Connectez-vous S'inscrire

Le magazine de l'innovation hospitalière
Confort

« Le reste à charge des patients représente plus de 95 % des impayés »


Rédigé par Rédaction le Lundi 10 Octobre 2022 à 11:07 | Lu 1449 fois


Spécialisé dans la gestion des créances médicales, Kiwee.care a opté pour un modèle novateur basé sur l’alliance d’équipes réactives et expertes, et d’une plateforme numérique parfaitement sécurisée. Le point avec Arnaud Megglé, co-fondateur de cette start-up française née en janvier 2021.



Les créances médicales représentent un important enjeu financier. Pourriez-vous nous en parler ?
Arnaud Megglé : Le reste à charge des patients représente en effet moins de 5 % du chiffre d’affaires des établissements de santé, mais plus de 95 % des impayés, soit 550 millions d’euros par an pour les seuls hôpitaux publics*. Or, dans leur très large majorité, les usagers ne sont pas de mauvais payeurs ! Il suffit que leurs coordonnées ne soient pas à jour, qu’une erreur génère un blocage de paiement du côté de la mutuelle, etc. Ces impayés sont gérés par le Trésor Public, qui possède ici de moyens coercitifs. Mais près de 40 % des créances à la charge des patients ne sont toujours pas recouvrées au bout d’un an. Les établissements privés et associatifs, eux, ne disposent pas de cette option et font appel à des cabinets de recouvrement, avec un taux de succès souvent insuffisant pour résoudre l’équation économique. Les méthodes de recouvrement traditionnelles génèrent également de l’insatisfaction légitime de la part des patients. Ce sont autant de problématiques auxquelles nous répondons avec Kiwee.care.

Justement, en quoi consiste votre solution ?
Nous nous appuyons sur les deux piliers : des équipes expertes de la relance amiable dans le secteur médical et un outil informatique intégré et parfaitement sécurisé. Les premières parlent le même langage que leurs interlocuteurs dans les établissements de santé et sont à l’écoute des patients pour trouver une solution adaptée à chaque situation. Le second offre notamment un service de paiement en ligne clé en main, extrêmement simple à utiliser et qui permet d’ailleurs de débloquer de nombreux paiements dû par des patients internationaux. Tous les encaissements s’effectuent en marque blanche, c’est-à-dire sur une interface aux couleurs de l’établissement, et en circuit court, donc directement sur son compte bancaire. À savoir également : des tableaux de bord permettent de suivre en toute transparence les actions de nos équipes, et notre rémunération est assise sur une performance d’a minima 80 %.

Comment se différencie Kiwee.care par rapport à d’autres solutions du marché ?
Notre solution est d’une part particulièrement rapide à mettre en œuvre : l’extraction et le dépôt des dossiers peuvent s’effectuer manuellement à partir du module GAM/GAP, ou être automatisés. Il est par exemple tout à fait possible de commencer par la première option, le temps de développer les interfaçages nécessaires à l’automatisation. Un autre point fort de Kiwee.care réside dans notre capacité à accélérer le déblocage des gros encours avec les mutuelles, pour un impact rapidement positif sur les finances de l’établissement. Pour les hôpitaux publics, nous travaillons également à l’expérimentation d’un support patient post-facturation pour intervenir entre l’édition des factures à charge des patients et le recours auprès du comptable public. Grâce à nos relances amiables, mais aussi à l’identification régulière d’absence de prise en charge par les mutuelles – qui peuvent concerner entre 20 et 30 % des dossiers –, le Trésor Public peut concentrer son attention sur les seuls dossiers problématiques, pour lesquels il pourrait être utile de mobiliser des moyens plus coercitifs. Une quinzaine d’établissements, publics, privés et associatifs, a aujourd’hui opté avec succès pour Kiwee.care, dont l’Institut Gustave Roussy ou encore la Fondation Rothschild.

*Source : DGOS, septembre 2019.

> Plus d'informations sur le site de Kiwee.care

Article publié dans l'édition de septembre 2022 d'Hospitalia à lire ici.


 







Nouveau commentaire :
Facebook Twitter