Les dépenses de santé, mais aussi les besoins en termes de solutions de santé innovantes, augmentent actuellement en Asie. Pourriez-vous citer quelques chiffres clés ?
Alice Tsang : Selon le cabinet McKinsey & Company, la santé numérique a un impact sur plus d'un milliard de vies en Asie. Ce marché pourrait alors peser jusqu'à 100 milliards de dollars d'ici 2025, contre 37 en 2020. Toujours en 2020, l'Asie représentait déjà 44 % des investissements mondiaux en capital-risque et capital-investissement dans la santé numérique – soit six milliards de dollars sur un total de quatorze milliards.
Quelles ont été les conséquences de la pandémie de Covid-19 ?
Pendant la pandémie, de très nombreuses personnes redoutant une infection croisée ont renoncé à consulter leur médecin et également à se rendre en établissement de santé. Cela a contribué fortement au développement de la télémédecine, qui s’inscrit aujourd’hui comme une tendance majeure. Hôpitaux publics et institutions médicales privées ont d’ailleurs accéléré leur offre de consultations vidéo.
Ce phénomène va au-delà de la télémédecine, puisqu’il semble concerner le monde de la santé numérique de manière plus globale. La Covid-19 a affecté l'économie mondiale et modifié le mode de vie des populations, mais il a aussi accéléré l’avènement des solutions de santé intelligentes. Le grand public y est de plus en plus sensibilisé et réceptif. Les domaines d'application – la télémédecine, que nous venons d’évoquer, mais aussi l'Internet des objets (IoT) appliqué aux dispositifs médicaux et la gestion des données de santé – se multiplient avec un fort potentiel de croissance. D’autant que ces technologies répondent à des enjeux de santé publique qui dépassent le contexte épidémique : face à une population vieillissante et à la pénurie des professionnels soignants, le recours aux technologies numériques et l'automatisation de certains actes et services peuvent contribuer à atténuer la pression sur les ressources humaines.
Quelles tendances identifiez-vous ici plus spécifiquement ?
Avec le vieillissement de la population et la prévalence croissante des maladies chroniques, la technologie peut assurément apporter des solutions durables. Alors que le secteur des soins tente de relever les défis posés par ces nouveaux besoins, des outils innovants comme l’IoT Médical (MIoT) pourront permettre d’améliorer les processus logistiques des établissements, la traçabilité des dispositifs médicaux et des parcours patients et les flux de travail. Avec, en ligne de mire, contribuer à une meilleure productivité des équipes médicales et soignantes et une communication renforcée au sein des établissements et entre eux.
Dans ce contexte, comment se positionne Hong Kong en termes de besoins et d'investissements ?
Avec une réserve de capitaux d'environ 160 milliards de dollars américains fin 2019, Hong Kong est le deuxième plus grand centre d’investissement asiatique. Plus grand centre d'introduction en bourse de la zone Asie-Pacifique, Hong Kong est le deuxième au monde, après les États-Unis, pour les start-ups de biotechnologies. Selon le Hong Kong Exchanges and Clearing (HKEX)Hong Kong pourrait devenir le plus grand centre mondial pour l’échange d’actions et les collectes de fonds en biotechnologie dans les cinq à dix prochaines années.
Qu’en est-il de la situation actuelle ?
Au 31 mars 2021, 63 sociétés de soins de santé et de biotechnologies avaient été cotées à Hong Kong au cours des trois dernières années, levant un total de 196,9 milliards de dollars hongkongais (25,2 milliards de dollars US). C’est par exemple le cas de JD Health et de Genor Biopharma. L’introduction en bourse dans le secteur de la santé et des biotechnologies a gardé son dynamisme, avec 23 nouvelles demandes au 12 avril 2021, dont douze sociétés de biotechnologie au titre du chapitre 18A. Lancé le 30 avril 2018 par HKEX, ce nouveau régime de cotation permet aux jeunes pousses qui n’ont pas encore de revenus, et aux sociétés de la nouvelle économie avec des structures d'actions non standard, de lever des capitaux à Hong Kong. Au 31 mars 2021, 31 d’entre elles s’étaient ainsi inscrites sous ce régime, levant un total de 82,1 milliards de dollars hongkongais, soit 10,5 milliards de dollars US.
Hong Kong est précisément reconnu comme un hub des innovations dans la santé. Comment se démarque-t-il par rapport aux autres territoires d’Asie ?
Nous l’avons évoqué, les soins de santé intelligents seront un moteur de développement futur pour le secteur médical. Or Hong Kong possède une multitude d'avantages. Tout d’abord, la région jouit d'une bonne réputation dans la communauté médicale mondiale, dont un grand nombre de spécialités reconnues dans les cercles internationaux, telles que la gastro-entérologie, le diabète, l'oncologie et le diagnostic prénatal non invasif. Ensuite, elle dispose d'un vaste vivier de professionnels en R&D. Dans le prestigieux classement QS World University Rankings 2020, trois universités hongkongaises figurent parmi les 50 meilleures au monde. De plus, Hong Kong, en tant que métropole internationale, est bien placée pour attirer les talents internationaux en quête d’opportunités.
Hong Kong bénéficie, en outre, d’un système juridique solide. La coopération commerciale entre les entreprises locales et les entreprises et institutions chinoises et internationales implique nécessairement des questions telles que le transfert de technologie et la propriété intellectuelle. Les juristes y maîtrisent le droit international et proposent un accompagnement spécialisé.
Enfin, le quatrième avantage clair de Hong Kong par rapport aux autres régions, c’est qu’elle est soutenue par une base industrielle solide, celle de la grande baie de Guangdong-Hong-Kong-Macao (GBA). Les entreprises souhaitant commercialiser des technologies innovantes développées à Hong Kong peuvent ainsi facilement trouver des partenaires de fabrication et des opportunités de développement de marché dans cette zone.
Plusieurs entreprises liées à la santé sont déjà implantées à Hong Kong. Pouvez-vous nous donner quelques exemples ?
Plusieurs sociétés de technologie de l'information implantées à Hong Kong mènent en effet des recherches sur l’application de nouvelles technologies au monde médical. On pourrait ici citer Megasoft Limited qui, en ciblant le marché de l'IoT Médical, a créé dix-neuf solutions pour les établissements médicaux. La société, dont le siège est basé à Hong Kong, l’usine de production à Zhuhai et les bureaux commerciaux à Shenzhen, Wuhan et Singapour, a ainsi développé des systèmes intelligents pour lala gestion de pharmacie hospitalière, la traçabilité du linge et la gestion des stocks.
Autre exemple, l’entreprise hongkongaise Zunosaki a développé un exosquelette robotique des membres supérieurs pour renforcer la récupération des fonctions de la main chez les patients victimes d'un AVC. Pour diversifier ses activités, Zunosaki a également introduit Temi Medic, un robot assistant de santé venu d’Israël. À l’aide de systèmes intégrés de navigation automatique, d'intelligence artificielle et de technologies audiovisuelles, le robot Temi peut être commandé à la voix. Il a déjà été adopté par plusieurs secteurs, notamment dans les résidences pour personnes âgées et les services clients dans le commerce de détail.
Les technologies développées à Hong Kong sont nombreuses, il m’est donc difficile de tout évoquer. Je ne citerai qu’un dernier exemple, celui de Booguu. Les chutes sont, vous le savez, la deuxième cause de décès par blessure accidentelle ou non intentionnelle dans le monde. À partir de ce constat, et au sein d’une population vieillissante, Booguu, fondé à Hong Kong en 2016, a développé Aspire, un dispositif d'évaluation des risques de chute simple, rapide, peu coûteux et précis. Booguu a déployé trois équipes à travers le monde : aux États-Unis, en support à l'équipe de Hong Kong, l'analyse des données et le développement cloud, à Shenzhen, où une équipe adapte les modèles et supervise la fabrication, et à Hong Kong, le siège social et, la R&D, le design et les relations avec les partenaires.
Alice Tsang : Selon le cabinet McKinsey & Company, la santé numérique a un impact sur plus d'un milliard de vies en Asie. Ce marché pourrait alors peser jusqu'à 100 milliards de dollars d'ici 2025, contre 37 en 2020. Toujours en 2020, l'Asie représentait déjà 44 % des investissements mondiaux en capital-risque et capital-investissement dans la santé numérique – soit six milliards de dollars sur un total de quatorze milliards.
Quelles ont été les conséquences de la pandémie de Covid-19 ?
Pendant la pandémie, de très nombreuses personnes redoutant une infection croisée ont renoncé à consulter leur médecin et également à se rendre en établissement de santé. Cela a contribué fortement au développement de la télémédecine, qui s’inscrit aujourd’hui comme une tendance majeure. Hôpitaux publics et institutions médicales privées ont d’ailleurs accéléré leur offre de consultations vidéo.
Ce phénomène va au-delà de la télémédecine, puisqu’il semble concerner le monde de la santé numérique de manière plus globale. La Covid-19 a affecté l'économie mondiale et modifié le mode de vie des populations, mais il a aussi accéléré l’avènement des solutions de santé intelligentes. Le grand public y est de plus en plus sensibilisé et réceptif. Les domaines d'application – la télémédecine, que nous venons d’évoquer, mais aussi l'Internet des objets (IoT) appliqué aux dispositifs médicaux et la gestion des données de santé – se multiplient avec un fort potentiel de croissance. D’autant que ces technologies répondent à des enjeux de santé publique qui dépassent le contexte épidémique : face à une population vieillissante et à la pénurie des professionnels soignants, le recours aux technologies numériques et l'automatisation de certains actes et services peuvent contribuer à atténuer la pression sur les ressources humaines.
Quelles tendances identifiez-vous ici plus spécifiquement ?
Avec le vieillissement de la population et la prévalence croissante des maladies chroniques, la technologie peut assurément apporter des solutions durables. Alors que le secteur des soins tente de relever les défis posés par ces nouveaux besoins, des outils innovants comme l’IoT Médical (MIoT) pourront permettre d’améliorer les processus logistiques des établissements, la traçabilité des dispositifs médicaux et des parcours patients et les flux de travail. Avec, en ligne de mire, contribuer à une meilleure productivité des équipes médicales et soignantes et une communication renforcée au sein des établissements et entre eux.
Dans ce contexte, comment se positionne Hong Kong en termes de besoins et d'investissements ?
Avec une réserve de capitaux d'environ 160 milliards de dollars américains fin 2019, Hong Kong est le deuxième plus grand centre d’investissement asiatique. Plus grand centre d'introduction en bourse de la zone Asie-Pacifique, Hong Kong est le deuxième au monde, après les États-Unis, pour les start-ups de biotechnologies. Selon le Hong Kong Exchanges and Clearing (HKEX)Hong Kong pourrait devenir le plus grand centre mondial pour l’échange d’actions et les collectes de fonds en biotechnologie dans les cinq à dix prochaines années.
Qu’en est-il de la situation actuelle ?
Au 31 mars 2021, 63 sociétés de soins de santé et de biotechnologies avaient été cotées à Hong Kong au cours des trois dernières années, levant un total de 196,9 milliards de dollars hongkongais (25,2 milliards de dollars US). C’est par exemple le cas de JD Health et de Genor Biopharma. L’introduction en bourse dans le secteur de la santé et des biotechnologies a gardé son dynamisme, avec 23 nouvelles demandes au 12 avril 2021, dont douze sociétés de biotechnologie au titre du chapitre 18A. Lancé le 30 avril 2018 par HKEX, ce nouveau régime de cotation permet aux jeunes pousses qui n’ont pas encore de revenus, et aux sociétés de la nouvelle économie avec des structures d'actions non standard, de lever des capitaux à Hong Kong. Au 31 mars 2021, 31 d’entre elles s’étaient ainsi inscrites sous ce régime, levant un total de 82,1 milliards de dollars hongkongais, soit 10,5 milliards de dollars US.
Hong Kong est précisément reconnu comme un hub des innovations dans la santé. Comment se démarque-t-il par rapport aux autres territoires d’Asie ?
Nous l’avons évoqué, les soins de santé intelligents seront un moteur de développement futur pour le secteur médical. Or Hong Kong possède une multitude d'avantages. Tout d’abord, la région jouit d'une bonne réputation dans la communauté médicale mondiale, dont un grand nombre de spécialités reconnues dans les cercles internationaux, telles que la gastro-entérologie, le diabète, l'oncologie et le diagnostic prénatal non invasif. Ensuite, elle dispose d'un vaste vivier de professionnels en R&D. Dans le prestigieux classement QS World University Rankings 2020, trois universités hongkongaises figurent parmi les 50 meilleures au monde. De plus, Hong Kong, en tant que métropole internationale, est bien placée pour attirer les talents internationaux en quête d’opportunités.
Hong Kong bénéficie, en outre, d’un système juridique solide. La coopération commerciale entre les entreprises locales et les entreprises et institutions chinoises et internationales implique nécessairement des questions telles que le transfert de technologie et la propriété intellectuelle. Les juristes y maîtrisent le droit international et proposent un accompagnement spécialisé.
Enfin, le quatrième avantage clair de Hong Kong par rapport aux autres régions, c’est qu’elle est soutenue par une base industrielle solide, celle de la grande baie de Guangdong-Hong-Kong-Macao (GBA). Les entreprises souhaitant commercialiser des technologies innovantes développées à Hong Kong peuvent ainsi facilement trouver des partenaires de fabrication et des opportunités de développement de marché dans cette zone.
Plusieurs entreprises liées à la santé sont déjà implantées à Hong Kong. Pouvez-vous nous donner quelques exemples ?
Plusieurs sociétés de technologie de l'information implantées à Hong Kong mènent en effet des recherches sur l’application de nouvelles technologies au monde médical. On pourrait ici citer Megasoft Limited qui, en ciblant le marché de l'IoT Médical, a créé dix-neuf solutions pour les établissements médicaux. La société, dont le siège est basé à Hong Kong, l’usine de production à Zhuhai et les bureaux commerciaux à Shenzhen, Wuhan et Singapour, a ainsi développé des systèmes intelligents pour lala gestion de pharmacie hospitalière, la traçabilité du linge et la gestion des stocks.
Autre exemple, l’entreprise hongkongaise Zunosaki a développé un exosquelette robotique des membres supérieurs pour renforcer la récupération des fonctions de la main chez les patients victimes d'un AVC. Pour diversifier ses activités, Zunosaki a également introduit Temi Medic, un robot assistant de santé venu d’Israël. À l’aide de systèmes intégrés de navigation automatique, d'intelligence artificielle et de technologies audiovisuelles, le robot Temi peut être commandé à la voix. Il a déjà été adopté par plusieurs secteurs, notamment dans les résidences pour personnes âgées et les services clients dans le commerce de détail.
Les technologies développées à Hong Kong sont nombreuses, il m’est donc difficile de tout évoquer. Je ne citerai qu’un dernier exemple, celui de Booguu. Les chutes sont, vous le savez, la deuxième cause de décès par blessure accidentelle ou non intentionnelle dans le monde. À partir de ce constat, et au sein d’une population vieillissante, Booguu, fondé à Hong Kong en 2016, a développé Aspire, un dispositif d'évaluation des risques de chute simple, rapide, peu coûteux et précis. Booguu a déployé trois équipes à travers le monde : aux États-Unis, en support à l'équipe de Hong Kong, l'analyse des données et le développement cloud, à Shenzhen, où une équipe adapte les modèles et supervise la fabrication, et à Hong Kong, le siège social et, la R&D, le design et les relations avec les partenaires.
Alice Tsang
Au sein du Hong Kong Trade Development Council (HKTDC) en tant que cheffe de l'équipe de recherche sur la Grande Chine, Alice Tsang dirige et oriente les recherches sur l'évolution du marché en Chine continentale, à Hong Kong et à Taïwan. L’économiste et son équipe assurent ainsi une veille de l'environnement macroéconomique, des tendances de marché, des habitudes de consommation ainsi que des évolutions dans les politiques et les réglementations commerciales.
Le 24 novembre 2021, connectez-vous pour suivre à distance le Asia Summit on Global Health
La pandémie de COVID-19 a provoqué d'énormes perturbations pour les entreprises du monde entier, tout en soulignant la nécessité de mener des efforts concertés afin de renforcer le paysage sanitaire mondial et innover ensemble pour un avenir résilient et durable.
L'évolution démographique de l'Asie, associée à une demande forte et croissante de produits, technologies et solutions liés aux soins de santé, représentent de nombreuses opportunités commerciales et d'investissement dans la région.
Conjointement organisé par le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong et le HKTDC, le premier Sommet asiatique sur la santé mondiale, se tiendra en présentiel et en ligne le mercredi 24 novembre 2021.
Cette plate-forme interdisciplinaire unique réunira des hauts fonctionnaires, des investisseurs, des chefs d'entreprise, des services financiers, des fournisseurs et des universitaires renommés issus du monde entier, pour échanger sur les dynamiques actuellement à l’œuvre et explorer de nouvelles opportunités commerciales.
Parmi ses thématiques phares, citons notamment les derniers développements et les innovations les plus pointues dans les secteurs des biotechnologies (Sciences du cerveau, Alimentation et nutrition, Génomique), de la santé numérique (Intelligence artificielle et Big data, Télésanté, Cybersécurité), des dispositifs médicaux et produits de santé (Immunologie, COVID-19, Robotique et technologies émergentes, Industrie pharmaceutique), ainsi que de la santé publique et du bien-être (Vieillissement et longévité, Santé mentale).
- Pour en savoir plus, rendez-vous sur https://www.asiasummitglobalhealth.com/en/
- Inscriptions sur : https://www.asiasummitglobalhealth.com/en/s/registration
(Remise réservée aux lecteurs d’Hospitalia 01P50SPM240)
- Contact : paris.office@hktdc.org
La pandémie de COVID-19 a provoqué d'énormes perturbations pour les entreprises du monde entier, tout en soulignant la nécessité de mener des efforts concertés afin de renforcer le paysage sanitaire mondial et innover ensemble pour un avenir résilient et durable.
L'évolution démographique de l'Asie, associée à une demande forte et croissante de produits, technologies et solutions liés aux soins de santé, représentent de nombreuses opportunités commerciales et d'investissement dans la région.
Conjointement organisé par le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong et le HKTDC, le premier Sommet asiatique sur la santé mondiale, se tiendra en présentiel et en ligne le mercredi 24 novembre 2021.
Cette plate-forme interdisciplinaire unique réunira des hauts fonctionnaires, des investisseurs, des chefs d'entreprise, des services financiers, des fournisseurs et des universitaires renommés issus du monde entier, pour échanger sur les dynamiques actuellement à l’œuvre et explorer de nouvelles opportunités commerciales.
Parmi ses thématiques phares, citons notamment les derniers développements et les innovations les plus pointues dans les secteurs des biotechnologies (Sciences du cerveau, Alimentation et nutrition, Génomique), de la santé numérique (Intelligence artificielle et Big data, Télésanté, Cybersécurité), des dispositifs médicaux et produits de santé (Immunologie, COVID-19, Robotique et technologies émergentes, Industrie pharmaceutique), ainsi que de la santé publique et du bien-être (Vieillissement et longévité, Santé mentale).
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