Objectifs et méthodologie
L’enquête s’est d’abord basée sur un état des lieux identifiant, un jour donné dans l’unité, le nombre de patients ou de résidents à risque d’escarre, ainsi que ceux porteurs d’escarres, en précisant, pour chacune, son stade, sa localisation et son lieu d’acquisition.
L’enquête a ensuite comporté un volet d’évaluation des pratiques de dépistage (traçabilité de l’évaluation et de la réévaluation du risque) et de prévention (supports adaptés et traçabilité des changements de position du patient). L’objectif de cette évaluation étant ensuite de réfléchir en équipe pluridisciplinaire à des pistes d’amélioration des pratiques, puis d’élaborer, mettre en œuvre et suivre un plan d’actions.
L’enquête a ensuite comporté un volet d’évaluation des pratiques de dépistage (traçabilité de l’évaluation et de la réévaluation du risque) et de prévention (supports adaptés et traçabilité des changements de position du patient). L’objectif de cette évaluation étant ensuite de réfléchir en équipe pluridisciplinaire à des pistes d’amélioration des pratiques, puis d’élaborer, mettre en œuvre et suivre un plan d’actions.
Des résultats instructifs
- 36% des 22 000 patients ou résidents enquêtés sont à risque élevé de développer des escarres, y compris dans le secteur sanitaire.
- 9,1% des patients ou résidents sont porteurs d’escarre, avec une moyenne de 1,4 escarre par patient ou résident. Près d’un tiers (32%) de ces escarres sont graves. Cette prévalence régionale est cohérente avec l’épidémiologie nationale décennale recueillie par l’association PERSE (Prévention Évaluation Recherche Soins Escarres).
- 47% des escarres sont acquises dans l’unité où est réalisée l’enquête. Les principales localisations sont le sacrum et le talon.
Concernant l’évaluation des pratiques :
- Une trace du dépistage à l’entrée est retrouvée dans 62% des cas, et une trace de réévaluation du risque en cours de séjour dans 57% des cas.
- Pour les patients résidents à risque d’escarre, les pratiques de prévention sont adaptées à 82% pour le matelas et à 62% pour les accessoires. Les changements de position sont mentionnés dans 70% des dossiers de soins.
- 9,1% des patients ou résidents sont porteurs d’escarre, avec une moyenne de 1,4 escarre par patient ou résident. Près d’un tiers (32%) de ces escarres sont graves. Cette prévalence régionale est cohérente avec l’épidémiologie nationale décennale recueillie par l’association PERSE (Prévention Évaluation Recherche Soins Escarres).
- 47% des escarres sont acquises dans l’unité où est réalisée l’enquête. Les principales localisations sont le sacrum et le talon.
Concernant l’évaluation des pratiques :
- Une trace du dépistage à l’entrée est retrouvée dans 62% des cas, et une trace de réévaluation du risque en cours de séjour dans 57% des cas.
- Pour les patients résidents à risque d’escarre, les pratiques de prévention sont adaptées à 82% pour le matelas et à 62% pour les accessoires. Les changements de position sont mentionnés dans 70% des dossiers de soins.
Principaux enseignements
L’enquête souligne l’importance de la vigilance des professionnels dans la prise en charge d’un patient à risque, tout au long de son parcours. Leur réactivité dès l’apparition de la rougeur, stade précoce de l’escarre, facilement réversible, permet d’éviter l’escarre grave. La formation permet d’entretenir cette vigilance et cette réactivité et d’améliorer la pertinence des supports (matelas, accessoires). Les changements de position réguliers et tracés du patient résident représentent un outil essentiel et incontournable de maîtrise du risque d’escarre.
L’Agence souhaite poursuivre cette dynamique régionale et cette conduite du changement pour la maîtrise du risque escarre. Elle proposera, dans 2 ans, une nouvelle enquête régionale de prévalence, afin que les établissements ou structures puissent évaluer leur plan d’actions.
Cette action s’inscrit dans le cadre du programme EPOD (Efficience des Pratiques, des Organisations et de la Dépense) de l’ARS Île-de-France.
L’Agence souhaite poursuivre cette dynamique régionale et cette conduite du changement pour la maîtrise du risque escarre. Elle proposera, dans 2 ans, une nouvelle enquête régionale de prévalence, afin que les établissements ou structures puissent évaluer leur plan d’actions.
Cette action s’inscrit dans le cadre du programme EPOD (Efficience des Pratiques, des Organisations et de la Dépense) de l’ARS Île-de-France.