Le choix du service public est rarement une fatalité ou le produit du hasard. Choisir de servir nos concitoyens est le résultat de ce que certains appellent une vocation, d’autres le sens du devoir ou encore le civisme.
Le système de santé français est unique au monde. Ce qui le caractérise, ce n’est pas son organisation - toujours perfectible et en constante évolution - ce sont ses valeurs, au premier rang desquelles l’universalité d’accès au soin. Qui dans le monde peut revendiquer une égalité d’accès aux meilleurs soins sans devoir y laisser son patrimoine personnel ou endetter sa famille pour des décennies ?
Certes la santé a un coût, mais le principe de solidarité nationale généralisé après-guerre pour rendre raisonnable la prévention des principaux risques a permis de ne pas laisser sur le bas-côté l’immense majorité de nos concitoyens. Partager le poids, dans toutes les situations, allège la charge.
C’est cela le service public de santé : soigner sans prosélytisme et du mieux possible en fonction des connaissances scientifiques, médicales et des pratiques professionnelles qui ne cessent de s’améliorer dans tous les domaines du soin.
Cependant, ce système est fragile. Le poids de la dette ne doit pas représenter un nouveau risque pour les générations actuelles et futures et la gestion des deniers publics est une affaire sérieuse qui nous concerne tous. Il en va de la pérennité de ce système auquel la majorité des Français reste viscéralement attachée.
L’hôpital public appartient à tous, c’est un bien commun, un patrimoine national. Mais comme tout ce qui est précieux, il est fragile. Il ne s’agit pas ici de son financement, de son fonctionnement ou de tout autre aspect organisationnel. Il est exposé parce qu’il est ouvert à tous, pas à ceux qui viennent s’y faire soigner, c’est là sa force, mais surtout à ceux qui n’ont de cesse de le critiquer, de l’accabler pour des raisons qui servent des intérêts personnels ou catégoriels mais pas l’intérêt général.
Parmi les détracteurs, une espèce en voie de développement… faite du même bois que ceux que nos enfants qualifient de « trolls » et qui se répandent sur les réseaux sociaux pour critiquer tout et n’importe quoi à la recherche de la polémique voire du scandale.
Oui, l’hôpital public est menacé par des individus qui surfent sur les craintes des populations afin de créer de l’audience, dénoncer des pseudo-scandales, instiller et distiller le doute là où face à des situations souvent difficiles, des femmes et des hommes dévoués font de leur mieux pour préserver des équilibres fragiles.
Où est l’éthique de ceux qui un jour ont peut-être été détenteurs d’une carte de presse ?
Manipuler l’information, rechercher des motivations cachées auprès d’agents publics intègres, responsables de leurs résultats mais aussi de l’usage des deniers publics, c’est-à-dire nos impôts.
L’hôpital est ouvert, c’est une cible facile pour tous ceux qui cherchent à discréditer, avilir, entacher, par tous les moyens. Présenter une information incomplète, diffuser une image orientée, asséner les faits avec aplomb en guise de « vérité », mettre mal à l’aise les interlocuteurs pour décrédibiliser autant les personnes que les propos arrachés dans un contexte au mieux inapproprié, au pire dévalorisant. Voilà de viles armes pour de tristes sires.
Le scandale comme raison d’être, est-ce vraiment une ligne éditoriale ? Certes il y a un public pour tous types de programmes et au final c’est aussi ce qui fait la chance de ce pays où la liberté est encore une réalité.
Plus encore dans un contexte d’état d’urgence sanitaire, les professionnels de santé s’opposeront au sacrifice de l’hôpital sur l’autel de la liberté d’expression par une certaine presse à scandale. Nous serons systématiquement sur la route de ceux qui, pour d’autres raisons qu’informer, font les mauvais procès aux mauvaises personnes. L’autorité judiciaire dispose du monopole légitime de l’accusation, les « Procureurs » improvisés l’apprendront à leurs dépens.
Le système de santé français est unique au monde. Ce qui le caractérise, ce n’est pas son organisation - toujours perfectible et en constante évolution - ce sont ses valeurs, au premier rang desquelles l’universalité d’accès au soin. Qui dans le monde peut revendiquer une égalité d’accès aux meilleurs soins sans devoir y laisser son patrimoine personnel ou endetter sa famille pour des décennies ?
Certes la santé a un coût, mais le principe de solidarité nationale généralisé après-guerre pour rendre raisonnable la prévention des principaux risques a permis de ne pas laisser sur le bas-côté l’immense majorité de nos concitoyens. Partager le poids, dans toutes les situations, allège la charge.
C’est cela le service public de santé : soigner sans prosélytisme et du mieux possible en fonction des connaissances scientifiques, médicales et des pratiques professionnelles qui ne cessent de s’améliorer dans tous les domaines du soin.
Cependant, ce système est fragile. Le poids de la dette ne doit pas représenter un nouveau risque pour les générations actuelles et futures et la gestion des deniers publics est une affaire sérieuse qui nous concerne tous. Il en va de la pérennité de ce système auquel la majorité des Français reste viscéralement attachée.
L’hôpital public appartient à tous, c’est un bien commun, un patrimoine national. Mais comme tout ce qui est précieux, il est fragile. Il ne s’agit pas ici de son financement, de son fonctionnement ou de tout autre aspect organisationnel. Il est exposé parce qu’il est ouvert à tous, pas à ceux qui viennent s’y faire soigner, c’est là sa force, mais surtout à ceux qui n’ont de cesse de le critiquer, de l’accabler pour des raisons qui servent des intérêts personnels ou catégoriels mais pas l’intérêt général.
Parmi les détracteurs, une espèce en voie de développement… faite du même bois que ceux que nos enfants qualifient de « trolls » et qui se répandent sur les réseaux sociaux pour critiquer tout et n’importe quoi à la recherche de la polémique voire du scandale.
Oui, l’hôpital public est menacé par des individus qui surfent sur les craintes des populations afin de créer de l’audience, dénoncer des pseudo-scandales, instiller et distiller le doute là où face à des situations souvent difficiles, des femmes et des hommes dévoués font de leur mieux pour préserver des équilibres fragiles.
Où est l’éthique de ceux qui un jour ont peut-être été détenteurs d’une carte de presse ?
Manipuler l’information, rechercher des motivations cachées auprès d’agents publics intègres, responsables de leurs résultats mais aussi de l’usage des deniers publics, c’est-à-dire nos impôts.
L’hôpital est ouvert, c’est une cible facile pour tous ceux qui cherchent à discréditer, avilir, entacher, par tous les moyens. Présenter une information incomplète, diffuser une image orientée, asséner les faits avec aplomb en guise de « vérité », mettre mal à l’aise les interlocuteurs pour décrédibiliser autant les personnes que les propos arrachés dans un contexte au mieux inapproprié, au pire dévalorisant. Voilà de viles armes pour de tristes sires.
Le scandale comme raison d’être, est-ce vraiment une ligne éditoriale ? Certes il y a un public pour tous types de programmes et au final c’est aussi ce qui fait la chance de ce pays où la liberté est encore une réalité.
Plus encore dans un contexte d’état d’urgence sanitaire, les professionnels de santé s’opposeront au sacrifice de l’hôpital sur l’autel de la liberté d’expression par une certaine presse à scandale. Nous serons systématiquement sur la route de ceux qui, pour d’autres raisons qu’informer, font les mauvais procès aux mauvaises personnes. L’autorité judiciaire dispose du monopole légitime de l’accusation, les « Procureurs » improvisés l’apprendront à leurs dépens.