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Sûreté

« Le regard des Français et des patients sur les infections nosocomiales » : première étude réalisée par STERIMED avec l’institut Odoxa


Rédigé par Rédaction le Jeudi 10 Novembre 2016 à 10:16 | Lu 2376 fois


52% des Français estiment que le risque de contracter une infection nosocomiale est élevé, et pourtant 61% des patients et leurs proches déclarent n’avoir pas été informés des bonnes pratiques à adopter pour les éviter lors de leur dernier séjour à l’hôpital.



« Le regard des Français et des patients sur les infections nosocomiales » : première étude réalisée par STERIMED avec  l’institut  Odoxa
Acteur   de   premier   plan   dans   les   solutions   d’emballages de stérilisation, Sterimed (ex Arjowiggins Healthcare) a souhaité connaître, à travers cette étude, la perception des français sur les infections nosocomiales, qui peuvent être contractées  au  cours  d’un  séjour  dans  un  établissement  de  santé  (hôpital,   clinique...).

Odoxa (1) a donc interrogé quatre cibles : les Français dans leur ensemble, les patients, leurs proches, ainsi qu’au cours d’entretiens qualitatifs, des infirmiers et des responsables de centres de stérilisation et de centres de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN).

9 français sur 10 savent ce que sont les infections nosocomiales

Sujet délicat pour les établissements de soins, ces infections sont régulièrement pointées du doigt, difficile donc de passer à côté.
 
L’étude  révèle  d’ailleurs  que  87% des Français déclarent savoir ce qu’elles  sont (dont 53% « savent précisément »), une proportion qui atteint même 91% des patients ayant été hospitalisés au cours des deux dernières années et de leurs proches (dont 60% « savent précisément »).

Ils sont conscients du risque...

Plus de la moitié des Français (52%) et des patients ou leurs proches (56%)  estiment  aujourd’hui  que  le   risque de contracter une infection nosocomiale est élevé.
 
Et même si trois quarts des patients ou de leurs proches (75%) ont eu le sentiment que les bonnes pratiques pour éviter les infections nosocomiales étaient respectées  à  l’hôpital, une minorité non négligeable (24%) considère qu’elles ne l’étaient pas.
 
Les  patients  sont  même  plus  d’un  tiers  (34%) à avoir eu peur d’en contracter une lors de leur hospitalisation.
 
Dans les faits et malgré la mise en place de protocoles de prévention importants dans les établissements, 1 français sur 5 a déjà été confronté à une infection nosocomiale, qu’ils  en  aient  été  eux  même  victimes   (5%), ou  que  l’un  de leur proche ait été contaminé (16%).

...mais mal informés

D’une  manière  générale,  même  si  les  professionnels  de  santé  constatent que la médiatisation  des  risques  liés aux infections nosocomiales accentue la vigilance de patients, ceux-ci estiment encore être mal informés sur ces maladies.
 
Que  ce  soit  pour  l’ensemble  des  français,  comme  pour  les  patients  ou leurs proches, la  communication  sur   le sujet est jugée défaillante : deux tiers des Français (65%) jugent que les hôpitaux ne communiquent pas suffisamment sur ces infections, une proportion qui atteint 71% pour les médias et même 81% pour les pouvoirs publics.
 
Par ailleurs, près de la moitié des patients ou proches de patients s’estime mal informée sur la définition même des infections nosocomiales (47%) et considère que les bonnes pratiques à adopter par les patients ne sont pas assez partagées (55% se disent « mal informés »).
 
En conséquence, 61% des patients et proches déclarent ne pas avoir été informés par le personnel médical des bonnes pratiques à adopter pour éviter les  maladies  nosocomiales  lors  de  leur  dernier  séjour/dernière  visite  à l’hôpital.

Mieux vaut prévenir

Les professionnels de santé sont certes unanimes sur l’amélioration de la prise en compte de cette problématique (importante sensibilisation du personnel, formations internes, campagnes de communication, mesures de précaution très strictes, …), mais  les  protocoles  de  prévention  des  risques  se révèlent contraignants pour le personnel en contact avec les patients (lavage de mains très réguliers, changement de gants lors des interventions chirurgicales...).
 
24%  des  patients  et  leurs  proches  estiment  en  effet  que  lors  de  leur  dernière  visite  à  l’hôpital,  les   bonnes   pratiques   pour   éviter  les   infections   nosocomiales   n’avaient   pas   été   respectées.  

Et malheureusement, les   demandes   proactives   d’informations   interviennent   surtout   a   posteriori   en   cas   d’infection  effective. Les professionnels interrogés affirment que si une information liée spécifiquement aux infections nosocomiales est systématiquement communiquée, elle peut encore manquer de visibilité, celle- ci étant intégrée à la documentation technique fournie  en  amont  de  l’hospitalisation.

Autre axe de prévention, les politiques de stérilisation des établissements de soins montrent que la tendance générale est de valoriser de plus en plus les consommables à usage unique. Ces derniers représentent un avantage financier mais également d’efficacité,   permettant   d’alléger   les   process   de   prévention pour le personnel.

Thibaut Hyvernat, Président Directeur Général de STERIMED déclare: « Nous avons réalisé cette étude pour sensibiliser les français à ces maladies souvent évoquées mais encore méconnues, et surtout pour  identifier  les  pistes  d’amélioration  dans  la  prévention  des  risques.  76% des Français estiment que la prévention contre les infections nosocomiales doit être une priorité, un chiffre qui atteint même 80 % chez les patients et leurs proches. Sterimed est particulièrement fier de son implication dans la lutte contre ces infections. Aujourd’hui,   plus   d’un   dispositif   médical   sur   4   utilisé   dans   le   monde   est   protégé   de   la   contamination grâce à nos produits et la performance des emballages stérilisables est un élément clé pour la protection des patients. »



(1)
Étude  réalisée  auprès  d’un  échantillon  de  1024  personnes  représentatif  de  la  population  française  âgée  de  18  ans  et  plus,  interrogés par internet les 1-2 septembre 2016 ainsi que de 1257 patients et proches de patients (563 patients, 576 proches et 118 personnes ayant été à la fois patient et proche de patient) interrogés sur internet les 1, 2, 7 et 8 septembre 2016. Etude complétée par un volet qualitatif réalisé auprès de 7 professionnels.
 






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