Il y a à peine deux ou trois ans, les premiers objets connectés étaient basiques : il s’agissait d’y ajouter une connexion internet pour les rendre connectés. Aujourd’hui, une seconde génération d’IoT apparaît et vient bouleverser les usages. Pensés pour un monde digital, ils octroient assistance, intelligence artificielle, données en temps réel.
Inscrite dans cette même dynamique, la santé opère sa révolution par l’Internet des Objets. Sa technologie est complexe, ses enjeux sont cruciaux, son public est aux antipodes du digital. Ces objets sont bien souvent une question de vie ou de mort… Mais le chemin de l’objet e-santé à son utilisateur est semé d’embûches. Qui l’achète ? Où le vendre ? Quel type d’enseigne aurait suffisamment de légitimité auprès de sa cible pour le commercialiser ? Autant de questions qui reflètent un marché qui ne s’est pas encore structuré, et qui contrarie l’accès à ce type de produits pourtant d’utilité publique. Attention, enjeu de santé publique !
Inscrite dans cette même dynamique, la santé opère sa révolution par l’Internet des Objets. Sa technologie est complexe, ses enjeux sont cruciaux, son public est aux antipodes du digital. Ces objets sont bien souvent une question de vie ou de mort… Mais le chemin de l’objet e-santé à son utilisateur est semé d’embûches. Qui l’achète ? Où le vendre ? Quel type d’enseigne aurait suffisamment de légitimité auprès de sa cible pour le commercialiser ? Autant de questions qui reflètent un marché qui ne s’est pas encore structuré, et qui contrarie l’accès à ce type de produits pourtant d’utilité publique. Attention, enjeu de santé publique !
Objets connectés : une question de vie ou de mort
La démocratisation de la technologie a permis de faire apparaître les objets connectés : des produits qui répondent à un besoin, qui apportent une solution à un problème, qui adaptent une partie de l’économie aux nouveaux usages sociétaux. Néanmoins, lorsqu’il s’applique à la santé, l’IoT devient à la fois sensible et dangereux. Sensible, parce qu’il sort du cadre du confort ; dangereux, parce que la vie d’une personne peut reposer sur son algorithme.
A la croisée de la tech et du médical, l’IoT de santé souffre du pire des deux mondes : une contrainte de fonctionnement à toute épreuve qui est cruciale, et une légitimité difficile à acquérir, parce qu’il est encore difficile de mettre une vie entre les mains d’une machine. Pour être éligible à son marché, le produit doit être infaillible : 99,9 % de réussite ne suffit pas.
A la croisée de la tech et du médical, l’IoT de santé souffre du pire des deux mondes : une contrainte de fonctionnement à toute épreuve qui est cruciale, et une légitimité difficile à acquérir, parce qu’il est encore difficile de mettre une vie entre les mains d’une machine. Pour être éligible à son marché, le produit doit être infaillible : 99,9 % de réussite ne suffit pas.
La confiance est le principal frein aux objets de e-santé
Comment rendre ces objets connectés plus accessibles ? Cela passe avant tout par leur permettre d’inspirer confiance. Les faire tester à des panels de consommateurs, recueillir des témoignages d’utilisateurs, obtenir une norme officielle : gage de crédibilité et marque de fiabilité, ce type de symboles permet de sortir de la dichotomie à laquelle ces objets font face. Les distributeurs doivent être les premiers à faire confiance au produit en acceptent de s’engager vis-à-vis de leurs clients.
Le circuit de distribution des objets de e-santé est encore trop hétérogène
La question des distributeurs est aussi celle des clients : quelle enseigne leur semblera la plus légitime pour être capable de vendre un produit qui soit à la fois à la pointe de la technologie et parfaitement adapté à un enjeu médical ?
Aujourd’hui, les réseaux de distribution ne sont pas structurés autour de la santé connectée. Aucun type de point de vente n’est dédié à cela : une pluralité de distributeurs assure la vente de ces produits. Pharmacies, officines, assureurs, téléassisteurs, grandes enseignes de connectique : la multiplication des acteurs brouille le marché et réduit donc l’accessibilité.
Aujourd’hui, les réseaux de distribution ne sont pas structurés autour de la santé connectée. Aucun type de point de vente n’est dédié à cela : une pluralité de distributeurs assure la vente de ces produits. Pharmacies, officines, assureurs, téléassisteurs, grandes enseignes de connectique : la multiplication des acteurs brouille le marché et réduit donc l’accessibilité.
Les séniors, un marché difficile à conquérir pour le digital
L’autre réalité des objets de e-santé, c’est que le marché s’adresse aux séniors. C’est une cible qui, certes, concentre 35 % du PNB national, mais dont la moyenne d’âge est de 82 ans. C’est une population qui a vécu avec les montres, avec l’ORTF et avec la radio comme principal média. Elle est donc assez naturellement hermétique au digital, n’en a ni la culture, ni l’utilité.
Ajoutez à cela la difficulté de communiquer sur la dépendance, sur la fin de vie, sur la perte d’autonomie qui va à l’encontre des codes de communication – des valeurs positives : le décalage entre la cible des objets de e-santé et l’image dégagé par cet IoT devient un véritable frein à leur évangélisation.
Nous vivons déjà plus longtemps : et si l’on vivait vieux et mieux ? Le lien inter et multi générationnel façonné par les objets de e-santé, la solidarité et la lutte contre l’individualisme qu’ils encouragent peuvent bouleverser les usages, pourvu qu’ils soient portés par les bons acteurs. On voit depuis longtemps la silver economy comme un verre à moitié vide : il est temps de le voir – et de le faire voir – à moitié plein.
Plus d'informations sur https://www.zembro.com/fr-FR
Ajoutez à cela la difficulté de communiquer sur la dépendance, sur la fin de vie, sur la perte d’autonomie qui va à l’encontre des codes de communication – des valeurs positives : le décalage entre la cible des objets de e-santé et l’image dégagé par cet IoT devient un véritable frein à leur évangélisation.
Nous vivons déjà plus longtemps : et si l’on vivait vieux et mieux ? Le lien inter et multi générationnel façonné par les objets de e-santé, la solidarité et la lutte contre l’individualisme qu’ils encouragent peuvent bouleverser les usages, pourvu qu’ils soient portés par les bons acteurs. On voit depuis longtemps la silver economy comme un verre à moitié vide : il est temps de le voir – et de le faire voir – à moitié plein.
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