Comment expliquez-vous ce positionnement en haut du podium ?
Rodolphe Bourret : Il y a à cela plusieurs raisons. Je soulignerai d’abord notre fort rayonnement régional, qui se matérialise par des filières de soins territoriales portées par des équipes hautement compétentes et surtout très engagées au service de la population. Cette excellence médicale et chirurgicale est un autre de nos points forts : nos équipes font ainsi référence en cancérologie, en chirurgie vasculaire ou encore en orthopédie, où elles ont acquis une renommée nationale. Nous disposons, en troisième lieu, d’un plateau technique de très haut niveau, soutenu par une forte politique d’investissements : salle hybride de dernière génération, robots chirurgicaux de pointe, institut de chirurgie mini-invasive hautement spécialisé, etc. Enfin, nous nous distinguons par un modèle managérial inspiré du concept d’hôpital magnétique,une approche participative qui favorise les énergies positives et constitue certainement le moteur de notre réussite.Je ne peux d’ailleurs qu’encourager son adoption à plus large échelle, pour redonner de l’élan à un système vieillissant.
Vous avez mené à bien plusieurs initiatives notables ces dernières années. Pourriez-vous nous en évoquer quelques-unes ?
Je citerai par exemple le renouvellement total de notre plateau d’imagerie médicale, une opération d’envergure réalisée en douze mois seulement grâce, notamment, à notre modèle managérial innovant. Sur un autre registre, nous avons créé des parcours personnalisés en cancérologie, pour améliorer la prise en charge de la douleur tout en réduisant les délais entre le diagnostic, le traitement et le suivi au long cours. Nous avons également développé des pratiques très performantes en matière de récupération rapide après chirurgie (RRAC), pour lesquelles nous sommes désormais l’un des deux seuls centres formateurs labellisés ERAS en France et l’un des 27 centres experts mondiaux. Sans oublier notre investissement fort en faveur des technologies d’intelligence artificielle, pour faciliter la prise de décision en imagerie médicale, pharmacie et biologie, mais aussi pour améliorer la gestion des flux dans les services d’urgence ou mieux prévenir les infections associées aux soins.
Quels sont vos projets à court et moyen terme ?
Nous nous attacherons essentiellement à améliorer l’indice de santé de notre population à travers la création d’un pôle de santé publique, qui s’intéressera au cycle de vie d’une personne, et non plus au seul cycle de soins. Il nous faudra pour cela travailler sur plusieurs champs, en étroite collaboration avec les autres acteurs de notre territoire et mènerons à ce titre plusieurs projets de recherche afin de mieux identifier les actions prioritaires et accompagner la culture du changement. Par ailleurs, nous engagerons une réflexion collective pour pouvoir continuer à développer une offre de soins conventionnels, tout en faisant face à une décennie qui sera probablement marquée par d’autres épidémies – l’idée étant de préserver les équilibres afin de prévenir les pertes de chance, en écho aux valeurs du service public hospitalier.
Rodolphe Bourret : Il y a à cela plusieurs raisons. Je soulignerai d’abord notre fort rayonnement régional, qui se matérialise par des filières de soins territoriales portées par des équipes hautement compétentes et surtout très engagées au service de la population. Cette excellence médicale et chirurgicale est un autre de nos points forts : nos équipes font ainsi référence en cancérologie, en chirurgie vasculaire ou encore en orthopédie, où elles ont acquis une renommée nationale. Nous disposons, en troisième lieu, d’un plateau technique de très haut niveau, soutenu par une forte politique d’investissements : salle hybride de dernière génération, robots chirurgicaux de pointe, institut de chirurgie mini-invasive hautement spécialisé, etc. Enfin, nous nous distinguons par un modèle managérial inspiré du concept d’hôpital magnétique,une approche participative qui favorise les énergies positives et constitue certainement le moteur de notre réussite.Je ne peux d’ailleurs qu’encourager son adoption à plus large échelle, pour redonner de l’élan à un système vieillissant.
Vous avez mené à bien plusieurs initiatives notables ces dernières années. Pourriez-vous nous en évoquer quelques-unes ?
Je citerai par exemple le renouvellement total de notre plateau d’imagerie médicale, une opération d’envergure réalisée en douze mois seulement grâce, notamment, à notre modèle managérial innovant. Sur un autre registre, nous avons créé des parcours personnalisés en cancérologie, pour améliorer la prise en charge de la douleur tout en réduisant les délais entre le diagnostic, le traitement et le suivi au long cours. Nous avons également développé des pratiques très performantes en matière de récupération rapide après chirurgie (RRAC), pour lesquelles nous sommes désormais l’un des deux seuls centres formateurs labellisés ERAS en France et l’un des 27 centres experts mondiaux. Sans oublier notre investissement fort en faveur des technologies d’intelligence artificielle, pour faciliter la prise de décision en imagerie médicale, pharmacie et biologie, mais aussi pour améliorer la gestion des flux dans les services d’urgence ou mieux prévenir les infections associées aux soins.
Quels sont vos projets à court et moyen terme ?
Nous nous attacherons essentiellement à améliorer l’indice de santé de notre population à travers la création d’un pôle de santé publique, qui s’intéressera au cycle de vie d’une personne, et non plus au seul cycle de soins. Il nous faudra pour cela travailler sur plusieurs champs, en étroite collaboration avec les autres acteurs de notre territoire et mènerons à ce titre plusieurs projets de recherche afin de mieux identifier les actions prioritaires et accompagner la culture du changement. Par ailleurs, nous engagerons une réflexion collective pour pouvoir continuer à développer une offre de soins conventionnels, tout en faisant face à une décennie qui sera probablement marquée par d’autres épidémies – l’idée étant de préserver les équilibres afin de prévenir les pertes de chance, en écho aux valeurs du service public hospitalier.
Article publié dans le numéro de février d'Hospitalia à consulter ici.