En collaboration étroite avec l'équipe du Pr Guy Trudel de l’Université d’Ottawa, coordinateur de l’expérience, le Pr Pablo Bartolucci, de l’équipe du Pr France Pirenne à l’Institut Mondor de Recherche Biomédicale (Inserm – UPEC), responsable de l’unité des maladies génétiques du globule rouge et coordonnateur du centre de référence maladies rares des syndromes drépanocytaires majeurs de l’hôpital Henri-Mondor AP-HP, et du groupe de recherche Drépanocytose et hémolyse, participe à deux missions importantes pour mieux appréhender les enjeux des voyages de longue durée dans l'espace, tels que les futurs séjours lunaires ou un voyage vers Mars.
Le groupe de recherche du Pr Pablo Bartolucci a en effet le privilège d'avoir été sélectionné pour participer au programme SpaceX Polaris Dawn qui marquera une nouvelle étape dans l'histoire spatiale. L’UPEC, en collaboration avec l’EFS, est une des seules Universités européennes à participer à ce programme dont la mission s’est déroulée du 9 au 15 septembre dernier.
Le groupe du Pr Bartolucci travaillera sur les échantillons sanguins des astronautes avant leur départ et immédiatement après leur arrivée, en les comparant au même moment, avec un groupe de personnes de même sexe et de même âge. L’objectif est de mieux comprendre les mécanismes de l’anémie par hémolyse dans l’espace et ses conséquences potentielles lors de voyages de longue durée comme ceux d’un voyage vers mars.
Le groupe fait également partie du projet BRAVE de l’Agence spatiale européenne (ESA) qui teste des stratégies pour minimiser les effets négatifs des séjours en microgravité. Ces données et l'adaptation des techniques aux exigences importantes de ces projets auront probablement des retombées sur la prise en charge des pathologies du globule rouge comme la drépanocytose qui est la maladie génétique la plus fréquente dans le monde.
Le groupe de recherche du Pr Pablo Bartolucci a en effet le privilège d'avoir été sélectionné pour participer au programme SpaceX Polaris Dawn qui marquera une nouvelle étape dans l'histoire spatiale. L’UPEC, en collaboration avec l’EFS, est une des seules Universités européennes à participer à ce programme dont la mission s’est déroulée du 9 au 15 septembre dernier.
Le groupe du Pr Bartolucci travaillera sur les échantillons sanguins des astronautes avant leur départ et immédiatement après leur arrivée, en les comparant au même moment, avec un groupe de personnes de même sexe et de même âge. L’objectif est de mieux comprendre les mécanismes de l’anémie par hémolyse dans l’espace et ses conséquences potentielles lors de voyages de longue durée comme ceux d’un voyage vers mars.
Le groupe fait également partie du projet BRAVE de l’Agence spatiale européenne (ESA) qui teste des stratégies pour minimiser les effets négatifs des séjours en microgravité. Ces données et l'adaptation des techniques aux exigences importantes de ces projets auront probablement des retombées sur la prise en charge des pathologies du globule rouge comme la drépanocytose qui est la maladie génétique la plus fréquente dans le monde.
Le groupe du Pr Bartolucci travaille sur les maladies du globule rouge et en particulier la drépanocytose. Les caractéristiques pathologiques complexes de cette maladie ont permis de mieux appréhender les anémies hémolytiques de façon plus générale. Contrairement aux anémies par défaut de production des globules rouges, les hémolyses se caractérisent par une destruction des globules rouges. La manière dont le globule rouge va être détruit, et ses débris recyclés, va avoir un impact différent sur la santé. L'équipe a développé des connaissances et des technologies, ayant conduit au dépôt de trois brevets, qui permettent de les transposer à d'autres situations comme l'anémie dans l'espace. La transfusion au cours de cette pathologie est aussi un thème important de l’équipe.
Cette expérience permettra des avancées à la fois dans la compréhension et le traitement de certaines maladies et dans la prévention des risques sur la santé des astronautes.
De premiers résultats sont attendus à horizon 6 à 8 mois.
Cette expérience permettra des avancées à la fois dans la compréhension et le traitement de certaines maladies et dans la prévention des risques sur la santé des astronautes.
De premiers résultats sont attendus à horizon 6 à 8 mois.