Alors que l'ensemble des services d'urgence parisien sont en situation de tension permanente du fait de locaux inadaptés, du manque de personnel et de lits d'hospitalisation, l'accélération du processus de fermeture de l'Hôtel-Dieu et de ses urgences va aggraver la situation et l'AMUF craint le pire pour cet hiver – et le fait savoir.
« Les urgences ont été au cœur de l'actualité cet été du fait de menaces de fermeture se services comme à Pont-à-Mousson et à Wattrelos ainsi que de l'augmentation des faits de violence. Si ce n'est pas la seule explication, il est clair que les conditions d'accueil des patients avec des délais d'attente très importants sont la première source d'agressivité de la part des familles et des accompagnants.
Par ailleurs de nombreuses études ont montré qu'au-delà d'un certain volume d'activité, les dysfonctionnements des services d'urgence avec une augmentation de la mortalité sont une triste réalité. Trop d'hôpitaux et de services d'urgence ont été fermés ces dernières années et nous sommes aujourd'hui au niveau du seuil en dessous duquel il ne faut pas descendre pour assurer une réponse adaptée aux besoins de la population.
Dans ce contexte, l'AMUF soutient le mouvement d'occupation symbolique des locaux de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu de Paris. Elle exige l'arrêt du processus de démantèlement de cet hôpital et l'ouverture de négociations avec les professionnels de terrain et non avec les pseudo-experts sur lesquels s'appuient actuellement l'AP-HP ».
« Les urgences ont été au cœur de l'actualité cet été du fait de menaces de fermeture se services comme à Pont-à-Mousson et à Wattrelos ainsi que de l'augmentation des faits de violence. Si ce n'est pas la seule explication, il est clair que les conditions d'accueil des patients avec des délais d'attente très importants sont la première source d'agressivité de la part des familles et des accompagnants.
Par ailleurs de nombreuses études ont montré qu'au-delà d'un certain volume d'activité, les dysfonctionnements des services d'urgence avec une augmentation de la mortalité sont une triste réalité. Trop d'hôpitaux et de services d'urgence ont été fermés ces dernières années et nous sommes aujourd'hui au niveau du seuil en dessous duquel il ne faut pas descendre pour assurer une réponse adaptée aux besoins de la population.
Dans ce contexte, l'AMUF soutient le mouvement d'occupation symbolique des locaux de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu de Paris. Elle exige l'arrêt du processus de démantèlement de cet hôpital et l'ouverture de négociations avec les professionnels de terrain et non avec les pseudo-experts sur lesquels s'appuient actuellement l'AP-HP ».