La pandémie de la Covid-19 a soumis les structures hospitalières à une pression inédite, mobilisant la majorité du personnel hospitalier pour délivrer des soins aux patients atteints du virus de la Covid-19. En 2020, l’activité chirurgicale a ainsi été réduite de 17,6 % en Ile-de-France par rapport à l’année précédente, diminuant également les parcours d’interventions chirurgicales en ambulatoire.
Un phénomène qui a été accentué par la réduction des interventions dites « légères », au profit d’interventions qui ne pouvaient être réalisées qu’en parcours dit classique. Dans le même temps, un certain nombre d’unités de chirurgie ambulatoire se sont vues transformées en unités de réanimation, transférant une partie du personnel médical habituellement dédié à ce mode de prise en charge.
« La chirurgie ambulatoire dans un contexte sanitaire difficile offre l’avantage de pouvoir assurer une continuité des interventions. Les risques d’exposition au virus ainsi qu’à toute autre infection bactériologique sont très significativement réduits, puisque le patient rentre chez lui quelques heures seulement après l’opération. Sans nuit sur place, les lits sont ainsi libérés et les capacités d’accueil augmentées » explique le Professeur Henri-Jean Philippe, coordinateur médical de l’ORCA, l’Observatoire Régional de la Chirurgie Ambulatoire.
Durant la seconde vague épidémique de 2020, une meilleure connaissance du virus couplée aux recommandations délivrées par les autorités de santé ont permis au personnel soignant de se réorganiser, favorisant une reprise de l’activité chirurgicale, notamment en ambulatoire.
Alors que pendant la première vague, la pratique de la chirurgie ambulatoire en Ile-de-France a baissé de 61,3 % par rapport à la même période en 2019, la vague de l’automne a donné lieu à une réduction de seulement 3 %.
Un phénomène qui a été accentué par la réduction des interventions dites « légères », au profit d’interventions qui ne pouvaient être réalisées qu’en parcours dit classique. Dans le même temps, un certain nombre d’unités de chirurgie ambulatoire se sont vues transformées en unités de réanimation, transférant une partie du personnel médical habituellement dédié à ce mode de prise en charge.
« La chirurgie ambulatoire dans un contexte sanitaire difficile offre l’avantage de pouvoir assurer une continuité des interventions. Les risques d’exposition au virus ainsi qu’à toute autre infection bactériologique sont très significativement réduits, puisque le patient rentre chez lui quelques heures seulement après l’opération. Sans nuit sur place, les lits sont ainsi libérés et les capacités d’accueil augmentées » explique le Professeur Henri-Jean Philippe, coordinateur médical de l’ORCA, l’Observatoire Régional de la Chirurgie Ambulatoire.
Durant la seconde vague épidémique de 2020, une meilleure connaissance du virus couplée aux recommandations délivrées par les autorités de santé ont permis au personnel soignant de se réorganiser, favorisant une reprise de l’activité chirurgicale, notamment en ambulatoire.
Alors que pendant la première vague, la pratique de la chirurgie ambulatoire en Ile-de-France a baissé de 61,3 % par rapport à la même période en 2019, la vague de l’automne a donné lieu à une réduction de seulement 3 %.
70 % des opérations en ambulatoire en 2022, un objectif réaliste ?
En 2017, alors que le gouvernement fixait le palier de 70 % d’interventions chirurgicales réalisées en ambulatoire à 5 ans, les établissements hospitaliers de France réalisaient près de 50% des opérations chirurgicales avec ce mode de prise en charge.
Aujourd’hui, l’ORCA annonce que près de 60 % des chirurgies se font en ambulatoire en Ile-de-France.
« S’il y a eu en 2020 une diminution de la pratique liée au contexte sanitaire, l’ORCA observe une satisfaction globale autour de ce sujet. Nous voyons aussi qu’il existe des craintes et des freins face à ce type de parcours. Nous les étudions pour pouvoir y apporter des réponses. Notre objectif est que tout le monde, patient comme professionnel, ait tous les éléments d’informations nécessaires pour s’approprier ce mode d’intervention » commente le Professeur Henri-Jean Philippe.
Un mode de prise en charge qui concerne exclusivement des opérations réglées, mais pas forcément les seules « mineures ». Aujourd’hui, des opérations majeures peuvent aussi être pratiquées en ambulatoire ; pose de prothèse totale de la hanche, chirurgie thoracique sur les enfants, interventions lourdes sur l’appareil digestif…
Une pratique qui tend à se démocratiser pour la satisfaction de tous, corps médical comme patient. Responsabilisé et plus autonome, ce dernier est acteur de son parcours de soin et de sa réhabilitation, dans un environnement maîtrisé et serein là où, en hospitalisation classique, il doit s’adapter aux protocoles internes et au rythme de l’unité.
Aujourd’hui, l’ORCA annonce que près de 60 % des chirurgies se font en ambulatoire en Ile-de-France.
« S’il y a eu en 2020 une diminution de la pratique liée au contexte sanitaire, l’ORCA observe une satisfaction globale autour de ce sujet. Nous voyons aussi qu’il existe des craintes et des freins face à ce type de parcours. Nous les étudions pour pouvoir y apporter des réponses. Notre objectif est que tout le monde, patient comme professionnel, ait tous les éléments d’informations nécessaires pour s’approprier ce mode d’intervention » commente le Professeur Henri-Jean Philippe.
Un mode de prise en charge qui concerne exclusivement des opérations réglées, mais pas forcément les seules « mineures ». Aujourd’hui, des opérations majeures peuvent aussi être pratiquées en ambulatoire ; pose de prothèse totale de la hanche, chirurgie thoracique sur les enfants, interventions lourdes sur l’appareil digestif…
Une pratique qui tend à se démocratiser pour la satisfaction de tous, corps médical comme patient. Responsabilisé et plus autonome, ce dernier est acteur de son parcours de soin et de sa réhabilitation, dans un environnement maîtrisé et serein là où, en hospitalisation classique, il doit s’adapter aux protocoles internes et au rythme de l’unité.
Transformer la prise en charge chirurgicale pour que le patient retrouve une place centrale
L’installation de la chirurgie ambulatoire est pour le personnel hospitalier l’occasion de repenser les pratiques parfois lourdes et souvent floues qui jalonnent le parcours du patient et qui sont sources de stress.
« Réfléchir à un parcours chirurgical en ambulatoire permet de reposer les bonnes questions. L’ambulatoire lance un mouvement d’innovations, de réflexions, de recherches de solutions visant à améliorer les échanges d’informations, à laisser de la place pour les initiatives du patient, et à garantir un confort sur mesure pour chacun » conclut le Professeur Henri-Jean Philippe.
L’objectif final étant l’amélioration des prises en charge planifiées, pour offrir une réhabilitation la plus rapide possible aux patients.
« Réfléchir à un parcours chirurgical en ambulatoire permet de reposer les bonnes questions. L’ambulatoire lance un mouvement d’innovations, de réflexions, de recherches de solutions visant à améliorer les échanges d’informations, à laisser de la place pour les initiatives du patient, et à garantir un confort sur mesure pour chacun » conclut le Professeur Henri-Jean Philippe.
L’objectif final étant l’amélioration des prises en charge planifiées, pour offrir une réhabilitation la plus rapide possible aux patients.
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