En 2013, l’ARS Île-de-France a lancé la campagne « Sauve ma peau, maîtriser le risque escarre » auprès d’établissements sanitaires et médico-sociaux. Ceux-ci s’engagent à mettre en œuvre 5 bonnes pratiques à fort impact pour réduire la survenue d’escarre :
- Traiter tôt l’escarre dès la rougeur
- Former les professionnels et éduquer les patients et leur entourage
- Assurer une prise en charge pluridisciplinaire (infirmières, médecins, aide soignantes, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychomotriciennes, diététiciennes, etc.)
- Évaluer et réévaluer le risque d’escarre au sein des établissements
- Pour le patient à risque : changer de position régulièrement et utiliser les supports adaptés.
- Traiter tôt l’escarre dès la rougeur
- Former les professionnels et éduquer les patients et leur entourage
- Assurer une prise en charge pluridisciplinaire (infirmières, médecins, aide soignantes, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychomotriciennes, diététiciennes, etc.)
- Évaluer et réévaluer le risque d’escarre au sein des établissements
- Pour le patient à risque : changer de position régulièrement et utiliser les supports adaptés.
Sur un secteur, les établissements volontaires identifient les patients à risque d’escarre, surveillent leur état cutané et alimentent des compteurs :
Compteur 1 : nombre de patients dépistés à risque
Compteur 2 : nombre de patients n’ayant pas développé d’escarre
Compteur 3 : nombre de patients ayant développé une escarre dès la rougeur
Compteur 4 : nombre de patients ayant développé une escarre à un stade plus avancé.
À l’hôpital, le surcoût du séjour d’un patient ayant acquis une escarre est estimé à 4500€, et l’allongement de la durée de séjour à 9,8 jours (1).
D’après les compteurs, on estime que 1 386 000 € sont économisés chaque mois, portant à 8 316 000 € les économies réalisées ces 6 derniers mois (estimation).
Compteur 1 : nombre de patients dépistés à risque
Compteur 2 : nombre de patients n’ayant pas développé d’escarre
Compteur 3 : nombre de patients ayant développé une escarre dès la rougeur
Compteur 4 : nombre de patients ayant développé une escarre à un stade plus avancé.
À l’hôpital, le surcoût du séjour d’un patient ayant acquis une escarre est estimé à 4500€, et l’allongement de la durée de séjour à 9,8 jours (1).
D’après les compteurs, on estime que 1 386 000 € sont économisés chaque mois, portant à 8 316 000 € les économies réalisées ces 6 derniers mois (estimation).
À l’aide d’outils fournis par l’ARS, les établissements évaluent leurs pratiques et mettent en œuvre des actions d’amélioration dont ils peuvent mesurer l’impact.
Cette démarche transversale réunit des professionnels de santé de tous secteurs (court séjour, Soins de suite, Soins de Longue Durée, EHPAD, Services de Soins Infirmiers A Domicile, etc.), de tous statuts (privé et public) pour améliorer la prise en charge du patient tout au long de son parcours.
La campagne « Sauve ma peau, maîtriser le risque escarre » s’inscrit dans un programme global mené par l’ARS Ile-de-France sur la recherche d’efficience en santé. Ce programme vise notamment à améliorer les pratiques professionnelles assurant un bénéfice pour le patient.
Cette démarche transversale réunit des professionnels de santé de tous secteurs (court séjour, Soins de suite, Soins de Longue Durée, EHPAD, Services de Soins Infirmiers A Domicile, etc.), de tous statuts (privé et public) pour améliorer la prise en charge du patient tout au long de son parcours.
La campagne « Sauve ma peau, maîtriser le risque escarre » s’inscrit dans un programme global mené par l’ARS Ile-de-France sur la recherche d’efficience en santé. Ce programme vise notamment à améliorer les pratiques professionnelles assurant un bénéfice pour le patient.
Rappel : L’escarre se définit comme une lésion cutanée et sous cutanée ischémique liée à une compression des tissus mous entre un plan dur et une saillie osseuse. L’escarre est douloureuse pour le patient, source d’insatisfaction et de culpabilisation pour les professionnels de santé et coûteuse pour la collectivité.
La prévalence annuelle chez les patients hospitalisés est de près de 9% (2) faisant estimer à 60 000 le nombre de Franciliens souffrant d’escarres
(1) http://www.irdes.fr/Publications/2011/Qes171.pdf
(2) Enquête nationale PERSE de 2004
La prévalence annuelle chez les patients hospitalisés est de près de 9% (2) faisant estimer à 60 000 le nombre de Franciliens souffrant d’escarres
(1) http://www.irdes.fr/Publications/2011/Qes171.pdf
(2) Enquête nationale PERSE de 2004