie, pathologie et imagerie médicale, mais également sur l'évaluation de bonnes pratiques de soins, dans une vision européenne harmonisée. Anne-Sophie Degryse (SIDIV) a rappelé les synergies entre biologistes et industriels du diagnostic in vitro décrites dans la « charte fournisseur » comme support à la démarche d’accréditation, et les enjeux posés par les nouvelles technologies face à un règlement européen de plus en plus contraignant. « L’accréditation en santé est aujourd’hui incontestablement un mouvement de fond international, a rappelé Etienne Couelle, CEO de Synlab France. Au-delà des intérêts catégoriels, l’accréditation des LBM est source d’harmonisation des pratiques au niveau international, d’excellence des prestations et de valorisation de la biologie médicale. L’accréditation de la totalité de l’activité est réalisable, a-t- il ajouté, et ne peut que renforcer la confiance des patients et usagers dans la qualité du service rendu ».
L’après-midi fut dédié au bilan de l’accréditation de la biologie médicale en France. Aujourd’hui, 819 laboratoires de biologie médicale privés et publics sont accrédités pour au moins 50 % de leur activité. Ces chiffres prouvent que la profession a su se réorganiser en s’appropriant « l’outil accréditation » obligatoire, dans un contexte d’évolution des besoins de santé et de restructuration économique.
Les ateliers de l’après-midi animés par les équipes du Cofrac ont fait le point sur le processus d’accréditation en biologie médicale, ses évolutions et ses développements. Hélène Méhay, Directrice de la section Santé Humaine du Cofrac, a rappelé les axes stratégiques : l’optimisation et la simplification du processus d’accréditation, notamment par la dématérialisation des échanges et l’adaptation des modalités d’évaluation ; le recrutement d’évaluateurs et leur formation ; l’accompagnement des développements, en particulier pour les examens de biologie médicale délocalisée, l’anatomie et la cytologie pathologiques, l’imagerie médicale, les nouvelles technologies ; l’amélioration du service d’accréditation et sa plus-value, notamment par une communication enrichie.
Le Pr Jérôme Salomon, Directeur Général de la Santé, est intervenu en clôture du forum pour mettre en perspective la biologie médicale face aux enjeux de la réforme du système de santé. « La biologie médicale est devenue un élément crucial du parcours de soins de nos concitoyens, a déclaré Jérôme Salomon. Nous ne parlons plus d’examens complémentaires, mais d’un triptyque médical associant la clinique, l’imagerie et la biologie. » Le Directeur Général de la Santé a insisté sur la place importante des biologistes en matière d’antibio-résistance et de prévention des maladies chroniques, et de leur rôle dans le développement de la biologie moléculaire, notamment dans le cadre du Plan France Génomique pour 2025. « La biologie médicale est l’un des moteurs de l’évolution des soins actuellement. Cela vous confère une grande fierté mais aussi une grande responsabilité », a conclu Jérôme Salomon.