Le CH du Mans est une fois de plus sur le podium du magazine Le Point. Comment l’expliquez-vous ?
Olivier Bossard : Notre établissement, qui est l’un des trois plus gros centres hospitaliers non universitaires de France, propose une offre de soins très large : nous sommes présents dans toutes les disciplines, à l’exception de la chirurgie cardiaque et de la neurochirurgie, et sommes à l’origine de 83 % des activités MCO réalisées à l’échelle de notre GHT. Autre atout de taille : la très bonne renommée d’un nombre significatif de nos spécialités. Nous sommesainsi le premier opérateur sarthois en chirurgie, devant deux établissements privés de très haut niveau, et sommes également très bien positionnés dans plusieurs disciplines médicales de pointe, dont la rhumatologie avec notamment l’un des seuls centres français labellisés pour la prise en charge de l’ostéoporose. Soulignons d’ailleurs ici la présence d’un plateau technique complet, qui vient appuyer efficacement cette offre de soins de haut niveau.
Avec un score SIGAPS de 0,17 points, le CH du Mans est également le premier centre non universitaire, hors région parisienne, en matière de recherche clinique.
Cela fait effectivement une quinzaine d’années que nous développons nos activités de recherche clinique avec, par exemple, un taux d’inclusion particulièrement important en cancérologie. Cet axe s’est encore accentué ces trois dernières années avec la création d’un Comité de recherche, qui porte ses fruits. En tout état de cause, ce dynamisme en matière de recherche clinique participe doublement à l’attractivité de notre établissement, auprès des professionnels médicaux comme des patients.
Sur un autre registre, vous avez initié un important projet immobilier en 2020. Pouvez-vous nous en parler ?
Nous avons en effet lancé le projet ARC, qui vise à doter le CH du Mans de bâtiments parfaitement adaptés à la prise en charge ambulatoire. Un premier ensemble a été ouvert en novembre 2020 pour héberger l’ensemble des services de médecine spécialisée, et un second bâtiment accueillera prochainement les consultations médicales et chirurgicales, les hôpitaux de jour de médecine pluridisciplinaire et cancérologique, ainsi qu’un centre de prélèvement biologique. Nous avons par ailleurs posé, en septembre dernier, la première pierre du futur centre de cancérologie, un projet tripartite mené en partenariat avec le groupe d’hospitalisation privée ELSAN et les onco-radiologues libéraux du centre Jean-Bernard, et qui devrait être livré en 2022. Nous nous attacherons donc, ces prochains mois et années, à faire vivre ces projets structurants, tout en poursuivant notre reconfiguration architecturale avec la reconstruction des blocs opératoires, voire des urgences, de la réanimation et du plateau d’imagerie.
*Olivier Bossard a été nommé à la direction générale du CHU de Saint-Étienne. Il prendra ses nouvelles fonctions le 1er mars 2021.
Olivier Bossard : Notre établissement, qui est l’un des trois plus gros centres hospitaliers non universitaires de France, propose une offre de soins très large : nous sommes présents dans toutes les disciplines, à l’exception de la chirurgie cardiaque et de la neurochirurgie, et sommes à l’origine de 83 % des activités MCO réalisées à l’échelle de notre GHT. Autre atout de taille : la très bonne renommée d’un nombre significatif de nos spécialités. Nous sommesainsi le premier opérateur sarthois en chirurgie, devant deux établissements privés de très haut niveau, et sommes également très bien positionnés dans plusieurs disciplines médicales de pointe, dont la rhumatologie avec notamment l’un des seuls centres français labellisés pour la prise en charge de l’ostéoporose. Soulignons d’ailleurs ici la présence d’un plateau technique complet, qui vient appuyer efficacement cette offre de soins de haut niveau.
Avec un score SIGAPS de 0,17 points, le CH du Mans est également le premier centre non universitaire, hors région parisienne, en matière de recherche clinique.
Cela fait effectivement une quinzaine d’années que nous développons nos activités de recherche clinique avec, par exemple, un taux d’inclusion particulièrement important en cancérologie. Cet axe s’est encore accentué ces trois dernières années avec la création d’un Comité de recherche, qui porte ses fruits. En tout état de cause, ce dynamisme en matière de recherche clinique participe doublement à l’attractivité de notre établissement, auprès des professionnels médicaux comme des patients.
Sur un autre registre, vous avez initié un important projet immobilier en 2020. Pouvez-vous nous en parler ?
Nous avons en effet lancé le projet ARC, qui vise à doter le CH du Mans de bâtiments parfaitement adaptés à la prise en charge ambulatoire. Un premier ensemble a été ouvert en novembre 2020 pour héberger l’ensemble des services de médecine spécialisée, et un second bâtiment accueillera prochainement les consultations médicales et chirurgicales, les hôpitaux de jour de médecine pluridisciplinaire et cancérologique, ainsi qu’un centre de prélèvement biologique. Nous avons par ailleurs posé, en septembre dernier, la première pierre du futur centre de cancérologie, un projet tripartite mené en partenariat avec le groupe d’hospitalisation privée ELSAN et les onco-radiologues libéraux du centre Jean-Bernard, et qui devrait être livré en 2022. Nous nous attacherons donc, ces prochains mois et années, à faire vivre ces projets structurants, tout en poursuivant notre reconfiguration architecturale avec la reconstruction des blocs opératoires, voire des urgences, de la réanimation et du plateau d’imagerie.
*Olivier Bossard a été nommé à la direction générale du CHU de Saint-Étienne. Il prendra ses nouvelles fonctions le 1er mars 2021.
Article publié dans le numéro de février d'Hospitalia à consulter ici.