Dans son rapport au Sénat rendu public le 3 octobre 2013, la Cour des Comptes a critiqué la gestion du patrimoine des CHU, soulignant notamment le retard pris dans la prise en charge ambulatoire. La preuve que les débats d’Hopitech sont bien au cœur des enjeux actuels d’efficience de l’offre de soins et qu’ils interpellent tous les décideurs du monde hospitalier.
Hopitech 2013 : la contribution des fonctions supports à l’efficience hospitalière
Face à la nécessité de maîtriser les dépenses de santé tout en optimisant la qualité et la sécurité de la prise en charge, Hopitech Nice a fait la preuve que les techniciens et ingénieurs des fonctions supports savent se montrer responsables et imaginatifs et qu’ils sont capables de penser autrement leurs métiers.
Les participants ont pu échanger leurs visions lors de nombreuses séances plénières organisées autour de 3 thématiques transversales :
- les modes de financement des hôpitaux, « Pourquoi les moyens sont-ils comptés ? » : les causes structurelles (Objectif National des Dépenses de l’Assurance Maladie, Contrats de Retour à l’Équilibre Financier, Tarification à l’Activité, …)
- les voies d’action explorées pour répondre aux contraintes, « Quelles politiques d’optimisation mener ? » : le programme PHARE, le plan ARMEN, le logiciel d’aide à la décision Ælipce, la réorganisation des blocs autour de la chirurgie ambulatoire.
- le rôle des fonctions supports, « Les contraintes et opportunités pour les fonctions techniques » : la performance environnementale et sanitaire des bâtiments, les enjeux de la politique énergétique, les évolutions des métiers techniques (ingénierie, gestion technique/maintenance, logistique, techniques biomédicales, hygiène, sécurité, environnement, prévention/gestion des risques, qualité et démarche d’accréditation, informatique, télécommunication, systèmes d’information, techniques d’organisation, des communication, activités artistiques).
Les participants ont aussi pu échanger leurs expériences et se former aux dernières évolutions de leurs métiers au cœur de sessions techniques dédiées : Immobilier, Biomédical, Organisation, Restauration, Dessin, Environnement.
Les participants ont pu échanger leurs visions lors de nombreuses séances plénières organisées autour de 3 thématiques transversales :
- les modes de financement des hôpitaux, « Pourquoi les moyens sont-ils comptés ? » : les causes structurelles (Objectif National des Dépenses de l’Assurance Maladie, Contrats de Retour à l’Équilibre Financier, Tarification à l’Activité, …)
- les voies d’action explorées pour répondre aux contraintes, « Quelles politiques d’optimisation mener ? » : le programme PHARE, le plan ARMEN, le logiciel d’aide à la décision Ælipce, la réorganisation des blocs autour de la chirurgie ambulatoire.
- le rôle des fonctions supports, « Les contraintes et opportunités pour les fonctions techniques » : la performance environnementale et sanitaire des bâtiments, les enjeux de la politique énergétique, les évolutions des métiers techniques (ingénierie, gestion technique/maintenance, logistique, techniques biomédicales, hygiène, sécurité, environnement, prévention/gestion des risques, qualité et démarche d’accréditation, informatique, télécommunication, systèmes d’information, techniques d’organisation, des communication, activités artistiques).
Les participants ont aussi pu échanger leurs expériences et se former aux dernières évolutions de leurs métiers au cœur de sessions techniques dédiées : Immobilier, Biomédical, Organisation, Restauration, Dessin, Environnement.
Témoignages
René Caillet, responsable du Pôle sanitaire et médico-social de la Fédération Hospitalière de France : « En cette période de crise, les fonctions supports hospitalières représentent des enjeux majeurs de transformations que l’on espère tous heureux. Cette période de mutation rend essentiels le développement et la valorisation des expertises de ces fonctions, dont l’impact sur l’évolution des modes de prise en charge et sur la maîtrise des énergies est aujourd’hui important et grave. La génétique, la biologie moléculaire, la e-santé, les nouvelles techniques chirurgicales et de greffe… sont autant de défis de l’hôpital de demain dans lesquels les techniciens et les ingénieurs hospitaliers ont un rôle décisif à jouer. »
Corinne Williams-Sossler, directrice du Centre Hospitalier Georges Mazurelle de La Roche-sur-Yon (Établissement Public de Santé Mentale) : « Je tenais à participer à ces Journées Hopitech car je pense qu’aujourd’hui les fonctions supports doivent encore poursuivre leur évolution au profit des usagers. Optimiser ces fonctions permet de penser la maîtrise des dépenses autrement qu’en termes d’économies. Il faut travailler sur le dépassement des organisations actuelles et non sur leur disparition. En particulier, à l’instar des activités médicales, soignantes, médico-techniques, il fau davantage investir les espaces de mutualisations (public/public, public/privé, hôpital/ville) indispensables aujourd’hui au fonctionnement et aux missions de l’hôpital. Ces métiers sont, par ailleurs, au cœur de profondes mutations technologiques et règlementaires qui influent sur les compétences à avoir et les métiers de demain. J’ai souhaité entendre les cadres techniques s’exprimer sur ces différentes mutations, possibles ou inéluctables, au profit de notre propre réflexion sur le territoire de santé vendéen. »
Corinne Williams-Sossler, directrice du Centre Hospitalier Georges Mazurelle de La Roche-sur-Yon (Établissement Public de Santé Mentale) : « Je tenais à participer à ces Journées Hopitech car je pense qu’aujourd’hui les fonctions supports doivent encore poursuivre leur évolution au profit des usagers. Optimiser ces fonctions permet de penser la maîtrise des dépenses autrement qu’en termes d’économies. Il faut travailler sur le dépassement des organisations actuelles et non sur leur disparition. En particulier, à l’instar des activités médicales, soignantes, médico-techniques, il fau davantage investir les espaces de mutualisations (public/public, public/privé, hôpital/ville) indispensables aujourd’hui au fonctionnement et aux missions de l’hôpital. Ces métiers sont, par ailleurs, au cœur de profondes mutations technologiques et règlementaires qui influent sur les compétences à avoir et les métiers de demain. J’ai souhaité entendre les cadres techniques s’exprimer sur ces différentes mutations, possibles ou inéluctables, au profit de notre propre réflexion sur le territoire de santé vendéen. »
En pratique
Hopitech Nice en chiffres
- 250 stagiaires participants
- 114 industriels exposants
- 80 visiteurs
- 47 intervenants (industriels, experts, enseignants, professionnels, …
- 52 heures de formation
- 60 conférences
- 12 ateliers techniques
Prochaine édition
- Dates : du 8 au 10 octobre 2014
- Lieu : Palais des Congrès d’Angers
- Thèmes : développement durable, accessibilité des personnes à mobilité réduite, effets de la non-maintenance (titre à précisier)
- Inscriptions : www.hopitech.org (à partir de janvier 2014)
Tous les flash-conférences d’Hopitech Nice seront en ligne à partir du 21 octobre 2013 sur www.hospitech.org.
- 250 stagiaires participants
- 114 industriels exposants
- 80 visiteurs
- 47 intervenants (industriels, experts, enseignants, professionnels, …
- 52 heures de formation
- 60 conférences
- 12 ateliers techniques
Prochaine édition
- Dates : du 8 au 10 octobre 2014
- Lieu : Palais des Congrès d’Angers
- Thèmes : développement durable, accessibilité des personnes à mobilité réduite, effets de la non-maintenance (titre à précisier)
- Inscriptions : www.hopitech.org (à partir de janvier 2014)
Tous les flash-conférences d’Hopitech Nice seront en ligne à partir du 21 octobre 2013 sur www.hospitech.org.
4 associations organisatrices, un réseau de 700 adhérents
- H360 (Association Nationale des cadres et Experts Techniques Hospitaliers), fondatrice des Journées Hopitech : Depuis 1981, H360 mène des actions de formation et se fait le porte-parole de toute la profession (www.h360.asso.fr ).
- ANDEHP (Association Nationale des Dessinateurs des Établissements Hospitaliers Publics) : Depuis 1977, l’ANDEHP fait progresser la profession au sein de la fonction publique hospitalière et favorise les échanges entre ses membres (www.andehp.asso.fr ).
- UDIHR (Union Des Ingénieurs Hospitaliers en restauration) : Créée en 1996 et partenaire d’Hopitech depuis 2003, l’UDIHR rassemble des ingénieurs et responsables d’unités centrales de production culinaire. L’une de ses missions majeures de l’UDIHR est d’apporter des réponses innovantes aux problématiques de la restauration collective hospitalière (www.udihr.fr ).
- ANIORH (Association Nationale de l’Ingénierie en Organisation Hospitalière), regroupe depuis 1980 des organisateurs, ingénieurs, techniciens d’établissements publics hospitaliers. L’ANIORH a pour vocation de développer la fonction organisation dans l’hôpital et de favoriser les échanges entre ses membres (aniorh.free.fr).
- ANDEHP (Association Nationale des Dessinateurs des Établissements Hospitaliers Publics) : Depuis 1977, l’ANDEHP fait progresser la profession au sein de la fonction publique hospitalière et favorise les échanges entre ses membres (www.andehp.asso.fr ).
- UDIHR (Union Des Ingénieurs Hospitaliers en restauration) : Créée en 1996 et partenaire d’Hopitech depuis 2003, l’UDIHR rassemble des ingénieurs et responsables d’unités centrales de production culinaire. L’une de ses missions majeures de l’UDIHR est d’apporter des réponses innovantes aux problématiques de la restauration collective hospitalière (www.udihr.fr ).
- ANIORH (Association Nationale de l’Ingénierie en Organisation Hospitalière), regroupe depuis 1980 des organisateurs, ingénieurs, techniciens d’établissements publics hospitaliers. L’ANIORH a pour vocation de développer la fonction organisation dans l’hôpital et de favoriser les échanges entre ses membres (aniorh.free.fr).