Dans quel contexte l’application Ho&Me a-t-elle vu le jour ?
Charly Gaduel : Nous sommes partis de plusieurs constats. Les établissements de santé accueillent de plus en plus de patients souffrant de pathologies chroniques, alors même qu’ils sont fortement incités à maîtriser leurs coûts de fonctionnement et que leurs effectifs sont en baisse. Ils ont donc tout à gagner d’une meilleure utilisation des outils numériques. Nous avons toutefois souhaité aller plus loin que les applications actuellement destinées au suivi post-opératoire ou de maladies chroniques, en nous inscrivant dans une approche préventive personnalisée. Favorisant l’éducation thérapeutique des patients, celle-ci vise à anticiper les événements potentiellement indésirables grâce aux technologies algorithmiques.
Xavier Goblet : Il s’agit, plus concrètement, d’effectuer des analyses prédictives et de déterminer les causes par types de risques. Nous nous fondons pour cela sur les données des malades traités dans l’application. Les patients sont ensuite regroupés par cohortes, ce qui permet à Ho&Me de réaliser des prédictions liées à ces éléments. L’intelligence artificielle et les technologies de ‘machine-learning’ nous permettent donc de distinguer et d’insérer des trajectoires différentes pour chaque patient afin d’effectuer des prédictions personnalisées sur la base d’enseignements collectifs.
Charly Gaduel : Nous sommes partis de plusieurs constats. Les établissements de santé accueillent de plus en plus de patients souffrant de pathologies chroniques, alors même qu’ils sont fortement incités à maîtriser leurs coûts de fonctionnement et que leurs effectifs sont en baisse. Ils ont donc tout à gagner d’une meilleure utilisation des outils numériques. Nous avons toutefois souhaité aller plus loin que les applications actuellement destinées au suivi post-opératoire ou de maladies chroniques, en nous inscrivant dans une approche préventive personnalisée. Favorisant l’éducation thérapeutique des patients, celle-ci vise à anticiper les événements potentiellement indésirables grâce aux technologies algorithmiques.
Xavier Goblet : Il s’agit, plus concrètement, d’effectuer des analyses prédictives et de déterminer les causes par types de risques. Nous nous fondons pour cela sur les données des malades traités dans l’application. Les patients sont ensuite regroupés par cohortes, ce qui permet à Ho&Me de réaliser des prédictions liées à ces éléments. L’intelligence artificielle et les technologies de ‘machine-learning’ nous permettent donc de distinguer et d’insérer des trajectoires différentes pour chaque patient afin d’effectuer des prédictions personnalisées sur la base d’enseignements collectifs.
Comment fonctionne plus précisément Ho&Me ?
Xavier Goblet : Le praticien doit, dans un premier temps, élaborer un jeu de questionnaires calqué sur les protocoles en vigueur au sein de l’établissement. Le patient pourra alors naviguer dans ce questionnaire en fonction de ses réponses, et bénéficier d’un suivi personnalisé selon des échéances pré-paramétrées. Ho&Me permet donc d’automatiser certaines tâches consommatrices de temps à l’instar de l’interrogatoire du patient en début de consultation, en y superposant la dimension prédictive que nous évoquions précédemment.
Charly Gaduel : Le travail de personnalisation du questionnaire, sous forme d’arbre décisionnel, se fait avec l’accompagnement de nos équipes. Ho&Me a d’ailleurs un atout de taille : cette application générique peut couvrir toutes les spécialités : des travaux sont aujourd’hui en cours en rhumatologie, en nutrition, en gériatrie et en cancérologie, et nous recherchons des établissements volontaires pour développer d’autres usages cliniques. Nous recherchons également des constructeurs d’objets connectés afin d’étendre la couverture fonctionnelle de Ho&Me. Soulignons pour finir que cette application de santé connectée est un véritable couteau suisse : outre l’éducation thérapeutique des patients chroniques, elle peut être utilisée dans le cadre du suivi post-opératoire, de la recherche clinique et de la médecine du travail.
Pour plus d'informations : www.hospitalandme.com
Interview réalisée par Daniel Bertrand dans le numéro 42 d'Hospitalia, magazine à consulter en intégralité ici .
Xavier Goblet : Le praticien doit, dans un premier temps, élaborer un jeu de questionnaires calqué sur les protocoles en vigueur au sein de l’établissement. Le patient pourra alors naviguer dans ce questionnaire en fonction de ses réponses, et bénéficier d’un suivi personnalisé selon des échéances pré-paramétrées. Ho&Me permet donc d’automatiser certaines tâches consommatrices de temps à l’instar de l’interrogatoire du patient en début de consultation, en y superposant la dimension prédictive que nous évoquions précédemment.
Charly Gaduel : Le travail de personnalisation du questionnaire, sous forme d’arbre décisionnel, se fait avec l’accompagnement de nos équipes. Ho&Me a d’ailleurs un atout de taille : cette application générique peut couvrir toutes les spécialités : des travaux sont aujourd’hui en cours en rhumatologie, en nutrition, en gériatrie et en cancérologie, et nous recherchons des établissements volontaires pour développer d’autres usages cliniques. Nous recherchons également des constructeurs d’objets connectés afin d’étendre la couverture fonctionnelle de Ho&Me. Soulignons pour finir que cette application de santé connectée est un véritable couteau suisse : outre l’éducation thérapeutique des patients chroniques, elle peut être utilisée dans le cadre du suivi post-opératoire, de la recherche clinique et de la médecine du travail.
Pour plus d'informations : www.hospitalandme.com
Interview réalisée par Daniel Bertrand dans le numéro 42 d'Hospitalia, magazine à consulter en intégralité ici .