Benoît Sassard, directeur construction chez BEAH. ©DR
Dans quel contexte s’inscrit le lancement de la branche d’assurance construction ?
Benoît Sassard : Cela faisait déjà plusieurs années que les établissements de santé nous sollicitaient ponctuellement pour des projets de construction, qui représentent pour eux un enjeu majeur. L’ouverture d’une branche dédiée nous a permis de leur proposer une offre de services plus complète, associée à des prestations sur mesure, quelle que soit la complexité de l’opération. Plusieurs établissements de soins en ont déjà bénéficié, dont le CHU de Saint-Étienne, les CH de Bischwiller, de Sens et des Pays de Morlaix, le CH Sud Francilien, l’EPSM de Montfavet ou encore l’EHPAD de Coligny, dans l’Ain, pour des travaux allant de 4,8 à 30 millions d’euros.
L’assurance construction est une activité fortement règlementée. Comment adressez-vous cette spécificité ?
Soumise à une procédure d’appel d’offres public, l’assurance « Dommages Ouvrages » – qui est une garantie dite de préfinancement notamment liée à la solidité de l’ouvrage – est en effet complexe du point de vue administratif, car la constitution du dossier impose de réunir de nombreux documents. Nous sommes ici en mesure d’assurer un suivi rigoureux de ce recueil en lien avec toutes les parties prenantes, mais aussi d’offrir le cas échéant un accompagnement juridique. Cette expertise est particulièrement utile lors d’une opération en site occupé, qui fait l’objet d’analyses plus strictes de la part des assureurs car la durée et le coût des travaux sont plus difficiles à maîtriser, et d’autant plus dans le contexte actuel de pénuries de matériaux. Notre offre va toutefois au-delà de la seule assurance « Dommages Ouvrages » : nous proposons également une assurance « Tous Risques Chantier » couvrant l’ensemble des dommages jusqu’à la livraison du bâtiment, ainsi que tout un panel de garanties complémentaires – par exemple pour couvrir la perte financière liée à la non-utilisation d’une structure.
Vous continuez de faire évoluer votre offre pour tenir compte des dernières obligations règlementaires. Pourriez-vous nous citer quelques exemples ?
Des évolutions sont en effet attendues sur le plan environnemental avec l’entrée en vigueur, dès 2023, de la nouvelle règlementation RE 2020, en lieu et place de la RT 2012. Les établissements de santé auront donc de nouvelles exigences en termes de limitation des consommations énergétiques, ce qui se traduira par la mise en œuvre de nouveaux procédés de construction, qui eux-mêmes auront certainement un impact sur le coût des travaux. Nous travaillons déjà avec des assureurs sur ce sujet. Sur un autre registre, depuis le 1er janvier 2020 et la modification du seuil des marchés publics, tout projet dont les cotisations d’assurance sont inférieures à 40 000 euros, c’est-à-dire des travaux inférieurs à 4 millions d’euros, n’est plus soumis à une procédure d’appel d’offres public. Nous avons donc aussitôt mis en place une procédure pour pouvoir émettre ici un devis en moins de 48 heures. C’est là un exemple très concret de la réactivité de nos équipes, et de notre engagement à offrir des prestations en adéquation réelle avec les besoins des établissements de santé.
- Pour en savoir plus et rencontrer les équipes BEAH, rendez-vous sur les 4èmes Journées de l’Architecture en Santé (Menton, 17-19 octobre), le 47ème Congrès de la FEHAP (Bordeaux, 16-17 novembre) et les 8èmes Rencontres Santé de Nice (2-3 février 2023).
> Plus d'informations sur le site de BEAH
Article publié dans l'édition de septembre 2022 d'Hospitalia à lire ici.
Benoît Sassard : Cela faisait déjà plusieurs années que les établissements de santé nous sollicitaient ponctuellement pour des projets de construction, qui représentent pour eux un enjeu majeur. L’ouverture d’une branche dédiée nous a permis de leur proposer une offre de services plus complète, associée à des prestations sur mesure, quelle que soit la complexité de l’opération. Plusieurs établissements de soins en ont déjà bénéficié, dont le CHU de Saint-Étienne, les CH de Bischwiller, de Sens et des Pays de Morlaix, le CH Sud Francilien, l’EPSM de Montfavet ou encore l’EHPAD de Coligny, dans l’Ain, pour des travaux allant de 4,8 à 30 millions d’euros.
L’assurance construction est une activité fortement règlementée. Comment adressez-vous cette spécificité ?
Soumise à une procédure d’appel d’offres public, l’assurance « Dommages Ouvrages » – qui est une garantie dite de préfinancement notamment liée à la solidité de l’ouvrage – est en effet complexe du point de vue administratif, car la constitution du dossier impose de réunir de nombreux documents. Nous sommes ici en mesure d’assurer un suivi rigoureux de ce recueil en lien avec toutes les parties prenantes, mais aussi d’offrir le cas échéant un accompagnement juridique. Cette expertise est particulièrement utile lors d’une opération en site occupé, qui fait l’objet d’analyses plus strictes de la part des assureurs car la durée et le coût des travaux sont plus difficiles à maîtriser, et d’autant plus dans le contexte actuel de pénuries de matériaux. Notre offre va toutefois au-delà de la seule assurance « Dommages Ouvrages » : nous proposons également une assurance « Tous Risques Chantier » couvrant l’ensemble des dommages jusqu’à la livraison du bâtiment, ainsi que tout un panel de garanties complémentaires – par exemple pour couvrir la perte financière liée à la non-utilisation d’une structure.
Vous continuez de faire évoluer votre offre pour tenir compte des dernières obligations règlementaires. Pourriez-vous nous citer quelques exemples ?
Des évolutions sont en effet attendues sur le plan environnemental avec l’entrée en vigueur, dès 2023, de la nouvelle règlementation RE 2020, en lieu et place de la RT 2012. Les établissements de santé auront donc de nouvelles exigences en termes de limitation des consommations énergétiques, ce qui se traduira par la mise en œuvre de nouveaux procédés de construction, qui eux-mêmes auront certainement un impact sur le coût des travaux. Nous travaillons déjà avec des assureurs sur ce sujet. Sur un autre registre, depuis le 1er janvier 2020 et la modification du seuil des marchés publics, tout projet dont les cotisations d’assurance sont inférieures à 40 000 euros, c’est-à-dire des travaux inférieurs à 4 millions d’euros, n’est plus soumis à une procédure d’appel d’offres public. Nous avons donc aussitôt mis en place une procédure pour pouvoir émettre ici un devis en moins de 48 heures. C’est là un exemple très concret de la réactivité de nos équipes, et de notre engagement à offrir des prestations en adéquation réelle avec les besoins des établissements de santé.
- Pour en savoir plus et rencontrer les équipes BEAH, rendez-vous sur les 4èmes Journées de l’Architecture en Santé (Menton, 17-19 octobre), le 47ème Congrès de la FEHAP (Bordeaux, 16-17 novembre) et les 8èmes Rencontres Santé de Nice (2-3 février 2023).
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Article publié dans l'édition de septembre 2022 d'Hospitalia à lire ici.