Au quotidien, on constate un manque de personnel spécialisé (7.000 IBODE pour plus de 3.000 blocs opératoires), entraînant des situations dangereuses : faute d'Ibode (Infirmiers de Bloc Opératoire Diplômés d'État), les établissements de santé emploient des IDE (Infirmiers Diplômés non spécialisés), et voire, dans certains cas de façon illégale, des aides-soignants à la place de ces infirmiers spécialisés diplômés.
Or, « favoriser la communication sur la sécurité des soins et mettre en avant le dialogue entre les patients, les usagers et les professionnels de santé n'est-il pas l'objectif de cette Semaine ? », s’interroge l'UNAIBODE, qui reste convaincue que le patient doit être acteur de SA sécurité au bloc opératoire. En effet, « qui souhaiterait être opéré par un personnel non qualifié ? », ajoute-t-elle.
Or, « favoriser la communication sur la sécurité des soins et mettre en avant le dialogue entre les patients, les usagers et les professionnels de santé n'est-il pas l'objectif de cette Semaine ? », s’interroge l'UNAIBODE, qui reste convaincue que le patient doit être acteur de SA sécurité au bloc opératoire. En effet, « qui souhaiterait être opéré par un personnel non qualifié ? », ajoute-t-elle.
Pour frapper les esprits, les IBODE ont commencé à distribuer, lors du Salon Infirmier en octobre dernier, une « carte patient » - à l'image de la carte de donneur d'organe - avec un message clair : « Si je dois être opéré, pour ma sécurité, je veux un IBODE en salle d'opération ».
La Ministre de la Santé Marisol Touraine s'est d’ailleurs vue elle-aussi remettre sa « carte-patient ». Les associations régionales continueront la distribution de ces cartes lors de leurs diverses manifestations.
Lors des interventions chirurgicales, les IBODE jouent un rôle primordial dans la prise en charge sécuritaire des patients : ils sont les garants de l'application des mesures d'hygiène et de sécurité, de la prévention des risques, du travail en zone protégée et de la bonne utilisation des dispositifs médicaux.
Ces IBODE ont suivi une formation supplémentaire de 18 mois après l'obtention du diplôme d'état d'infirmier pour acquérir les compétences nécessaires et spécifiques pour exercer en bloc opératoire.
Mais, déplore la fédération, « malgré maintes revendications auprès des instances gouvernementales pour une meilleure reconnaissance du métier d'IBODE et notamment la reconnaissance d'actes exclusifs, aucune avancée pourtant promise n'a été concrétisée dans les textes ».
La Ministre de la Santé Marisol Touraine s'est d’ailleurs vue elle-aussi remettre sa « carte-patient ». Les associations régionales continueront la distribution de ces cartes lors de leurs diverses manifestations.
Lors des interventions chirurgicales, les IBODE jouent un rôle primordial dans la prise en charge sécuritaire des patients : ils sont les garants de l'application des mesures d'hygiène et de sécurité, de la prévention des risques, du travail en zone protégée et de la bonne utilisation des dispositifs médicaux.
Ces IBODE ont suivi une formation supplémentaire de 18 mois après l'obtention du diplôme d'état d'infirmier pour acquérir les compétences nécessaires et spécifiques pour exercer en bloc opératoire.
Mais, déplore la fédération, « malgré maintes revendications auprès des instances gouvernementales pour une meilleure reconnaissance du métier d'IBODE et notamment la reconnaissance d'actes exclusifs, aucune avancée pourtant promise n'a été concrétisée dans les textes ».
À propos de l’UNAIBODE
L'UNAIBODE regroupe les associations régionales d'Infirmiers de Bloc Opératoire Diplômés d'État et défend la qualification des quelques 7.000 IBODE qui exercent en France dans le secteur public et le secteur privé.
Sans eux, il ne peut y avoir de fonctionnement sécuritaire des blocs opératoires.
Sans eux, il ne peut y avoir de fonctionnement sécuritaire des blocs opératoires.