Pourquoi le CH de Montluçon a t-il souhaité participer à ce projet porté par l’ASIP Santé ?
Jean-Michel Bredon : Engagé dans l’amélioration des échanges avec les autres acteurs de son territoire sanitaire, le CH de Montluçon avait déployé, dès 2010, une solution de messagerie sécurisée notamment utilisée pour communiquer avec la médecine de ville et un établissement de la région. L’annonce de l’expérimentation MSSanté a donc été perçue comme une opportunité précieuse pour poursuivre cette dynamique, tout en répondant à un axe majeur de notre projet institutionnel – soit une ouverture accrue vers la médecine de ville et les autres professionnels de santé. Ce système national de messageries sécurisées de santé s’inscrivait par ailleurs dans le cadre, plus global, d’un projet territorial en faveur des échanges interprofessionnels, pour sa part porté par l’ARS d’Auvergne. Autant d’arguments qui ont permis d’appuyer la candidature du CH de Montluçon ! La phase suivante du pilote MSSanté devrait d’ailleurs voir la participation de 3 autres établissements régionaux, les CH de Moulins-Yzeure et de Vichy, ainsi que le centre Jean-PERRIN.
Comment avez-vous, plus concrètement, préparé le bêta-test prévu en septembre 2014 ?
Nous avons souhaité, pour une meilleure lisibilité de la conduite projet, séparer les volets technique et médical. Patrice Perrin, l’ingénieur en charge des Systèmes d’Information, s’est donc rapproché d’Enovacom, l’éditeur du système de messagerie sécurisée CPSure Proxy, pour déployer une version MSSanté compatible, ainsi que de l’éditeur de notre système de production bureautique afin de faire évoluer les bases documentaires médicales. Tandis qu’une Commission Médicale des Systèmes d’Informations (CoMSI), présidée par le Docteur Serge Gallet lui-même assisté du Docteur Marie-Laure Dubouchet, s’est plus particulièrement chargée de la sensibilisation des praticiens hospitaliers et des médecins de ville. Des réunions, organisées avec l’appui de l’ASIP Santé, ont ainsi permis d’assurer l’adhésion d’une cinquantaine de médecins libéraux, et de l’ensemble des praticiens et des secrétaires médicales du CH de Montluçon - tous désormais pourvus de boîtes aux lettres MSSanté. L’objectif étant double : soutenir d’une part le plan de retour à l’équilibre budgétaire en dématérialisant les envois de courriers de fin d’hospitalisation, et renforcer d’autre part la continuité des soins avec la réduction des délais de réception de ces documents essentiels.
Comment ce projet a t-il été accueilli par les professionnels de santé ?
Soutenue par la Commission Médicale d’Établissement, l’expérimentation MSSanté a bénéficié de l’implication de l’ensemble des acteurs, y compris nos partenaires industriels. Nous étions dès lors opérationnels dès le mois de mai ! Toutefois, si le volet technique est certes important, la réussite de cette phase préparatoire est à mettre au crédit, à mon sens, de la communauté médicale, qui s’est fortement mobilisée pour un projet dont les enjeux sont majeurs pour les patients de notre territoire de santé.
Jean-Michel Bredon : Engagé dans l’amélioration des échanges avec les autres acteurs de son territoire sanitaire, le CH de Montluçon avait déployé, dès 2010, une solution de messagerie sécurisée notamment utilisée pour communiquer avec la médecine de ville et un établissement de la région. L’annonce de l’expérimentation MSSanté a donc été perçue comme une opportunité précieuse pour poursuivre cette dynamique, tout en répondant à un axe majeur de notre projet institutionnel – soit une ouverture accrue vers la médecine de ville et les autres professionnels de santé. Ce système national de messageries sécurisées de santé s’inscrivait par ailleurs dans le cadre, plus global, d’un projet territorial en faveur des échanges interprofessionnels, pour sa part porté par l’ARS d’Auvergne. Autant d’arguments qui ont permis d’appuyer la candidature du CH de Montluçon ! La phase suivante du pilote MSSanté devrait d’ailleurs voir la participation de 3 autres établissements régionaux, les CH de Moulins-Yzeure et de Vichy, ainsi que le centre Jean-PERRIN.
Comment avez-vous, plus concrètement, préparé le bêta-test prévu en septembre 2014 ?
Nous avons souhaité, pour une meilleure lisibilité de la conduite projet, séparer les volets technique et médical. Patrice Perrin, l’ingénieur en charge des Systèmes d’Information, s’est donc rapproché d’Enovacom, l’éditeur du système de messagerie sécurisée CPSure Proxy, pour déployer une version MSSanté compatible, ainsi que de l’éditeur de notre système de production bureautique afin de faire évoluer les bases documentaires médicales. Tandis qu’une Commission Médicale des Systèmes d’Informations (CoMSI), présidée par le Docteur Serge Gallet lui-même assisté du Docteur Marie-Laure Dubouchet, s’est plus particulièrement chargée de la sensibilisation des praticiens hospitaliers et des médecins de ville. Des réunions, organisées avec l’appui de l’ASIP Santé, ont ainsi permis d’assurer l’adhésion d’une cinquantaine de médecins libéraux, et de l’ensemble des praticiens et des secrétaires médicales du CH de Montluçon - tous désormais pourvus de boîtes aux lettres MSSanté. L’objectif étant double : soutenir d’une part le plan de retour à l’équilibre budgétaire en dématérialisant les envois de courriers de fin d’hospitalisation, et renforcer d’autre part la continuité des soins avec la réduction des délais de réception de ces documents essentiels.
Comment ce projet a t-il été accueilli par les professionnels de santé ?
Soutenue par la Commission Médicale d’Établissement, l’expérimentation MSSanté a bénéficié de l’implication de l’ensemble des acteurs, y compris nos partenaires industriels. Nous étions dès lors opérationnels dès le mois de mai ! Toutefois, si le volet technique est certes important, la réussite de cette phase préparatoire est à mettre au crédit, à mon sens, de la communauté médicale, qui s’est fortement mobilisée pour un projet dont les enjeux sont majeurs pour les patients de notre territoire de santé.
Retrouvez l'intégralité du dossier MSSanté dans le dernier numéro d'Hospitalia : Hospitalia #26 - Septembre 2014