« Le bionettoyage est un maillon essentiel de la chaîne de soins et joue à ce titre un rôle majeur dans le quotidien des établissements de santé. Il participe en effet à la prévention du risque infectieux, contribue au confort hôtelier des patients, et prend une part active dans l’attractivité d’un établissement de santé auprès de ses usagers. Mais aussi structurante soit-elle, cette fonction souffre d’un manque de visibilité auprès des décideurs hospitaliers. C’est pourquoi, avec quelques collègues et confrères volontaires, nous avons constitué un premier réseau qui devrait mener, d’ici cet autonome, à la naissance d’une association professionnelle ouverte à tous les acteurs de la filière », explique Stéphanie Burel, responsable de la filière Bionettoyage et gestion des déchets au CHU de Toulouse. L’idée a germé à la suite de ses échanges avec Marc Drezen, son homologue au GCS Blanchisserie Toulousaine de Santé, par ailleurs vice-président de l’Union des Responsables de Blanchisserie Hospitalière (URBH), une association professionnelle bien implantée qui a donc proposé son appui pour la constitution d’une structure équivalente dédiée au bionettoyage.
Chef du service d’hygiène hospitalière au CH de Hyères et spécialiste reconnu de tout ce qui a trait à l’hygiène de l’environnement, le Dr Philippe Carenco a également offert son concours. En septembre 2022, il a ainsi organisé les 1èresJournées d’Études du Bionettoyage, en marge des 37ème Journées d’Études et de Formation de l’URBH, y conviant une soixantaine de responsables du bionettoyage dans des CH et CHU. « La dynamique était lancée ! », sourit Stéphanie Burel en évoquant la création, dans la continuité de cet événement fondateur, d’un « noyau dur d’une douzaine de volontaires » ayant vocation à devenir le moteur de la future association. Depuis, une vingtaine de partenaires techniques – « le double de ce que nous attendions au départ » – se sont joints à l’aventure. Tous préparent désormais le prochain épisode, qui devrait faire date : la création officielle de l’association, avec l’élection de son conseil d’administration et de son bureau national, à l’occasion des 38ème Journées d’Études et de Formation de l’URBH et des 2èmes Journées d’Études du Bionettoyage, qui se tiendront ensemble du 4 au 6 octobre 2023 au Palais des Congrès de Valenciennes. « Nous avons la chance de bénéficier de ce soutien par l’URBH, qui est de bon conseil. Nous souhaitons d’ailleurs, à terme, pouvoir répliquer son modèle, à notre sens exemplaire », indique Madame Burel.
Chef du service d’hygiène hospitalière au CH de Hyères et spécialiste reconnu de tout ce qui a trait à l’hygiène de l’environnement, le Dr Philippe Carenco a également offert son concours. En septembre 2022, il a ainsi organisé les 1èresJournées d’Études du Bionettoyage, en marge des 37ème Journées d’Études et de Formation de l’URBH, y conviant une soixantaine de responsables du bionettoyage dans des CH et CHU. « La dynamique était lancée ! », sourit Stéphanie Burel en évoquant la création, dans la continuité de cet événement fondateur, d’un « noyau dur d’une douzaine de volontaires » ayant vocation à devenir le moteur de la future association. Depuis, une vingtaine de partenaires techniques – « le double de ce que nous attendions au départ » – se sont joints à l’aventure. Tous préparent désormais le prochain épisode, qui devrait faire date : la création officielle de l’association, avec l’élection de son conseil d’administration et de son bureau national, à l’occasion des 38ème Journées d’Études et de Formation de l’URBH et des 2èmes Journées d’Études du Bionettoyage, qui se tiendront ensemble du 4 au 6 octobre 2023 au Palais des Congrès de Valenciennes. « Nous avons la chance de bénéficier de ce soutien par l’URBH, qui est de bon conseil. Nous souhaitons d’ailleurs, à terme, pouvoir répliquer son modèle, à notre sens exemplaire », indique Madame Burel.
« S’imposer comme force de proposition »
Trois thématiques rythmeront cette deuxième édition d’une rencontre qui a donc elle aussi vocation à devenir annuelle : la traçabilité et du suivi dématérialisés des opérations de bionettoyage, « une tendance en plein essor qui participe d’ailleurs à la qualité des prestations », la transition vers le nettoyage sans chimie, pour lequel « les alternatives sont chaque jour plus nombreuses », et la formation des opérateurs, « un enjeu quotidien en termes de qualité de service mais aussi de prévention des risques professionnels », poursuit-elle en appelant les acteurs de la filière à se joindre en masse à la démarche. « Notre métier est riche : il mobilise plusieurs expertises, l’hygiène hospitalière et la prévention du risque infectieux, les prestations hôtelières, la gestion des ressources humaines, la gestion logistique, etc. Il est aussi protéiforme, avec des organisations et des intitulés de poste qui diffèrent d’un établissement à l’autre ; les échanges et les partages d’expériences sont donc d’autant plus précieux, car les organisations et pratiques novatrices sont légion. C’est, enfin, un métier particulièrement exigeant, car il impose le respect des protocoles et un vrai sens du détail. Il gagnerait donc à être mieux connu. La période est propice car la filière connaît de profondes mutations, à l’instar de la dématérialisation et de la transition écologique déjà évoquées, que notre future association pourra alors mieux accompagner en s’imposant comme force de proposition dans le débat public », conclut Stéphanie Burel.
> Contact : urbh.bionettoyage@gmail.com
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