« Tout commence en 2019, alors que nous souhaitions développer une activité de chirurgie urologique au bloc opératoire. Mais comment désinfecter les vidéo-urétéroscopes souples ? Le protocole traditionnel, à base d’acide peracétique, ne nous convenait pas. Il s’agit en effet d’un produit corrosif, qui impose de s’équiper d’une hotte, voire d’une paillasse spéciale, ce qui aurait démultiplié les coûts du projet. Le système Stella s’est rapidement imposé comme l’alternative de haut niveau la plus pertinente, d’autant que nous avions obtenu le feu vert de notre fournisseur d’urétéroscopes », explique Fabrice Groccia, ingénieur biomédical à l’Hôpital du pays Salonais. Combinant la simplicité d’un trempage manuel et la sécurité d’un automate, le robot semi-automatisé Tristel assure une désinfection de haut niveau de tout dispositif médical thermosensible, et est particulièrement adapté pour le traitement du matériel endoscopique souple, avec ou sans canal opérateur.
« Le cycle de désinfection extrêmement court du système Stella, 5 minutes, permet de mettre en œuvre un protocole reproductible basé sur l’utilisation de la chimie Tristel, le dioxyde de chlore (CIO2), un biocide puissant et efficace contre le spectre entier de micro-organismes », précise le Docteur Emmanuelle Joseph, pharmacien hygiéniste (NDLR : ce temps de contact est spécifique au Stella). Cette rapidité d’action permet d’assurer un taux de disponibilité important des urétéroscopes, contribuant ainsi à une organisation plus fluide de l’activité chirurgicale. Le personnel en charge de la désinfection n’est pas en reste, car l’utilisation du Stella ne requiert pas de rinçage final à l’eau stérile. « La suppression de cette étape est synonyme de gain de temps mais aussi de gain environnemental : là où, pour chaque rinçage, il faut habituellement utiliser près de 10 litres d’eau stérile et un bac en plastique stérilisé, le Stella, lui, n’a besoin que de 5 litres d’eau froide, un volume dans lequel aura préalablement été dilué et activé le désinfectant Tristel Fuse pour Stella », poursuit-elle.
« Le cycle de désinfection extrêmement court du système Stella, 5 minutes, permet de mettre en œuvre un protocole reproductible basé sur l’utilisation de la chimie Tristel, le dioxyde de chlore (CIO2), un biocide puissant et efficace contre le spectre entier de micro-organismes », précise le Docteur Emmanuelle Joseph, pharmacien hygiéniste (NDLR : ce temps de contact est spécifique au Stella). Cette rapidité d’action permet d’assurer un taux de disponibilité important des urétéroscopes, contribuant ainsi à une organisation plus fluide de l’activité chirurgicale. Le personnel en charge de la désinfection n’est pas en reste, car l’utilisation du Stella ne requiert pas de rinçage final à l’eau stérile. « La suppression de cette étape est synonyme de gain de temps mais aussi de gain environnemental : là où, pour chaque rinçage, il faut habituellement utiliser près de 10 litres d’eau stérile et un bac en plastique stérilisé, le Stella, lui, n’a besoin que de 5 litres d’eau froide, un volume dans lequel aura préalablement été dilué et activé le désinfectant Tristel Fuse pour Stella », poursuit-elle.
Un procédé tracé et parfaitement sécurisé
L’utilisation du Stella est d’ailleurs on ne peut plus simple. Une fois le système mis en marche, le dispositif à désinfecter – et préalablement nettoyé – est déposé dans la cuve, et « le canal opérateur est branché à la canule de la pompe qui l’irriguera avec le désinfectant », décrit Fabrice Groccia. Il suffit ensuite de verser la solution préparée dans le compartiment de la cuve, d’immerger complètement l’endoscope et de lancer le cycle de désinfection. À l’issue de ce dernier, et dans la mesure où toutes les étapes ont été conformes aux spécifications du constructeur, le Stella génère un code de traçabilité unique, qui sera conservé en mémoire pour être téléchargé sur ordinateur. « Si le moindre problème est détecté, le système émet une alerte et se met aussitôt en défaut. Nous savons donc de fait que le cycle de désinfection n’a pas pu être mené à son terme et pouvons prendre les actions adéquates », note le Dr Joseph.
Répondant pleinement aux attentes de l’établissement, le système fonctionne en routine au bloc de chirurgie urologique depuis déjà deux ans. « Les équipes ne comptent plus revenir en arrière », sourit Fabrice Groccia. En octobre 2021, un second Stella a été acquis pour la désinfection des cystoscopes utilisés aux consultations externes d’urologie. « Depuis peu, ce même automate sert également pour les nasofibroscopies pédiatriques. Les endoscopes ne sont pas ici protégés par une gaine, et doivent donc faire l’objet d’une désinfection de haut niveau. Le Stella était tout indiqué », ajoute le Dr Emmanuelle Joseph. Rapidité, simplicité et efficacité, à l’Hôpital du pays Salonais, le robot-désinfecteur de Tristel a assurément tenu toutes ses promesses.
Article publié dans l'édition de mai 2022 d'Hospitalia à lire ici.
> Découvrez le système Stella lors du congrès de la SF2H (Lyon, 1-3 juin 2022) sur le Stand Tristel (n°51) ou contactez Tristel France (T : 03 66 88 01 84).
Répondant pleinement aux attentes de l’établissement, le système fonctionne en routine au bloc de chirurgie urologique depuis déjà deux ans. « Les équipes ne comptent plus revenir en arrière », sourit Fabrice Groccia. En octobre 2021, un second Stella a été acquis pour la désinfection des cystoscopes utilisés aux consultations externes d’urologie. « Depuis peu, ce même automate sert également pour les nasofibroscopies pédiatriques. Les endoscopes ne sont pas ici protégés par une gaine, et doivent donc faire l’objet d’une désinfection de haut niveau. Le Stella était tout indiqué », ajoute le Dr Emmanuelle Joseph. Rapidité, simplicité et efficacité, à l’Hôpital du pays Salonais, le robot-désinfecteur de Tristel a assurément tenu toutes ses promesses.
Article publié dans l'édition de mai 2022 d'Hospitalia à lire ici.
> Découvrez le système Stella lors du congrès de la SF2H (Lyon, 1-3 juin 2022) sur le Stand Tristel (n°51) ou contactez Tristel France (T : 03 66 88 01 84).