Le Professeur Pierre-Jean Saulnier, délégué régional de la direction de la recherche clinique et de l’innovation (DRCI), affirme le rôle important de la délégation dans l’organisation des études menées sur le Covid-19. Il souligne la réactivité des équipes pour assurer le recensement, gérer les moyens et organiser la priorisation et le dépôt des projets de recherche : « l’ensemble de la communauté de la recherche au CHU de Poitiers s’est inscrit dans cette dynamique nationale mais aussi locale, pour répondre à l’effort engagé contre le Covid-19 ». En effet, depuis début mars, toutes les structures de recherche de l’hôpital se sont lancées dans des projets de recherche essentiels pour mieux comprendre la façon dont le SRAS-CoV-2 provoque la maladie, mieux anticiper les complications et adapter la prise en charge des patients infectés, mais aussi pour trouver des cibles thérapeutiques.
« On n’a jamais vu une telle effervescence des médecins et chercheurs du CHU », ajoute le Professeur Saulnier. Le personnel de recherche est mobilisé pour répondre à des besoins urgents de recherche et mettre en place un dispositif accéléré. Sur le site du CHU, médecins, paramédicaux, attachés de recherche, techniciens de laboratoires, directeurs... tous travaillent ensemble, accompagnés du personnel en télétravail qui ne ménage pas ses efforts pour apporter son soutien dans les ressources documentaires indispensables à la mise en œuvre des études cliniques. Pierre-Jean Saulnier précise « qu’habituellement, il faut compter un à trois mois pour mettre en place une étude clinique. Aujourd’hui, grâce à la mobilisation des équipes et au soutien de la direction de la recherche, il faut deux semaines pour démarrer certaines études ».
Le CHU de Poitiers participe à une vingtaine de programmes de recherche clinique contre le Covid-19, en promotion interne ou en promotion externe, dont l’étude nationale Hycovid sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine sur les patients atteints de Covid-19 à haut risque d’aggravation.
« On n’a jamais vu une telle effervescence des médecins et chercheurs du CHU », ajoute le Professeur Saulnier. Le personnel de recherche est mobilisé pour répondre à des besoins urgents de recherche et mettre en place un dispositif accéléré. Sur le site du CHU, médecins, paramédicaux, attachés de recherche, techniciens de laboratoires, directeurs... tous travaillent ensemble, accompagnés du personnel en télétravail qui ne ménage pas ses efforts pour apporter son soutien dans les ressources documentaires indispensables à la mise en œuvre des études cliniques. Pierre-Jean Saulnier précise « qu’habituellement, il faut compter un à trois mois pour mettre en place une étude clinique. Aujourd’hui, grâce à la mobilisation des équipes et au soutien de la direction de la recherche, il faut deux semaines pour démarrer certaines études ».
Le CHU de Poitiers participe à une vingtaine de programmes de recherche clinique contre le Covid-19, en promotion interne ou en promotion externe, dont l’étude nationale Hycovid sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine sur les patients atteints de Covid-19 à haut risque d’aggravation.
Une participation dynamique dans la recherche académique
Dans le cadre de partenariats externes, le CHU de Poitiers participe à une vingtaine de projets de recherche promus par d’autres établissements hospitaliers (CHU Angers, CHU Nantes, CHU Rennes notamment), par l’INSERM et l’Institut Pasteur.
9 études sont déjà activées dans lesquelles le CHU de Poitiers est engagé. Il y a une vraie dynamique de recherche car 11 nouveaux projets sont en cours de validation par les instances nationales. Les axes de recherche portent sur les thématiques ci-après.
Recherche diagnostique, clinique et thérapeutique :
• Essai clinique interventionnel dans le service de maladies infectieuses pour des traitements médicamenteux contre le coronavirus ; plusieurs traitements sont évalués comme l’hydroxychloroquine, l’azythromycine et le telmisartant) - étude HYCOVID (CHU Angers), étude COVID-Aging (CHU Strasbourg).
• Essai clinique interventionnel dans le service des urgences : validation d’une règle afin d’identifier les patients à faible risque évolutif du coronavirus pour une prise en charge ambulatoire et ceux à risque d’aggravation pour hospitalisation - étude HOME COV (CHU Angers).
• Essai clinique non interventionnel chez les patients ayant une infection à SARSCoV-2, confirmée ou probable, pour évaluer les lésions décelées à l’aide d’une échographie pleuro-pulmonaire; identifier les risques d’aggravation dans les 14 jours suivants - étude POPUSCO (CHU Angers).
Études épidémiologiques :
• Protocole de caractérisation clinique des infections émergentes sévères - étude FRENCH COVID-19 (INSERM).
• Cohorte de patients pour déterminer les facteurs prédictifs des formes sévères chez les patients diabétiques - étude CORONADO (CHU Nantes).
• Recherche chez les patients hospitalisés en réanimation : collecter des informations démographiques, cliniques, bactériologiques, virologiques, et pronostiques détaillées des patients hospitalisés en réanimation - étude COVID ICU (AP-HP).
• Cohorte de patients pour détecter des anticorps spécifiques anti SARS-CoV-2 chez patients infectés ou exposés au coronavirus - étude CORSER2 (Institut Pasteur).
Étude sérologique :
• Constitution d’une biocollection sérologique chez les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) - étude MICI Sars-CoV-2 (CHU Nantes).
9 études sont déjà activées dans lesquelles le CHU de Poitiers est engagé. Il y a une vraie dynamique de recherche car 11 nouveaux projets sont en cours de validation par les instances nationales. Les axes de recherche portent sur les thématiques ci-après.
Recherche diagnostique, clinique et thérapeutique :
• Essai clinique interventionnel dans le service de maladies infectieuses pour des traitements médicamenteux contre le coronavirus ; plusieurs traitements sont évalués comme l’hydroxychloroquine, l’azythromycine et le telmisartant) - étude HYCOVID (CHU Angers), étude COVID-Aging (CHU Strasbourg).
• Essai clinique interventionnel dans le service des urgences : validation d’une règle afin d’identifier les patients à faible risque évolutif du coronavirus pour une prise en charge ambulatoire et ceux à risque d’aggravation pour hospitalisation - étude HOME COV (CHU Angers).
• Essai clinique non interventionnel chez les patients ayant une infection à SARSCoV-2, confirmée ou probable, pour évaluer les lésions décelées à l’aide d’une échographie pleuro-pulmonaire; identifier les risques d’aggravation dans les 14 jours suivants - étude POPUSCO (CHU Angers).
Études épidémiologiques :
• Protocole de caractérisation clinique des infections émergentes sévères - étude FRENCH COVID-19 (INSERM).
• Cohorte de patients pour déterminer les facteurs prédictifs des formes sévères chez les patients diabétiques - étude CORONADO (CHU Nantes).
• Recherche chez les patients hospitalisés en réanimation : collecter des informations démographiques, cliniques, bactériologiques, virologiques, et pronostiques détaillées des patients hospitalisés en réanimation - étude COVID ICU (AP-HP).
• Cohorte de patients pour détecter des anticorps spécifiques anti SARS-CoV-2 chez patients infectés ou exposés au coronavirus - étude CORSER2 (Institut Pasteur).
Étude sérologique :
• Constitution d’une biocollection sérologique chez les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) - étude MICI Sars-CoV-2 (CHU Nantes).
Une mobilisation forte pour la recherche interne
Les chercheurs et les équipes du CHU de Poitiers, mobilisés collectivement « dans cet effort de recherche national et local exceptionnel », sont aussi à l’initiative de 15 projets de recherche engagés ou « en préparation active » dans le cadre de la promotion interne de la recherche.
Les structures de recherche en santé du CHU de Poitiers, le centre d’investigation clinique, les équipes Inserm de l’Université de Poitiers, le centre des ressources biologiques pour les collections biologiques, ont uni leurs forces pour lancer des projets, appuyés par la DRCI qui coordonne les ressources et apporte une aide méthodologique précieuse. Médecins, réanimateurs, infectiologues, virologues, pharmaciens, radiologues, urgentistes, sont sur le pont pour conduire ces travaux de recherche sur le Covid-19.
Des études sérologiques sont aussi engagées. En biologie, le professeur Nicolas Lévèque porte un projet intitulé SERO- COVID qui consiste à évaluer des outils de diagnostic sérologique de l’infection par le SARS-CoV-2.
Les premières études diagnostiques ont été lancées en imagerie pour identifier les facteurs de sévérité de la maladie et compléter ainsi les premiers diagnostics émis par la biologie moléculaire du CHU. En effet, le scanner thoracique est une technique sensible pour détecter le Covid-19, même chez des sujets asymptomatiques. Il peut aider à faciliter un diagnostic précis et pourrait être considéré comme un outil de dépistage complémentaire aux prélèvements de biologie. Le service d’imagerie du CHU en lien avec l’équipe de recherche DACTIM, pilote également un projet européen avec la Belgique et la Suisse, pour recenser le nombre de scanners pulmonaires réalisés par l’ensemble de la communauté des radiologues à l’échelle européenne.
Trois programmes portés par des médecins du centre d’investigation cliniques CIC1402 évaluent également :
• en réanimation, l’optimisation des techniques de ventilation des patients atteints de pneumopathie sévère à coronavirus,
• en cardiologie, le lien épidémiologique entre SARS-Cov-2 et survenue de myocardite,
• en gynécologie, l’impact du confinement pendant la grossesse sur la dépression maternelle post-natale.
Un programme pour étudier le contrôle de l’immunité contre l’infection à SARS-CoV-2 est également en cours, porté par l’équipe INSERM U1082 (groupe IRATI) : étude sur échantillon de globules blancs de patients infectés au Covid-19 pour savoir comment ils contrôlent ou ils dérégulent l’infection virale.
Enfin, l’équipe INSERM U1070 de pharmacologie des anti-infectieux travaille en lien avec le service des urgences sur des stratégies d’utilisation des antiseptiques pour lutter contre le virus dans la gorge et les fosses nasales.
Les structures de recherche en santé du CHU de Poitiers, le centre d’investigation clinique, les équipes Inserm de l’Université de Poitiers, le centre des ressources biologiques pour les collections biologiques, ont uni leurs forces pour lancer des projets, appuyés par la DRCI qui coordonne les ressources et apporte une aide méthodologique précieuse. Médecins, réanimateurs, infectiologues, virologues, pharmaciens, radiologues, urgentistes, sont sur le pont pour conduire ces travaux de recherche sur le Covid-19.
Des études sérologiques sont aussi engagées. En biologie, le professeur Nicolas Lévèque porte un projet intitulé SERO- COVID qui consiste à évaluer des outils de diagnostic sérologique de l’infection par le SARS-CoV-2.
Les premières études diagnostiques ont été lancées en imagerie pour identifier les facteurs de sévérité de la maladie et compléter ainsi les premiers diagnostics émis par la biologie moléculaire du CHU. En effet, le scanner thoracique est une technique sensible pour détecter le Covid-19, même chez des sujets asymptomatiques. Il peut aider à faciliter un diagnostic précis et pourrait être considéré comme un outil de dépistage complémentaire aux prélèvements de biologie. Le service d’imagerie du CHU en lien avec l’équipe de recherche DACTIM, pilote également un projet européen avec la Belgique et la Suisse, pour recenser le nombre de scanners pulmonaires réalisés par l’ensemble de la communauté des radiologues à l’échelle européenne.
Trois programmes portés par des médecins du centre d’investigation cliniques CIC1402 évaluent également :
• en réanimation, l’optimisation des techniques de ventilation des patients atteints de pneumopathie sévère à coronavirus,
• en cardiologie, le lien épidémiologique entre SARS-Cov-2 et survenue de myocardite,
• en gynécologie, l’impact du confinement pendant la grossesse sur la dépression maternelle post-natale.
Un programme pour étudier le contrôle de l’immunité contre l’infection à SARS-CoV-2 est également en cours, porté par l’équipe INSERM U1082 (groupe IRATI) : étude sur échantillon de globules blancs de patients infectés au Covid-19 pour savoir comment ils contrôlent ou ils dérégulent l’infection virale.
Enfin, l’équipe INSERM U1070 de pharmacologie des anti-infectieux travaille en lien avec le service des urgences sur des stratégies d’utilisation des antiseptiques pour lutter contre le virus dans la gorge et les fosses nasales.
Une collecte lancée par le fonds de dotation Aliénor
Ces travaux démontrent le dynamisme et la réactivité de la recherche en France face à l’épidémie. Il existe une vraie solidarité et une réelle expertise confirmée du service public, avec un CHU de Poitiers engagé auprès de ses chercheurs.
Les médecins et les chercheurs des services de maladies infectieuses, réanimations, urgences et laboratoires de virologie et leurs équipes sont en première ligne face à cette épidémie. Ils prennent soin des patients, dirigent des essais cliniques pour prévenir et combattre le virus, travaillent pour participer à cet effort collectif dans le seul but de trouver des réponses thérapeutiques efficaces et de nouvelles opportunités de traitement.
Leur investissement et l’ensemble des études bénéficient du soutien financier du CHU de Poitiers.
Les équipes de recherche pourront aussi bénéficier d’un soutien financier par l’intermédiaire du fonds de dotation Aliénor qui lance une collecte de fonds au profit de la recherche sur le covid-19 au CHU de Poitiers, parce qu’aujourd’hui plus que jamais, les chercheurs ont besoin du soutien de chacun.
Les médecins et les chercheurs des services de maladies infectieuses, réanimations, urgences et laboratoires de virologie et leurs équipes sont en première ligne face à cette épidémie. Ils prennent soin des patients, dirigent des essais cliniques pour prévenir et combattre le virus, travaillent pour participer à cet effort collectif dans le seul but de trouver des réponses thérapeutiques efficaces et de nouvelles opportunités de traitement.
Leur investissement et l’ensemble des études bénéficient du soutien financier du CHU de Poitiers.
Les équipes de recherche pourront aussi bénéficier d’un soutien financier par l’intermédiaire du fonds de dotation Aliénor qui lance une collecte de fonds au profit de la recherche sur le covid-19 au CHU de Poitiers, parce qu’aujourd’hui plus que jamais, les chercheurs ont besoin du soutien de chacun.