En prenant en compte des attentes et des besoins spécifiques pour améliorer l’ensemble du système de santé, la participation des patients à la formation des futurs professionnels de santé s’inscrit dans un cadre éthique. Elle émerge dans l’éducation thérapeutique, en psychiatrie et dans la recherche, notamment les maladies rares.
Ce partenariat soigné/soignant constitue également un facteur d’amélioration des pratiques professionnelles et donc de qualité de vie au travail, contribuant à redonner du sens aux métiers. Cela, dans un contexte de défis à relever dont la transition épidémiologique, l’allongement de la durée de vie ou encore la croissante rapide du nombre de personnes vivant avec une ou plusieurs maladies chroniques. Ainsi, le dispositif de formation professionnelle (en priorité initiale) doit s’adapter à ces exigences.
En France, cette place des patients dans la formation n’a été reconnue que récemment, alors qu’elle existe depuis plusieurs décennies dans d’autres pays, notamment anglo-saxons. Si certaines universités précurseures se sont engagées dans cette démarche, il n’existait pas jusqu’alors de cadre national permettant l’essor de la démarche.
C’est pourquoi la DGOS et la DGESIP ont associé début 2023 l’ensemble des parties prenantes dans un comité national de pilotage en vue de réaliser un état des lieux des initiatives et d’identifier les freins et leviers d’action pour faciliter leur généralisation. Ses travaux ont été enrichis d’enquêtes menées grâce à l’appui de la conférence nationale des doyens, de l’association des étudiants en médecine et des collèges d’enseignants, ainsi que les auditions auprès de nombreuses associations et institutions.
Fruit de cette collaboration, le rapport conjoint comporte 23 recommandations tant individuelles (recrutement, cadre d’emploi, rémunération) que collectives (intégration du concept aux cursus des facultés/universités, appui des agences régionales de santé).
Ce partenariat soigné/soignant constitue également un facteur d’amélioration des pratiques professionnelles et donc de qualité de vie au travail, contribuant à redonner du sens aux métiers. Cela, dans un contexte de défis à relever dont la transition épidémiologique, l’allongement de la durée de vie ou encore la croissante rapide du nombre de personnes vivant avec une ou plusieurs maladies chroniques. Ainsi, le dispositif de formation professionnelle (en priorité initiale) doit s’adapter à ces exigences.
En France, cette place des patients dans la formation n’a été reconnue que récemment, alors qu’elle existe depuis plusieurs décennies dans d’autres pays, notamment anglo-saxons. Si certaines universités précurseures se sont engagées dans cette démarche, il n’existait pas jusqu’alors de cadre national permettant l’essor de la démarche.
C’est pourquoi la DGOS et la DGESIP ont associé début 2023 l’ensemble des parties prenantes dans un comité national de pilotage en vue de réaliser un état des lieux des initiatives et d’identifier les freins et leviers d’action pour faciliter leur généralisation. Ses travaux ont été enrichis d’enquêtes menées grâce à l’appui de la conférence nationale des doyens, de l’association des étudiants en médecine et des collèges d’enseignants, ainsi que les auditions auprès de nombreuses associations et institutions.
Fruit de cette collaboration, le rapport conjoint comporte 23 recommandations tant individuelles (recrutement, cadre d’emploi, rémunération) que collectives (intégration du concept aux cursus des facultés/universités, appui des agences régionales de santé).