Pourquoi avoir souhaité vous appuyer sur une technologie de reconnaissance vocale ?
Dominique Faivre : Malgré le recours à un outil de dictée numérique, de nombreux services accusaient un retard important dans la production documentaire. Nous avons donc cherché un moyen de réduire ces délais et la Reconnaissance Vocale (RV) nous a paru être la solution adéquate. En effet, avec la dictée numérique, les secrétaires ne reçoivent qu’un fichier audio à retranscrire. La RV, elle, met à leur disposition dans leworkflowde production documentaire le fichier audio et sa traduction en texte, qu’il leur suffit de corriger. Le gain de temps est énorme, d’autant qu’il s’agit d’une technologie apprenante, dont le taux de précision s’améliore au fur et à mesure de son utilisation. Elle autorise en outre d’autres usages, par exemple au curseur, c’est-à-dire directement dans des logiciels de traitement de texte ou des mails. Le gain de temps potentiel est une fois de plus non négligeable.
Dans ce contexte, pourquoi avoir plus particulièrement retenu Dic’T ?
Parce que cette solution répondait le mieux à nos attentes. Nous avions en effet effectué, en amont, un important travail de sourcing pour définir précisément nos besoins. La possibilité d’une intégration poussée au sein de notre Dossier Patient Informatisé (DPI), afin de pouvoir l’alimenter directement tout en renseignant automatiquement le Dossier Médical Partagé (DMP), a été identifiée comme un critère primordial. Or c’est justement ce que propose Dic’T, sur laquelle notre choix s’est donc porté tout naturellement.
Comment s’est effectué le déploiement ?
Les premiers travaux ont été lancés en novembre 2018. Après un mois et demi de tests dans un service pilote, Dic’T a pu être généralisée à tous les services de médecine et de pédiatrie en un peu moins d’un an. Chaque fois que la solution était mise en œuvre dans un service, nous passions environ une journée et demie à former les utilisateurs, en lien d’abord avec la société Anticyclone, puis avec l’éditeur Maincare Solutions. Une « piqûre de rappel » était systématiquement effectuée un mois plus tard, pour garantir une prise en main optimale.
Comment évaluez-vous aujourd’hui le service rendu ?
Nous avons assurément atteint notre objectif : les services de soins n’ont plus de retard dans leur production documentaire. Le travail des secrétaires est également plus facile, moins fastidieux. L’accueil des médecins est pour sa part positif, certains effectuant d’ailleurs eux-mêmes les corrections dans les documents produits par RV. Nous avons, depuis, élargi le profil des utilisateurs aux internes de pédiatrie. Cela implique des formations régulières, puisqu’ils ne restent en poste que quelques mois, mais Dic’T nous facilite la tâche en permettant de créer rapidement un profil vocal - que nous pourrons réutiliser ultérieurement au besoin. Cet essai est tellement concluant que nous devrions, dans les prochains mois, former également les internes de médecine.
Plus d'informations sur le site de Maincare Solutions.
Dominique Faivre : Malgré le recours à un outil de dictée numérique, de nombreux services accusaient un retard important dans la production documentaire. Nous avons donc cherché un moyen de réduire ces délais et la Reconnaissance Vocale (RV) nous a paru être la solution adéquate. En effet, avec la dictée numérique, les secrétaires ne reçoivent qu’un fichier audio à retranscrire. La RV, elle, met à leur disposition dans leworkflowde production documentaire le fichier audio et sa traduction en texte, qu’il leur suffit de corriger. Le gain de temps est énorme, d’autant qu’il s’agit d’une technologie apprenante, dont le taux de précision s’améliore au fur et à mesure de son utilisation. Elle autorise en outre d’autres usages, par exemple au curseur, c’est-à-dire directement dans des logiciels de traitement de texte ou des mails. Le gain de temps potentiel est une fois de plus non négligeable.
Dans ce contexte, pourquoi avoir plus particulièrement retenu Dic’T ?
Parce que cette solution répondait le mieux à nos attentes. Nous avions en effet effectué, en amont, un important travail de sourcing pour définir précisément nos besoins. La possibilité d’une intégration poussée au sein de notre Dossier Patient Informatisé (DPI), afin de pouvoir l’alimenter directement tout en renseignant automatiquement le Dossier Médical Partagé (DMP), a été identifiée comme un critère primordial. Or c’est justement ce que propose Dic’T, sur laquelle notre choix s’est donc porté tout naturellement.
Comment s’est effectué le déploiement ?
Les premiers travaux ont été lancés en novembre 2018. Après un mois et demi de tests dans un service pilote, Dic’T a pu être généralisée à tous les services de médecine et de pédiatrie en un peu moins d’un an. Chaque fois que la solution était mise en œuvre dans un service, nous passions environ une journée et demie à former les utilisateurs, en lien d’abord avec la société Anticyclone, puis avec l’éditeur Maincare Solutions. Une « piqûre de rappel » était systématiquement effectuée un mois plus tard, pour garantir une prise en main optimale.
Comment évaluez-vous aujourd’hui le service rendu ?
Nous avons assurément atteint notre objectif : les services de soins n’ont plus de retard dans leur production documentaire. Le travail des secrétaires est également plus facile, moins fastidieux. L’accueil des médecins est pour sa part positif, certains effectuant d’ailleurs eux-mêmes les corrections dans les documents produits par RV. Nous avons, depuis, élargi le profil des utilisateurs aux internes de pédiatrie. Cela implique des formations régulières, puisqu’ils ne restent en poste que quelques mois, mais Dic’T nous facilite la tâche en permettant de créer rapidement un profil vocal - que nous pourrons réutiliser ultérieurement au besoin. Cet essai est tellement concluant que nous devrions, dans les prochains mois, former également les internes de médecine.
Plus d'informations sur le site de Maincare Solutions.
Article publié sur le numéro de septembre d'Hospitalia à consulter ici