Les Hôpitaux Civils de Colmar sont arrivés cette année en 34ème position du classement général et en 2ème position des CH, derrière Valenciennes. Comment l’expliquez-vous ?
Christine Fiat : Notre établissement a une grande particularité : il y règne un fort sentiment d’appartenance.Les équipes sont fières de leur hôpital, elles s’y investissent avec énergie ce qui explique, à mon sens, la place des Hôpitaux Civils au cours des dernières décennies. Avant l’instauration d’une direction commune avec le CH de Guebwiller et la relocalisation de plusieurs activités de chirurgie ambulatoire, nous étions même en tête des CH français. Un positionnement que l’on doit, aussi, aux nombreuses spécialités présentes aux Hôpitaux Civils de Colmar, qui affiche une diversité comparable à celle d’un CHU, ainsi qu’à un plateau technique complet et des recrutements de qualité.
L’établissement affiche moins de 1% de déficit. Comment arrivez-vous à combiner attractivité, innovation et équilibre financier ?
Nous avons, avant tout, réussi à créer une dynamique positive soutenue par un management transversal et participatif, ce qui vient compenser certains surcoûts comme, par exemple, le remplacement a minimade deux personnes sur trois lors des périodes de congés. Cet esprit collectif nous a permis de préserver notre activité, de ne pas fermer de lits et de continuer d’investir dans des équipements de pointe, tout en privilégiant constamment l’humain et le dialogue.
Votre départ à la retraite est prévu à la fin du mois de février. Quelle sera la suite des événements pour les Hôpitaux Civils de Colmar ?
Le projet d’établissement pour les cinq prochaines années a été approuvé en décembre dernier. Jean-Michel Scherrer, mon successeur qui devrait prendre ses fonctions début mars, disposera alors d’une première orientation en matière de grands objectifs à court et moyen terme. J’évoquerai notamment ici la création d’un pôle logistique, la mise en place d’un 4ème scanner, d’un PET Scan et d’une 3ème IRM, ainsi que la constitution d’un institut médical. 2021 marquera par ailleurs le début de la rénovation de l’hôpital Pasteur, notre site historique, dont les derniers travaux majeurs remontent au milieu des années 1990. Ici comme dans le futur institut médical, il est prévu de multiplier le nombre de chambres individuelles, pour des questions de confort mais aussi de sécurité. Notre région a en effet été très touchée par la première vague épidémique, qui a mis en lumière la nécessité de disposer de plus de chambres à un lit. Tous ces projets contribueront, je l’espère, à poursuivre la forte dynamique des Hôpitaux Civils de Colmar auxquels je souhaite, comme à mon successeur, de grandes réussites pour la suite.
Christine Fiat : Notre établissement a une grande particularité : il y règne un fort sentiment d’appartenance.Les équipes sont fières de leur hôpital, elles s’y investissent avec énergie ce qui explique, à mon sens, la place des Hôpitaux Civils au cours des dernières décennies. Avant l’instauration d’une direction commune avec le CH de Guebwiller et la relocalisation de plusieurs activités de chirurgie ambulatoire, nous étions même en tête des CH français. Un positionnement que l’on doit, aussi, aux nombreuses spécialités présentes aux Hôpitaux Civils de Colmar, qui affiche une diversité comparable à celle d’un CHU, ainsi qu’à un plateau technique complet et des recrutements de qualité.
L’établissement affiche moins de 1% de déficit. Comment arrivez-vous à combiner attractivité, innovation et équilibre financier ?
Nous avons, avant tout, réussi à créer une dynamique positive soutenue par un management transversal et participatif, ce qui vient compenser certains surcoûts comme, par exemple, le remplacement a minimade deux personnes sur trois lors des périodes de congés. Cet esprit collectif nous a permis de préserver notre activité, de ne pas fermer de lits et de continuer d’investir dans des équipements de pointe, tout en privilégiant constamment l’humain et le dialogue.
Votre départ à la retraite est prévu à la fin du mois de février. Quelle sera la suite des événements pour les Hôpitaux Civils de Colmar ?
Le projet d’établissement pour les cinq prochaines années a été approuvé en décembre dernier. Jean-Michel Scherrer, mon successeur qui devrait prendre ses fonctions début mars, disposera alors d’une première orientation en matière de grands objectifs à court et moyen terme. J’évoquerai notamment ici la création d’un pôle logistique, la mise en place d’un 4ème scanner, d’un PET Scan et d’une 3ème IRM, ainsi que la constitution d’un institut médical. 2021 marquera par ailleurs le début de la rénovation de l’hôpital Pasteur, notre site historique, dont les derniers travaux majeurs remontent au milieu des années 1990. Ici comme dans le futur institut médical, il est prévu de multiplier le nombre de chambres individuelles, pour des questions de confort mais aussi de sécurité. Notre région a en effet été très touchée par la première vague épidémique, qui a mis en lumière la nécessité de disposer de plus de chambres à un lit. Tous ces projets contribueront, je l’espère, à poursuivre la forte dynamique des Hôpitaux Civils de Colmar auxquels je souhaite, comme à mon successeur, de grandes réussites pour la suite.
Article publié dans le numéro de février d'Hospitalia à consulter ici.