Cette étude « Pharmaps© » cherche à démontrer qu’une sensibilisation par le pharmacien des patients atteints de maladies chroniques contribue à augmenter d’au moins 20% la pratique de l’activité physique, à réduire la sédentarité de 10% tout en améliorant leur qualité de vie.
L’activité physique est en effet un élément thérapeutique reconnu par l’Haute Autorité de Santé (1) pour le traitement des maladies chroniques, qui touchent aujourd’hui en France 18 millions de personnes.
L’activité physique est en effet un élément thérapeutique reconnu par l’Haute Autorité de Santé (1) pour le traitement des maladies chroniques, qui touchent aujourd’hui en France 18 millions de personnes.
Une action de sensibilisation des pharmaciens
Très concrètement, le patient recevra une « boîte type médicament » (voir ci-contre) contenant un carnet d’information et de suivi de son activité sportive, un podomètre et un guide de l’offre locale d’activités physiques et sportives proposée par l’IMAPS.
Le pharmacien mènera ensuite une série d’entretiens pendant douze mois afin de sensibiliser le patient atteint de maladies chroniques à la pratique régulière de l’activité physique et de suivre son évolution. Les activités spontanées de type marche seront privilégiées lors de ces entretiens.
L’étude pilote sera menée sur un échantillon de 1000 personnes réparties dans une quinzaine de pharmacies sur l’ensemble du territoire pendant douze mois. L’enjeu de cette étude est de repositionner l’activité physique comme un élément thérapeutique dans la lutte contre les maladies chroniques (2).
Le pharmacien mènera ensuite une série d’entretiens pendant douze mois afin de sensibiliser le patient atteint de maladies chroniques à la pratique régulière de l’activité physique et de suivre son évolution. Les activités spontanées de type marche seront privilégiées lors de ces entretiens.
L’étude pilote sera menée sur un échantillon de 1000 personnes réparties dans une quinzaine de pharmacies sur l’ensemble du territoire pendant douze mois. L’enjeu de cette étude est de repositionner l’activité physique comme un élément thérapeutique dans la lutte contre les maladies chroniques (2).
L’activité physique dans le traitement des maladies chroniques
Le Plan National Nutrition et Santé (PNNS) et le plan obésité fixent comme priorité de réduire les inégalités sociales et territoriales de santé, notamment à travers l’augmentation de l’activité physique et sportive. En 2012, l'insuffisance d'activité physique a été à l'origine de 5.3 millions de décès dans le monde contre 5.1 millions pour le tabac.
L’activité physique est par ailleurs un élément thérapeutique reconnu par la Haute Autorité de Santé pour le traitement des maladies chroniques (rapport de la HAS 2011).
Pour Xavier Bigard, Président de la Société Française de Médecine de l’exercice et du Sport, « l'activité physique permet de lutter efficacement contre les maladies non transmissibles que sont les maladies chroniques, et plus particulièrement le diabète ». 18 millions de personnes en France sont aujourd’hui atteintes de maladies chroniques.
L’activité physique est par ailleurs un élément thérapeutique reconnu par la Haute Autorité de Santé pour le traitement des maladies chroniques (rapport de la HAS 2011).
Pour Xavier Bigard, Président de la Société Française de Médecine de l’exercice et du Sport, « l'activité physique permet de lutter efficacement contre les maladies non transmissibles que sont les maladies chroniques, et plus particulièrement le diabète ». 18 millions de personnes en France sont aujourd’hui atteintes de maladies chroniques.
Une montée en puissance du rôle du pharmacien
Le pharmacien d’officine est l’un des rares professionnels de santé consulté sans rendez-vous. La convention nationale des pharmaciens signée en 2012 a marqué l’ambition de revaloriser le rôle du pharmacien dans le cadre d’actions de santé publique.
Dans ce contexte, il pourrait devenir un interlocuteur de premier plan pour promouvoir un comportement moins sédentaire et une pratique régulière de l’activité physique et ainsi répondre à cette urgence de santé publique.
À terme, les 22000 officines de métropole et les 600 d’outre-mer pourraient sensibiliser, informer le public et promouvoir la pratique d’une activité physique régulière, sécurisée et adaptée, en lien avec les acteurs locaux.
(1) Rapport d’orientation « Développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées », avril 2011
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2011- 06/developpement_de_la_prescription_de_therapeutiques_non_medicamenteuses_rapport.pdf
(2) Voir “Comparative effectiveness of exercise and drug interventions on mortality outcomes: metaepidemiological study”, British medical journal, Oct. 2013 Huseyin Naci and John P A Ioannidis
http://www.bmj.com/content/347/bmj.f5577/rr/664976
Dans ce contexte, il pourrait devenir un interlocuteur de premier plan pour promouvoir un comportement moins sédentaire et une pratique régulière de l’activité physique et ainsi répondre à cette urgence de santé publique.
À terme, les 22000 officines de métropole et les 600 d’outre-mer pourraient sensibiliser, informer le public et promouvoir la pratique d’une activité physique régulière, sécurisée et adaptée, en lien avec les acteurs locaux.
(1) Rapport d’orientation « Développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées », avril 2011
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2011- 06/developpement_de_la_prescription_de_therapeutiques_non_medicamenteuses_rapport.pdf
(2) Voir “Comparative effectiveness of exercise and drug interventions on mortality outcomes: metaepidemiological study”, British medical journal, Oct. 2013 Huseyin Naci and John P A Ioannidis
http://www.bmj.com/content/347/bmj.f5577/rr/664976