
Quels sont les enjeux adressés par M-Covalia ?
Emmanuel Flicoteaux : M-Covalia s’inscrit dans la continuité de Covalia, une solution de télémédecine née en 2007 d’un partenariat avec le CHU de Besançon, et intégrée en 2018 dans l’offre de Maincare. La plateforme Covalia était historiquement proposée on-premise via les GRAdeS, les groupements régionaux d’appui à la e-santé, qui se chargeaient de son déploiement et de sa maintenance à l’échelle territoriale. L’entrée de la télémédecine dans le droit commun a modifié la donne. Sa démocratisation a, par la même occasion, déporté les projets de télémédecine vers les établissements de santé eux-mêmes. Avec M-Covalia, nous entendons justement répondre à leurs besoins, quels que soient leur taille ou leur secteur d’activité, avec une plateforme complète disponible en mode SaaS, ce qui permet d’assurer une mise en production rapide et des coûts maîtrisés.
Quelles sont les principales forces de M-Covalia ?
Éric Garcia : J’évoquerais en premier lieu sa large couverture fonctionnelle. C’est la seule plateforme du marché à embarquer quatre usages, la téléconsultation, la téléexpertise, le télésuivi et le téléstaff, qui peuvent être déployés ensemble ou individuellement. Ainsi, le CH de Calais et la Clinique de l’Archette, dans le sud d’Orléans, n’ont aujourd’hui activé que le volet téléconsultation, mais les autres usages restent disponibles si leurs besoins évoluent. Autre atout, et non des moindres : M-Covalia intègre aussi, pour chaque usage, des workflows préparamétrés, par exemple pour les téléconsultations de dialyse, le télésuivi de la chirurgie ambulatoire, ou encore la téléexpertise dermatologique. À savoir aussi, la plateforme propose un parcours construit dans le cadre du dispositif national VigilanS pour la prévention du risque de réitération suicidaire, disponible pour les établissements qui le souhaitent.
Emmanuel Flicoteaux : Nos équipes peuvent en outre développer des workflows spécifiques pour répondre à des besoins particuliers. À la demande du GRADeS Rhône-Alpes, l’un des utilisateurs historiques de Covalia qui bascule aujourd’hui sur M-Covalia, nous avons ainsi mis au point un workflow pour la prise en charge des urgences neurologiques. Nous travaillons également sur le télésuivi des patients ayant été exposés au chlordécone et avons par exemple développé des connecteurs permettant d’automatiser la remontée des résultats de laboratoire dans la plateforme. C’est là une autre force encore de M-Covalia, à mettre au crédit de l’expertise de Maincare en matière d’interopérabilité : la plateforme s’intègre aux outils métiers des professionnels de santé, pour ne pas perturber leurs pratiques mais aussi leur éviter des ressaisies multiples, y compris en ce qui concerne la valorisation des actes.
M-Covalia devrait continuer de s’enrichir, notamment avec des fonctionnalités IA. Pourriez-vous nous en parler ?
Éric Garcia : Plusieurs pistes sont actuellement à l’étude, pour tirer pleinement profit des synergies issues des expertises fédérées au sein de Docaposte et, plus globalement, de La Poste Santé & Autonomie. Nous pouvons par exemple évoquer la génération automatique des comptes-rendus de téléconsultation, la vérification intelligente des documents transmis en amont d’une télé-expertise, ou la production d’une synthèse médicale structurée à partir des données du patient grâce à DALVIA Santé, la solution d'IA générative éthique et souveraine de La Poste Santé & Autonomie développée par Docaposte. Un premier usage intégrant de l’IA devrait être disponible d’ici la fin de l’année. En attendant, nous vous donnons dès à présent rendez-vous en mai sur SantExpo 2025, pour découvrir l’annuaire Télé-expertises, qui permet de solliciter un avis expert sans forcément disposer d’un abonnement M-Covalia.
> Article paru dans Hospitalia #68, édition de février 2025, à lire ici
> Plus d'informations sur le site de Maincare
Emmanuel Flicoteaux : M-Covalia s’inscrit dans la continuité de Covalia, une solution de télémédecine née en 2007 d’un partenariat avec le CHU de Besançon, et intégrée en 2018 dans l’offre de Maincare. La plateforme Covalia était historiquement proposée on-premise via les GRAdeS, les groupements régionaux d’appui à la e-santé, qui se chargeaient de son déploiement et de sa maintenance à l’échelle territoriale. L’entrée de la télémédecine dans le droit commun a modifié la donne. Sa démocratisation a, par la même occasion, déporté les projets de télémédecine vers les établissements de santé eux-mêmes. Avec M-Covalia, nous entendons justement répondre à leurs besoins, quels que soient leur taille ou leur secteur d’activité, avec une plateforme complète disponible en mode SaaS, ce qui permet d’assurer une mise en production rapide et des coûts maîtrisés.
Quelles sont les principales forces de M-Covalia ?
Éric Garcia : J’évoquerais en premier lieu sa large couverture fonctionnelle. C’est la seule plateforme du marché à embarquer quatre usages, la téléconsultation, la téléexpertise, le télésuivi et le téléstaff, qui peuvent être déployés ensemble ou individuellement. Ainsi, le CH de Calais et la Clinique de l’Archette, dans le sud d’Orléans, n’ont aujourd’hui activé que le volet téléconsultation, mais les autres usages restent disponibles si leurs besoins évoluent. Autre atout, et non des moindres : M-Covalia intègre aussi, pour chaque usage, des workflows préparamétrés, par exemple pour les téléconsultations de dialyse, le télésuivi de la chirurgie ambulatoire, ou encore la téléexpertise dermatologique. À savoir aussi, la plateforme propose un parcours construit dans le cadre du dispositif national VigilanS pour la prévention du risque de réitération suicidaire, disponible pour les établissements qui le souhaitent.
Emmanuel Flicoteaux : Nos équipes peuvent en outre développer des workflows spécifiques pour répondre à des besoins particuliers. À la demande du GRADeS Rhône-Alpes, l’un des utilisateurs historiques de Covalia qui bascule aujourd’hui sur M-Covalia, nous avons ainsi mis au point un workflow pour la prise en charge des urgences neurologiques. Nous travaillons également sur le télésuivi des patients ayant été exposés au chlordécone et avons par exemple développé des connecteurs permettant d’automatiser la remontée des résultats de laboratoire dans la plateforme. C’est là une autre force encore de M-Covalia, à mettre au crédit de l’expertise de Maincare en matière d’interopérabilité : la plateforme s’intègre aux outils métiers des professionnels de santé, pour ne pas perturber leurs pratiques mais aussi leur éviter des ressaisies multiples, y compris en ce qui concerne la valorisation des actes.
M-Covalia devrait continuer de s’enrichir, notamment avec des fonctionnalités IA. Pourriez-vous nous en parler ?
Éric Garcia : Plusieurs pistes sont actuellement à l’étude, pour tirer pleinement profit des synergies issues des expertises fédérées au sein de Docaposte et, plus globalement, de La Poste Santé & Autonomie. Nous pouvons par exemple évoquer la génération automatique des comptes-rendus de téléconsultation, la vérification intelligente des documents transmis en amont d’une télé-expertise, ou la production d’une synthèse médicale structurée à partir des données du patient grâce à DALVIA Santé, la solution d'IA générative éthique et souveraine de La Poste Santé & Autonomie développée par Docaposte. Un premier usage intégrant de l’IA devrait être disponible d’ici la fin de l’année. En attendant, nous vous donnons dès à présent rendez-vous en mai sur SantExpo 2025, pour découvrir l’annuaire Télé-expertises, qui permet de solliciter un avis expert sans forcément disposer d’un abonnement M-Covalia.
> Article paru dans Hospitalia #68, édition de février 2025, à lire ici
> Plus d'informations sur le site de Maincare