Clinisys est le numéro un mondial pour les systèmes d’information de laboratoire (SIL). Comment expliquez-vous ce positionnement ?
Nicolas Blanc : Effectivement, 20 % des laboratoires de biologie médicale dans le monde sont équipés de nos systèmes, ce qui nous place loin devant nos principaux compétiteurs. Les chiffres sont encore plus éloquents en ce qui concerne le logiciel GLIMS : 40 % des hôpitaux français, dont 70 % des CHU, ont opté pour cette plateforme d’analyse, qui est d’ailleurs systématiquement privilégiée lors d’un changement de SIL. Il faut dire que les nombreux atouts de GLIMS en font une solution sans équivalent à ce jour sur le marché. Outre sa dimension nativement multisite, qui lui permet d’être en parfaite adéquation avec les nouvelles dynamiques territoriales, GLIMS est à la fois une solution généraliste et très spécialisée, dans le sens où elle réunit, sous un socle unique, l’ensemble des activités d’un laboratoire de biologie médicale.
Pourriez-vous développer ce point ?
Plutôt que de disposer d’une multitude de logiciels de spécialité, les LBM peuvent, avec GLIMS, s’appuyer sur un ensemble totalement intégré au sein d’une seule et même base de données. Chaque module n’en tient pas moins compte des exigences, pratiques et organisations propres à la spécialité concernée. La microbiologie, par exemple, n’est pas traitée de la même manière que l’hygiène, qui elle-même diffère de la biochimie, de la génétique ou du HLA. Pour autant, ces outils spécialisés s’appuient tous sur un socle commun, ce qui permet de faciliter la confrontation des résultats cliniques. Autre atout, et non des moindres : GLIMS dispose d’un moteur de règles particulièrement puissant, pour automatiser aisément tous les process répétitifs, mais aussi remonter en automatique les informations pertinentes, par exemple une dérive sur les délais de rendu des résultats, ce qui permet de libérer du temps au bénéfice de l’expertise biologique.
Vous évoquiez la génétique, une spécialité couverte depuis GLIMS 10. Pourriez-vous nous en parler ?
Développé en partenariat avec l’hôpital universitaire Érasme, à Bruxelles, et au CHU Poitiers, ce module recouvre aussi bien la cytogénétique, que la génétique moléculaire, les PCR ou encore le séquençage de nouvelle génération (NGS). Déployé en France depuis moins de trois ans, il équipe déjà plus d’une dizaine de sites et rencontre un accueil toujours plus enthousiaste de la part des généticiens. Nous avons essayé d’imaginer la génétique de demain, et avons visiblement réussi vu leurs retours. Autre évolution relativement récente, l’arrivée sur le marché de Da Vinci, le logiciel dédié à l’optimisation des process en anatomo-cyto-pathologie et intégration avec la pathologie digitale, pour lequel nous constatons un intérêt marqué de la part des CHU et CLCC. Les perspectives pour 2024 s’annoncent donc particulièrement positives, d’autant que les établissements de santé nous témoignent régulièrement de leur confiance – il faut dire que leur satisfaction est pour nous un véritable moteur. Nous continuerons, pour notre part, à les accompagner dans l’amélioration de leurs pratiques, nous nourrissant pour cela de celles observées dans les autres pays européens, tout en maintenant l’agilité qui nous permet d’anticiper certains enjeux stratégiques, à l’instar de la cybersécurité aujourd’hui.
> Plus d'informations sur le site de Clinisys.
> Article paru dans Hospitalia #63, édition de décembre 2023, à lire ici
Nicolas Blanc : Effectivement, 20 % des laboratoires de biologie médicale dans le monde sont équipés de nos systèmes, ce qui nous place loin devant nos principaux compétiteurs. Les chiffres sont encore plus éloquents en ce qui concerne le logiciel GLIMS : 40 % des hôpitaux français, dont 70 % des CHU, ont opté pour cette plateforme d’analyse, qui est d’ailleurs systématiquement privilégiée lors d’un changement de SIL. Il faut dire que les nombreux atouts de GLIMS en font une solution sans équivalent à ce jour sur le marché. Outre sa dimension nativement multisite, qui lui permet d’être en parfaite adéquation avec les nouvelles dynamiques territoriales, GLIMS est à la fois une solution généraliste et très spécialisée, dans le sens où elle réunit, sous un socle unique, l’ensemble des activités d’un laboratoire de biologie médicale.
Pourriez-vous développer ce point ?
Plutôt que de disposer d’une multitude de logiciels de spécialité, les LBM peuvent, avec GLIMS, s’appuyer sur un ensemble totalement intégré au sein d’une seule et même base de données. Chaque module n’en tient pas moins compte des exigences, pratiques et organisations propres à la spécialité concernée. La microbiologie, par exemple, n’est pas traitée de la même manière que l’hygiène, qui elle-même diffère de la biochimie, de la génétique ou du HLA. Pour autant, ces outils spécialisés s’appuient tous sur un socle commun, ce qui permet de faciliter la confrontation des résultats cliniques. Autre atout, et non des moindres : GLIMS dispose d’un moteur de règles particulièrement puissant, pour automatiser aisément tous les process répétitifs, mais aussi remonter en automatique les informations pertinentes, par exemple une dérive sur les délais de rendu des résultats, ce qui permet de libérer du temps au bénéfice de l’expertise biologique.
Vous évoquiez la génétique, une spécialité couverte depuis GLIMS 10. Pourriez-vous nous en parler ?
Développé en partenariat avec l’hôpital universitaire Érasme, à Bruxelles, et au CHU Poitiers, ce module recouvre aussi bien la cytogénétique, que la génétique moléculaire, les PCR ou encore le séquençage de nouvelle génération (NGS). Déployé en France depuis moins de trois ans, il équipe déjà plus d’une dizaine de sites et rencontre un accueil toujours plus enthousiaste de la part des généticiens. Nous avons essayé d’imaginer la génétique de demain, et avons visiblement réussi vu leurs retours. Autre évolution relativement récente, l’arrivée sur le marché de Da Vinci, le logiciel dédié à l’optimisation des process en anatomo-cyto-pathologie et intégration avec la pathologie digitale, pour lequel nous constatons un intérêt marqué de la part des CHU et CLCC. Les perspectives pour 2024 s’annoncent donc particulièrement positives, d’autant que les établissements de santé nous témoignent régulièrement de leur confiance – il faut dire que leur satisfaction est pour nous un véritable moteur. Nous continuerons, pour notre part, à les accompagner dans l’amélioration de leurs pratiques, nous nourrissant pour cela de celles observées dans les autres pays européens, tout en maintenant l’agilité qui nous permet d’anticiper certains enjeux stratégiques, à l’instar de la cybersécurité aujourd’hui.
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> Article paru dans Hospitalia #63, édition de décembre 2023, à lire ici