Le flux d’air laminaire permanent est dirigé sur la surface d’opération et la table à instruments. ©DR
Crée et développé aux Pays-Bas au début des années 2000, le SurgiCube® a été validé par les autorités de santé de ce pays où il est utilisé en routine depuis 2006. Également adopté en Belgique et en Espagne, cette petite unité d’opération a fait son entrée le 2 mars en France. À cette date, l’hôpital Fondation Adolphe de Rothschild effectuait ses premières opérations de la cataracte dans un SurgiCube®.
Cube opératoire susceptible de remplacer une salle d’opération pour des interventions chirurgicales légères, l’outil se révèle adapté à la chirurgie ophtalmique. « Son principe est celui d’une hotte expulsant un flux laminaire, autrement dit un flux qui va souffler sans aucune turbulence, dans une seule direction, ce qui permet d’avoir de l’air pur sur la zone opératoire »,explique le Docteur Christophe Panthier, ophtalmologue au sein de l’hôpital Fondation Rothschild.
Cube opératoire susceptible de remplacer une salle d’opération pour des interventions chirurgicales légères, l’outil se révèle adapté à la chirurgie ophtalmique. « Son principe est celui d’une hotte expulsant un flux laminaire, autrement dit un flux qui va souffler sans aucune turbulence, dans une seule direction, ce qui permet d’avoir de l’air pur sur la zone opératoire »,explique le Docteur Christophe Panthier, ophtalmologue au sein de l’hôpital Fondation Rothschild.
Moins de stress pour le patient
Pour le médecin, peu de changements sont à noter. « Il ne s’agit pas d’une innovation chirurgicale mais d’une innovation organisationnelle», souligne le Dr. Christophe Panthier. Pour le patient, par contre, la petite unité d’opération permet de réduire le stress et le temps de présence à l’hôpital, qui est alors réduite à moins d’une heure trente. « Le ressenti est très diffèrent : ce n’est plus le patient qui va au bloc opératoire mais le bloc opératoire qui vient au patient », précise l’ophtalmologue.
Au-delà de ce gain de temps, l’hôpital se félicite aussi d’un gain économique. En effet, le SurgiCube® est moins coûteux qu’un bloc opératoire, la préparation de ce dernier nécessitant du temps et des efforts importants. De plus, ce circuit court permet de réaliser un plus grand nombre d’interventions dans le même temps.
Au-delà de ce gain de temps, l’hôpital se félicite aussi d’un gain économique. En effet, le SurgiCube® est moins coûteux qu’un bloc opératoire, la préparation de ce dernier nécessitant du temps et des efforts importants. De plus, ce circuit court permet de réaliser un plus grand nombre d’interventions dans le même temps.
Une possible extension à d’autres interventions
La mise en œuvre de cette unité d’opération concerne pour l’instant seulement les opérations de la cataracte. Réalisé dans le cadre d’une expérimentation autorisée par la haute autorité de santé (HAS), l’essai a pour but d’évaluer le bon fonctionnement du circuit ainsi que les performances médico-économiques du dispositif. Les résultats seront ensuite comparés à ceux d’un bloc opératoire classique. Suite à cela, un déploiement en routine est prévu.
D’autres types de chirurgies ophtalmologiques, sous anesthésie locale pure, pourraient ainsi être réalisés avec cet équipement courant 2020. À terme, quatre SurgiCubes® devraient être installés dans une salle du nouveau bâtiment de l’Hôpital dont l’ouverture est prévue en 2025. « L’objectif est d’avoir des unités opératoires distinctes mais non cloisonnées, facilitant les déplacements du personnel paramédical et du matériel d’un cube à un autre », détaille le Dr Panthier.
D’autres types de chirurgies ophtalmologiques, sous anesthésie locale pure, pourraient ainsi être réalisés avec cet équipement courant 2020. À terme, quatre SurgiCubes® devraient être installés dans une salle du nouveau bâtiment de l’Hôpital dont l’ouverture est prévue en 2025. « L’objectif est d’avoir des unités opératoires distinctes mais non cloisonnées, facilitant les déplacements du personnel paramédical et du matériel d’un cube à un autre », détaille le Dr Panthier.