Depuis plusieurs semaines maintenant, les opérations non-vitales ont été reportées dans les établissements de santé français. Parmi elles, des greffes dont l’activité connaît un ralentissement important (-50 % de propositions). Néanmoins, les greffes vitales, de cœur, foie et poumons sont maintenues. « L’Agence de la biomédecine et le Ministère des Solidarités et de la Santé, conscients des besoins des patients en attente de greffe et des conséquences d’un ralentissement de l’activité, assurent un suivi rapproché et sont aux côtés des équipes hospitalières », indique l’agence de la biomédecine dans un communiqué. Pour les patients, des lits restent accessibles, notamment dans les régions souffrant le moins de l’épidémie. « La répartition des greffons étant nationale, les patients urgents peuvent être greffés, chaque équipe évaluant le bénéfice-risque et la situation locale qui évolue en permanence », précise l’agence. Afin de ne pas transmettre le virus, tous les donneurs et futurs greffés sont testés par PCR avant toute opération.
Dans le cas particulier des greffes rénales, il a été décidé de reporter les interventions à la fin de l’épidémie. Seules les greffes rénales pédiatriques restent pratiquées « compte tenu du faible impact de l’épidémie chez les enfants », précise l’agence de la biomédecine.
Dans le cas particulier des greffes rénales, il a été décidé de reporter les interventions à la fin de l’épidémie. Seules les greffes rénales pédiatriques restent pratiquées « compte tenu du faible impact de l’épidémie chez les enfants », précise l’agence de la biomédecine.